Connexion
Au cœur de plusieurs affaires de corruption, Ahmad Ahmad se trouve dès vendredi au cœur d’un scandale sportif. Le Malgache a assisté, au stade Radès, de A à Z au scandale de la finale-retour de la Ligue des champions disputé dans la nuit de vendredi à samedi. Ahmad, qui a promis l’assistance vidéo à l’arbitrage pour aider les arbitres à prendre des décisions justes lors de ce match tendu après les péripéties du match aller, a découvert à la 61e minute que ce système était en panne.
Les événements se sont vite enchaînés jusqu’à la proclamation de l’Espérance de Tunis vainqueur de la Ligue des champions 2019. Cette décision a été prise par la CAF et non par l’arbitre du match. Dans la foulée de cette finale de la honte, Ahmad a annoncé la tenue d’une réunion d’urgence mardi 4 juin à Paris pour débattre des issues réglementaires à réserver à cette rencontre. Une réunion qui ne devrait pas rendre justice au club marocain volé au grand jour par l’Espérance de Tunis. Le Wydad ne gagnera rien de cette réunion bidon pour la simple raison que la défaillance du VAR n’entraîne pas l’annulation de la rencontre. La responsabilité de la défaillance du VAR incombe à la commission de l’organisation des compétitions interclubs de la CAF. Autrement dit, le WAC, le club lésé dans cette affaire, ne gagnera rien en fin de compte. Le recours à la FIFA et au TAS est possible, mais après avoir épuisé les recours au niveau de la CAF. En fin de compte, cette réunion est un simple leurre.
Reportage photos à Rades, Hicham Seddik
