Les recommandations du Forum international de Laâyoune

Bilan positif pour le premier Forum international de Laâyoune sur l’agriculture biosaline. L’événement, qui s’est tenu les 3 et 4 mai à Boucraa, a mobilisé pas moins de 200 personnes, attirées par la renommée d’une dizaine de conférenciers internationaux représentant 12 pays.  Organisé par la Fondation Phosboucraa (groupe OCP), l’Université Mohammed VI Polytechnique et le Centre international pour l’agriculture biosaline (ICBA), le forum a favorisé l’échange entre les agriculteurs et les chercheurs. Ainsi, représentants d’institutions nationales, agriculteurs et producteurs de la région de Laâyoune sont venus enrichir leur savoir durant 2 jours sur le thème «La gestion durable de l’utilisation de l’eau saumâtre dans les régions désertiques». 
Le Forum s’est clôturé par une série de conclusions et de recommandations. Ainsi, la communauté scientifique est appelée à générer plus d’information sur le développement de la salinisation sous les menaces du changement climatique. Les acteurs sont également appelés à déterminer les zones vulnérables pour mieux cerner la problématique de la salinité et identifier les cas de réussite de transfert à grande échelle de technologies qui pourraient contribuer à contrôler la salinisation ou à accroître la productivité des zones déjà salinisées.
Par ailleurs, ils sont invités à analyser et comprendre les principales raisons pour lesquelles certaines technologies de lutte contre la salinité ne sont pas utilisées par les agriculteurs. 
En outre, ils doivent déterminer les zones les plus vulnérables à la salinisation dans le cadre de scénarios de changements climatiques potentiels et établissement de groupes de surveillance régionaux. Enfin, ils sont appelés à capitaliser sur ce premier forum international et en faire un évènement annuel.