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Comment faire du Maroc une Startup Nation pour promouvoir l’entrepreneuriat et l’innovation ? Tel est l’enjeu derrière la tenue de la première édition des Assises de la startup, vendredi à Casablanca, avec la participation des différents acteurs de l’écosystème.
«La promotion de l’entrepreneuriat et de l’innovation est un sujet qui doit être porté par l’ensemble des acteurs afin de favoriser l’émergence de startups qui vont innover pour le Maroc et contribuer au développement de notre pays. Ce n’est que le début, il y aura énormément de choses à faire pour la mise en place des propositions issues de ces Assises», explique Saloua Karkri Belkeziz, présidente de la fédération.
Même son de cloche auprès du secrétaire d’État chargé de l’Investissement, Othmane El Ferdaous, qui a souligné le contexte conjoncturel, rappelant que cette rencontre intervient dans le cadre de la préparation de la nouvelle charte de l’investissement. Et de noter que la nouvelle Agence de développement digital (ADD) va permettre l’association des secteurs publics et privés et l’ouverture de nouveaux horizons pour les startups.
Pour sa part, le directeur général de l’Agence de développement digital, Mohamed Idrissi Meliani, a indiqué que «l’un des premiers chantiers de l’Agence consiste en la mise en place d’un hub virtuel des startups, qui va constituer une réelle opportunité d’encourager ces entreprises et de les accompagner dans leurs efforts de développement et de repositionnement».
De son côté, le vice-président de la CGEM, Fayçal Mekouar, a affirmé que «la CGEM s’est engagée à travers une démarche inclusive et participative pour la promotion de l’environnement fiscal favorable à l’innovation en instaurant des mesures d’accompagnement financier et fiscal en faveur de la startup marocaine». Et de préciser que la confédération s’engage à travers les prochaines Assises de la fiscalité à appuyer la startup marocaine à travers trois axes majeurs, à savoir l’accès au financement, l’accès aux compétences et l’accès au marché.
Organisée par l’APEBI via son pôle Start-Up, cette rencontre a réuni des entrepreneurs, des institutionnels, des opérateurs économiques et des structures d’accompagnement afin de réfléchir ensemble et co-construire un Startup Act marocain permettant d’instaurer un cadre de travail propice pour les startups sur les plans économique, juridique, fiscal, de gouvernance, de formation ou encore d’ouverture à l’international, en adéquation avec leurs besoins et leurs attentes.
