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Au total, 3.618 lots de pierres précieuses ont été acquises lors de cette vente aux enchères de 13 jours qui s'est achevée lundi soir à Rangoun, a indiqué le quotidien officiel New Light of Myanmar, sans préciser quel chiffre d'affaires avait ainsi été généré.
Le lot de jade le plus cher était évalué à 80 millions d'euros, selon la compagnie d'Etat Myanmar Gems Enterprise (MGE), mais le journal n'a pas dit s'il avait été vendu et, si oui, à quel prix.
Le quotidien a juste indiqué que le gouvernement militaire avait "honoré" le plus offrant parmi 3.600 acheteurs, dont près de 2.300 étrangers, qui ont participé à cette vente, la cinquième organisée cette année en dépit du durcissement des sanctions européennes et américaines et des appels au boycottage lancés par des joailliers occidentaux de renom.
A l'ouverture de la vente qui s'est tenue moins de deux mois après la répression brutale d'un mouvement de protestation populaire conduit par des moines bouddhistes, les organes d'information de la junte avaient précisé que près de 90% des acheteurs venaient de Chine, l'allié le plus proche du régime des généraux.
La Birmanie, où un foyer sur quatre vit sous le seuil de pauvreté, recèle dans ses entrailles des trésors de pierres précieuses, fournissant près de 90% des rubis du monde et disposant d'importants dépôts de jade, très convoités justement par des Chinois.
Ces ventes aux enchères sont devenues pour le régime l'un des principaux moyens de générer des revenus.
Le 16 novembre, la première dame des Etats-Unis, Laura Bush, avait appelé à un boycottage mondial des pierres précieuses de Birmanie et à bouder la vente aux enchères organisée à Rangoun. "Chaque pierre précieuse birmane achetée, taillée, polie et vendue soutient un régime illégitime et répressif", avait-elle affirmé.
Selon un responsable de la MGE, les autorités espéraient vendre 5.500 lots de pierres précieuses ce mois-ci.
Le lot de jade le plus cher était évalué à 80 millions d'euros, selon la compagnie d'Etat Myanmar Gems Enterprise (MGE), mais le journal n'a pas dit s'il avait été vendu et, si oui, à quel prix.
Le quotidien a juste indiqué que le gouvernement militaire avait "honoré" le plus offrant parmi 3.600 acheteurs, dont près de 2.300 étrangers, qui ont participé à cette vente, la cinquième organisée cette année en dépit du durcissement des sanctions européennes et américaines et des appels au boycottage lancés par des joailliers occidentaux de renom.
A l'ouverture de la vente qui s'est tenue moins de deux mois après la répression brutale d'un mouvement de protestation populaire conduit par des moines bouddhistes, les organes d'information de la junte avaient précisé que près de 90% des acheteurs venaient de Chine, l'allié le plus proche du régime des généraux.
La Birmanie, où un foyer sur quatre vit sous le seuil de pauvreté, recèle dans ses entrailles des trésors de pierres précieuses, fournissant près de 90% des rubis du monde et disposant d'importants dépôts de jade, très convoités justement par des Chinois.
Ces ventes aux enchères sont devenues pour le régime l'un des principaux moyens de générer des revenus.
Le 16 novembre, la première dame des Etats-Unis, Laura Bush, avait appelé à un boycottage mondial des pierres précieuses de Birmanie et à bouder la vente aux enchères organisée à Rangoun. "Chaque pierre précieuse birmane achetée, taillée, polie et vendue soutient un régime illégitime et répressif", avait-elle affirmé.
Selon un responsable de la MGE, les autorités espéraient vendre 5.500 lots de pierres précieuses ce mois-ci.
