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"Nous avons une forte pression de la part du public et de nos militants pour participer" au scrutin, a expliqué à l'AFP Ashan Iqbal, porte-parole de la Ligue musulmane du Pakistan-aile Nawaz (PML-N), le parti de M. Sharif.
"Dès lors que le Parti du peuple pakistanais (PPP) de Mme Bhutto et d'autres formations ne sont pas avec nous pour boycotter les élections, nous ne pouvons pas laisser le champ libre", a-t-il souligné.
Le frère de l'opposant, Shahbaz Sharif, président du PML-N, a toutefois évoqué la possibilité d'un revirement.
"Le PPP et les autres formations ont décidé de participer aux élections. Nous avons donc décidé nous aussi de participer à la campagne électorale, mais nous nous laissons la possibilité de les boycotter", a-t-il annoncé.
Nawaz Sharif avait affirmé à plusieurs reprises sa volonté de bouder les urnes, estimant que le scrutin sera manipulé.
Son parti domine une alliance de 35 formations, le Mouvement de tous les Partis pour la Démocratie (APDM), dont les dirigeants se sont réunis dimanche et sont apparus divisés sur la conduite à tenir pour les législatives.
"La réunion n'a pas permis de trouver un consensus ni pour une participation, ni pour un boycottage des élections", a expliqué Raja Zafar ul Haq, un des dirigeants du parti de M. Sharif.
"Il avait été convenu que chacune des deux options pouvait être adoptée, mais des divergences sont apparues au sujet du boycottage", a-t-il souligné devant la presse.
L'APDM a finalement décidé de laisser le libre choix à ses partis membres.
"Nous allons réunir notre comité central pour arrêter notre position. Les autres formations vont également réunir leurs instances dirigeantes et décider si elles participent ou non" aux législatives, a conclu M. Haq. Le dirigeant a refusé de citer les formations de l'APDM favorables à un boycottage.
Les dirigeants de l'opposition au Pakistan, Benazir Bhutto et Nawaz Sharif, ne sont pas parvenus à s'entendre sur un boycottage des législatives de janvier et ont repoussé à la semaine prochaine leur décision sur un éventuel ultimatum au président Pervez Musharraf s'il ne se plie pas à leurs exigences.
Les deux alliances que dominent les mouvements des deux ex-Premier ministres devaient élaborer une liste de 15 exigences et donner à M. Musharraf une date-butoir pour les satisfaire, sous peine d'un boycottage par tous les partis d'opposition des élections législatives et provinciales prévues pour le 8 janvier.
Mais des désaccords subsistent entre les deux alliances sur la restauration des juges évincés par le pouvoir après l'instauration de l'état d'urgence le 3 novembre par M. Musharraf et sur la date-butoir de l'ultimatum que les deux alliances donneront au chef de l'Etat.
"Dès lors que le Parti du peuple pakistanais (PPP) de Mme Bhutto et d'autres formations ne sont pas avec nous pour boycotter les élections, nous ne pouvons pas laisser le champ libre", a-t-il souligné.
Le frère de l'opposant, Shahbaz Sharif, président du PML-N, a toutefois évoqué la possibilité d'un revirement.
"Le PPP et les autres formations ont décidé de participer aux élections. Nous avons donc décidé nous aussi de participer à la campagne électorale, mais nous nous laissons la possibilité de les boycotter", a-t-il annoncé.
Nawaz Sharif avait affirmé à plusieurs reprises sa volonté de bouder les urnes, estimant que le scrutin sera manipulé.
Son parti domine une alliance de 35 formations, le Mouvement de tous les Partis pour la Démocratie (APDM), dont les dirigeants se sont réunis dimanche et sont apparus divisés sur la conduite à tenir pour les législatives.
"La réunion n'a pas permis de trouver un consensus ni pour une participation, ni pour un boycottage des élections", a expliqué Raja Zafar ul Haq, un des dirigeants du parti de M. Sharif.
"Il avait été convenu que chacune des deux options pouvait être adoptée, mais des divergences sont apparues au sujet du boycottage", a-t-il souligné devant la presse.
L'APDM a finalement décidé de laisser le libre choix à ses partis membres.
"Nous allons réunir notre comité central pour arrêter notre position. Les autres formations vont également réunir leurs instances dirigeantes et décider si elles participent ou non" aux législatives, a conclu M. Haq. Le dirigeant a refusé de citer les formations de l'APDM favorables à un boycottage.
Les dirigeants de l'opposition au Pakistan, Benazir Bhutto et Nawaz Sharif, ne sont pas parvenus à s'entendre sur un boycottage des législatives de janvier et ont repoussé à la semaine prochaine leur décision sur un éventuel ultimatum au président Pervez Musharraf s'il ne se plie pas à leurs exigences.
Les deux alliances que dominent les mouvements des deux ex-Premier ministres devaient élaborer une liste de 15 exigences et donner à M. Musharraf une date-butoir pour les satisfaire, sous peine d'un boycottage par tous les partis d'opposition des élections législatives et provinciales prévues pour le 8 janvier.
Mais des désaccords subsistent entre les deux alliances sur la restauration des juges évincés par le pouvoir après l'instauration de l'état d'urgence le 3 novembre par M. Musharraf et sur la date-butoir de l'ultimatum que les deux alliances donneront au chef de l'Etat.
