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Vers des mesures juridiquement contraignantes au niveau mondial

Jusqu’au 10 mai, 180 représentants de gouvernements sont réunis à Genève avec pour objectif de s’accorder sur des mesures de protection de l’environnement des méfaits des déchets plastiques, électroniques et des produits chimiques dangereux. À titre d’exemple, sur les 50 millions de tonnes de déchets électroniques produits chaque année, seuls 20% sont recyclés.

Vers des mesures  juridiquement contraignantes au niveau mondial
Les déchets électriques et électroniques pèsent 55 milliards d’euros. Ph. OIT

«Les gouvernements ont la possibilité de prendre des décisions historiques et juridiquement contraignantes au cours des deux prochaines semaines», a déclaré Rolph Payet au Centre de conférence internationale de Genève. M. Payet est le secrétaire exécutif des 3 Conventions réunies en Suisse jusqu’au 10 mai : Conférences des Parties aux Conventions de Bâle (déchets dangereux), de Rotterdam (produits chimiques dangereux) et de Stockholm (polluants organiques persistants). Le caractère «juridiquement contraignant» souhaité par le secrétaire exécutif tient à la fois du volume astronomique produit annuellement des déchets dangereux et du faible taux de leur recyclage. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 1,6 million de décès évitables chaque année sont dus à une mauvaise gestion des produits chimiques et des déchets. L’«ONU-info» indique qu’avec environ 100 millions de tonnes de plastique rejetés dans les mers, la Conférence des Parties à la Convention de Bâle examinera ainsi les propositions d’amendements juridiquement contraignants qui permettront aux 187 Parties de mieux réglementer les mouvements de déchets plastiques. Autre exemple est celui des déchets électroniques dangereux, car contenant des substances toxiques telles que le mercure, le plomb et les retardateurs de flamme bromés contenus dans les appareils électriques, selon l’«ONU-info». Sur les 50 millions de tonnes de déchets électroniques produits chaque année, seuls 20% sont recyclés bien que leur valeur soit estimée à 55 milliards d’euros. «Les travailleurs qui manipulent des déchets électriques et électroniques ne sont pas à même de faire entendre leur voix et n’ont aucun pouvoir de négociation, alors que leur tâche consiste à détruire des matériaux dangereux avec leurs mains», a expliqué le vice-président du groupe des travailleurs à l’Organisation internationale du travail (OIT), James Towers, cité par «ONU-info». 

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