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Bonne nouvelle pour Jerada. L’État planche sur un projet pour la protection, valorisation et réhabilitation des sites de déchets miniers dans cette région. Le département de l’Intérieur prépare le lancement d’une grande étude qui définira les contours techniques et économiques de cet ambitieux projet.
L’étude à laquelle l’Intérieur réserve un budget de 6,8 millions de dirhams comprendra un inventaire et diagnostic approfondi des puits informels, des ouvrages de la mine et des déchets miniers (sites d’entreposage des déchets miniers) et élaboration de l’avant-projet détaillé des mesures urgentes de réhabilitation et/ou de sécurisation des sites et ouvrages présentant un danger imminent.
Il s’agit également d’évaluer le potentiel minier des sites d’entreposage avec une caractérisation chimique représentative et une estimation des réserves des terrils (qualité charbon. Sur la base des résultats de cette évaluation, le consultant retenu réalisera une étude technico-économique pour la valorisation des terrils et élaborera un dossier d’appel d’offres pour les entreprises souhaitant s’impliquer dans la valorisation des terrils.
Rappelons qu’en février 2018, une commission relevant du ministère de l'Énergie avait présenté à Jerada un projet pilote portant sur les moyens de valoriser les résidus miniers provenant de l'exploitation du charbon dans la région. Ce projet réunit, en plus du ministère, la Fédération des industries des matériaux de construction (FMC), l'Office national des hydrocarbures et des mines (Onhym) et l’École nationale supérieure des mines de Rabat (ENIM). Les résidus de l'exploitation du charbon à Jerada sont estimés, selon le département des Mines, à environ 25 millions de tonnes et peuvent servir à la construction de routes et à la production de briques, de ciment et de béton.
