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Le gouvernement insiste sur la culpabilité de l'ex-négociateur

Le gouvernement du Président iranien Mahmoud Ahmadinejad a insisté mercredi sur la culpabilité de l'ex-négociateur du nucléaire Hossein Moussavian, proche des modérés, dont la justice a annoncé la veille l'abandon des poursuites pour espionnage le concernant.

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Le ministre des Renseignements Gholamhossein Mohseni-Ejeie a réaffirmé sa certitude sur le fait que M. Moussavian a fourni des informations d'Etat à des ambassades étrangères.

Il a demandé, ainsi que le président Ahmadinejad, qui est chef du gouvernement, la publication des documents secrets établissant selon lui la culpabilité de M. Moussavian.

"Le ministère des Renseignements a mené son enquête et établi sa faute", a dit M. Mohseni-Ejeie, cité par l'agence officielle Irna. Il avait affirmé le 14 novembre que M. Moussavian "était coupable", mais qu'il appartenait au juge d'en décider.

Mardi le porte-parole de la justice Alireza Jamshidi a annoncé que l'intéressé était reconnu innocent des chefs d'accusation d'espionnage et possession de documents secrets, mais coupable de propagande contre le régime.

"Si le juge nous y autorise l'information fournie par Moussavian aux étrangers sera rendue publique", a dit M. Mohseni-Ejeie.

M. Ahmadinejad a appuyé cette demande en jugeant "absolument approprié que les renseignements qu'il a fournis aux Occidentaux soient publiés pour que tout le monde en soit informé", selon l'agence Mehr.

L'affaire souligne les tensions croissantes entre le président et ses adversaires politiques, dont M. Moussavian est proche.

Il était porte-parole de l'équipe des négociateurs du nucléaire qui a été remplacée en 2005 avec l'arrivée au pouvoir de M. Ahmadinejad.

Il faisait l'objet d'une enquête après avoir été interpellé quelques jours en mai. Il avait été ensuite libéré sous caution.

M. Ahmadinejad avait accusé en septembre puis à la mi-novembre ses adversaires politiques de faire pression sur le juge chargé de son dossier pour obtenir sa libération.

M. Moussavian est réputé proche de l'ex-président Akbar Hachémi Rafsandjani, un conservateur pragmatique, mais aussi de l'ancien président réformateur Mohammad Khatami.

MM. Rafsandjani et Khatami ont récemment critiqué à mots couverts la politique de M. Ahmadinejad.
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