L'émissaire de l'Onu en Birmanie Ibrahim Gambari a fait part au Conseil des "résultats positifs" obtenus depuis sa visite dans ce pays la semaine dernière.
Parmi ces mesures, il a cité la levée du couvre-feu mis en place depuis les manifestations antigouvernementales de fin septembre, la libération de plus de 2.700 personnes et de certains prisonniers politiques ainsi que l'ouverture de discussions entre la figure de proue de l'opposition Aung San Suu Kyi et le ministre du Travail Aung Kyi.
"Les résultats positifs de cette dernière mission montrent que le gouvernement de Birmanie, tout en réaffirmant sa souveraineté et son indépendance, peut répondre aux inquiétudes de la communauté internationale", a dit M. Gambari.
Mais il a noté que le régime "devait fournir toutefois l'assurance qu'il lèverait les restrictions sur Aung San Suu Kyi", la prix Nobel de la paix assignée à résidence depuis 2003.
M. Gambari a en outre parlé de "préoccupations sérieuses sur des informations concernant des abus sur les droits de l'Homme et sur la volonté du gouvernement d'avancer dans une nouvelle direction".
"Dans le monde d'aujourd'hui, aucun pays ne peut délibérément rester en dehors du mouvement vers la stabilité, la prospérité et la démocratie", a-t-il déclaré. "Il est de la responsabilité de tout gouvernement d'écouter son peuple, de répondre aux revendications légitimes de la population et de respecter les droits de l'Homme de ses concitoyens", a dit M. Gambari, qui prévoit de retourner prochainement en Birmanie à l'invitation du régime.
L'ambassadeur de l'Indonésie à l'Onu Marty Natalegawa, en sa qualité de président du Conseil de sécurité ce mois-ci, a insisté sur le "sentiment d'unité" au sein du Conseil sur le soutien de la mission de M. Gambari et l'appel au dialogue en Birmanie.
Mais les Etats-Unis ont estimé qu'"un mélange d'engagement et de pression devait être appliqué", a déclaré l'ambassadeur américain à l'Onu Zalmay Khalilzad, qui n'a pas exclu de nouvelles sanctions.
"La balle est dans le camp du gouvernement" birman, a-t-il dit, estimant qu'un "dialogue tangible soumis à un calendrier" devait "débuter aussi vite que possible".
M. Natalegawa a salué les "récents développements positifs" mais a souligné que les membres du Conseil de sécurité s'étaient inquiétés que "plusieurs prisonniers soient toujours en détention et que de nouvelles arrestations ont eu lieu".
Les membres du Conseil ont aussi appelé la Birmanie à "créer les conditions d'un dialogue et d'une réconciliation en assouplissant d'abord les conditions de détention de Aung San Suu Kyi et en poursuivant les libérations de prisonniers politiques", a ajouté M. Natalegawa.
Six semaines après la brutale répression par la junte d'un mouvement de protestation populaire, la communauté internationale espère une percée dans la longue bataille pour la démocratisation de la Birmanie.
Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a exhorté lundi la junte et l'opposition à redoubler d'efforts pour parvenir à la réconciliation nationale et au plein respect des droits de l'Homme.
Mme Suu Kyi a pu rencontrer des cadres de son parti pour la première fois depuis trois ans et demi et a exprimé un optimisme prudent.
Mais une opposante birmane a été arrêtée mardi, alors que le Brésilien Paulo Sergio Pinheiro, rapporteur spécial de l'Onu sur les droits de l'Homme en Birmanie, se trouve dans le pays pour déterminer combien de personnes ont été tuées ou arrêtées lors de la répression.
Parmi ces mesures, il a cité la levée du couvre-feu mis en place depuis les manifestations antigouvernementales de fin septembre, la libération de plus de 2.700 personnes et de certains prisonniers politiques ainsi que l'ouverture de discussions entre la figure de proue de l'opposition Aung San Suu Kyi et le ministre du Travail Aung Kyi.
"Les résultats positifs de cette dernière mission montrent que le gouvernement de Birmanie, tout en réaffirmant sa souveraineté et son indépendance, peut répondre aux inquiétudes de la communauté internationale", a dit M. Gambari.
Mais il a noté que le régime "devait fournir toutefois l'assurance qu'il lèverait les restrictions sur Aung San Suu Kyi", la prix Nobel de la paix assignée à résidence depuis 2003.
M. Gambari a en outre parlé de "préoccupations sérieuses sur des informations concernant des abus sur les droits de l'Homme et sur la volonté du gouvernement d'avancer dans une nouvelle direction".
"Dans le monde d'aujourd'hui, aucun pays ne peut délibérément rester en dehors du mouvement vers la stabilité, la prospérité et la démocratie", a-t-il déclaré. "Il est de la responsabilité de tout gouvernement d'écouter son peuple, de répondre aux revendications légitimes de la population et de respecter les droits de l'Homme de ses concitoyens", a dit M. Gambari, qui prévoit de retourner prochainement en Birmanie à l'invitation du régime.
L'ambassadeur de l'Indonésie à l'Onu Marty Natalegawa, en sa qualité de président du Conseil de sécurité ce mois-ci, a insisté sur le "sentiment d'unité" au sein du Conseil sur le soutien de la mission de M. Gambari et l'appel au dialogue en Birmanie.
Mais les Etats-Unis ont estimé qu'"un mélange d'engagement et de pression devait être appliqué", a déclaré l'ambassadeur américain à l'Onu Zalmay Khalilzad, qui n'a pas exclu de nouvelles sanctions.
"La balle est dans le camp du gouvernement" birman, a-t-il dit, estimant qu'un "dialogue tangible soumis à un calendrier" devait "débuter aussi vite que possible".
M. Natalegawa a salué les "récents développements positifs" mais a souligné que les membres du Conseil de sécurité s'étaient inquiétés que "plusieurs prisonniers soient toujours en détention et que de nouvelles arrestations ont eu lieu".
Les membres du Conseil ont aussi appelé la Birmanie à "créer les conditions d'un dialogue et d'une réconciliation en assouplissant d'abord les conditions de détention de Aung San Suu Kyi et en poursuivant les libérations de prisonniers politiques", a ajouté M. Natalegawa.
Six semaines après la brutale répression par la junte d'un mouvement de protestation populaire, la communauté internationale espère une percée dans la longue bataille pour la démocratisation de la Birmanie.
Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a exhorté lundi la junte et l'opposition à redoubler d'efforts pour parvenir à la réconciliation nationale et au plein respect des droits de l'Homme.
Mme Suu Kyi a pu rencontrer des cadres de son parti pour la première fois depuis trois ans et demi et a exprimé un optimisme prudent.
Mais une opposante birmane a été arrêtée mardi, alors que le Brésilien Paulo Sergio Pinheiro, rapporteur spécial de l'Onu sur les droits de l'Homme en Birmanie, se trouve dans le pays pour déterminer combien de personnes ont été tuées ou arrêtées lors de la répression.