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Outil vise à associer les données à leur espace de référence

Le Système d'information géographique (Sig) constitue un puissant outil permettant d'associer les données spatialisées à leur espace de référence et offrant aux systèmes nationaux d'informations statistiques de grandes possibilités de gestion, de traitement et d'analyse de données, a indiqué Ahmed Lahlimi Alami, Haut commissaire au Plan.

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Intervenant lundi à Rabat à l'ouverture d'un atelier sur "L'utilisation des systèmes d'informations géographiques pour l'organisation des recensements", M. Lahlimi a fait savoir que le Sig, en tant que support fondamental pour la diffusion des résultats de recensement, permet aussi d'élaborer des cartes thématiques sur les réalités démographiques et socio-économiques du pays et les disparités territoriales.

Le Haut commissaire au plan a annoncé que son département mène actuellement un important chantier de mise à niveau de son Sig à travers la qualification des ressources humaines et l'acquisition de logiciels permettant son amélioration, son efficacité et sa pertinence en prélude au prochain recensement général de la population et de l'habitat.

Dans le cadre de sa stratégie de décentralisation, le Haut commissariat au plan œuvre pour doter ses directions régionales des Sig régionaux, a-t-il ajouté, rappelant que la pratique des recensements au Maroc a connu d'importantes innovations relatives aux aspects organisationnels, d'exploitation, d'analyse et de diffusion des résultats et ce, conformément aux recommandations des Nations unies.

Le Haut commissariat au plan dispose d'une base cartographique numérique exhaustive et détaillée couvrant l'ensemble des régions, provinces, cercles et communes du Royaume, et les différentes zones de collecte et de contrôle permettant aux recenseurs de disposer de documents cartographiques précis pour mener à bien leurs travaux sur le terrain, a-t-il ajouté, précisant que cette base a été actualisée à l'occasion de l'opération cartographique exhaustive menée sur le terrain à la veille du lancement de l'opération de collecte des données du dernier recensement.

Cette phase de collecte, marquée par le recours au système SVI (Système vocal interactif) en tant que solution automatisée basée sur un serveur vocal, permet de suivre en temps réel l'état d'avancement des travaux et de résoudre les difficultés cartographiques et techniques rencontrées, a-t-il noté.

Cet atelier se poursuivra jusqu'à vendredi prochain, à l'initiative de la division des statistiques des Nations unies, en partenariat avec le Haut commissariat au Plan.

De son côté, le représentant de la direction de la statistique des Nations unies, Jean Michel Durr, a indiqué que cet atelier s'inscrit dans le cadre du programme mondial 2010 pour le recensement de la population de l'habitat, rappelant qu'en mars dernier, la Commission onusienne de statistiques a adopté la seconde révision des principes et recommandations pour les recensements de la population de l'habitat.

Le représentant onusien a également rappelé l'importance des ateliers initiés au niveau africain et au cours desquels les participants ont souligné la nécessité de prendre en considération les avancées technologiques tout particulièrement dans les domaines des SIG et les systèmes de repositionnement global par satellites (GPS).

M. Durr a de même estimé que la cartographie numérique est une activité essentielle pour la préparation d'un recensement.

Cet atelier, qui réunit de nombreux pays africains francophones et de nombreuses organisations internationales, a pour objet de présenter les avantages des SIG et d'autres technologies géo spatiales pour la cartographie des recensements, et d'examiner les méthodes pour l'implémentation et l'utilisation de ces données.
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