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Cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre de la 34e conférence de la FAO, permettra aux pays membres de présenter, dans le cadre d'un Forum, leurs expériences et participer au débat international sur le positionnement du rôle de la foresterie dans la production d'énergie dans une vision de gestion durable des forêts, indique un communiqué du Haut commissariat, transmis lundi à la MAP.
L'évolution des données sur l'énergie incite à recourir à une mobilisation optimale de la biomasse, notamment forestière comme source d'énergie renouvelable à bilan carbone neutre à l'inverse des énergies fossiles libérant les gaz à effet de serre, incriminées dans les changements climatiques, ajoute la même source, relevant que cette tendance se révèle d'autant plus attirante que l'évolution du prix du pétrole rend la biomasse compétitive.
Selon le communiqué, la forêt marocaine contribue à hauteur de 18% dans le bilan énergétique national, signalant que la consommation nationale de biomasse est de l'ordre de 11,3 millions de tonnes par an, dont 53% de bois provient de la forêt, soit près du double de l'offre potentielle de la forêt marocaine, et la place dans une situation de décapitalisation de la ressource, c'est-à-dire, au-delà du seuil de renouvellement de la ressource.
Devant une telle situation le Haut commissariat a entrepris, dans le cadre de son plan décennal 2005-2014, des actions visant la régulation de la filière bois énergie, en agissant aussi bien sur l'offre à travers des reboisements à caractère énergétique, que sur la demande par l'introduction des techniques économes en bois comme les fours et les foyers à rendements améliorés pour une utilisation rationnelle de bois énergie.
De même, les plans d'exploitation des ressources forestières font l'objet de révision et d'actualisation quant aux modes et prélèvements des ressources, en intégrant les incidences des changements climatiques sur la croissance des essences forestières, selon le communiqué.
L'évolution des données sur l'énergie incite à recourir à une mobilisation optimale de la biomasse, notamment forestière comme source d'énergie renouvelable à bilan carbone neutre à l'inverse des énergies fossiles libérant les gaz à effet de serre, incriminées dans les changements climatiques, ajoute la même source, relevant que cette tendance se révèle d'autant plus attirante que l'évolution du prix du pétrole rend la biomasse compétitive.
Selon le communiqué, la forêt marocaine contribue à hauteur de 18% dans le bilan énergétique national, signalant que la consommation nationale de biomasse est de l'ordre de 11,3 millions de tonnes par an, dont 53% de bois provient de la forêt, soit près du double de l'offre potentielle de la forêt marocaine, et la place dans une situation de décapitalisation de la ressource, c'est-à-dire, au-delà du seuil de renouvellement de la ressource.
Devant une telle situation le Haut commissariat a entrepris, dans le cadre de son plan décennal 2005-2014, des actions visant la régulation de la filière bois énergie, en agissant aussi bien sur l'offre à travers des reboisements à caractère énergétique, que sur la demande par l'introduction des techniques économes en bois comme les fours et les foyers à rendements améliorés pour une utilisation rationnelle de bois énergie.
De même, les plans d'exploitation des ressources forestières font l'objet de révision et d'actualisation quant aux modes et prélèvements des ressources, en intégrant les incidences des changements climatiques sur la croissance des essences forestières, selon le communiqué.
