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Mission gouvernementale pour attirer des investisseurs

Trois ministres égyptiens artisans de la réforme économique se rendent à Paris du 5 au 7 décembre pour tenter d'attirer plus d'investisseurs français en Egypte, notamment dans le nucléaire.

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"L'Egypte est un grand marché, et une plateforme idéale de projection pour la région, les Français doivent encore s'y renforcer", a déclaré à l'AFP, le ministre égyptien de l'Industrie et du Commerce Rachid Mohamed Rachid.

Pour le ministre, un homme clef du gouvernement, "les relations commerciales franco-égyptiennes, et la présence française en Egypte ont progressé de manière significative, mais les opportunités ne manquent pas".

Il a aussi estimé que la France sera "un très fort candidat" dans la compétition pour le programme nucléaire civil de l'Egypte.

Premier pays arabe à franchir le pas du nucléaire civil, l'Egypte a déclaré en octobre vouloir se doter de quatre centrales sous la supervision de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

M. Rachid et les ministres du Transport, Mohamed Mansour, et de la Communication et des Technologies de l'Information, Tarek Kamel rencontreront notamment Christiane Lagarde, ministre de l'Economie.

Cette visite s'inscrit dans le cadre des réunions du Conseil présidentiel des affaires franco-égyptien (CPAFE) qui regroupe depuis 2006 quarante hommes d'affaires, vingt Egyptiens et vingt Français.

Si le fossé social semble s'aggraver dans ce pays de 73 millions d'habitants, la libéralisation économique se traduit par une croissance de 6,5% l'an, les investissements étrangers dépassant 10 milliards de dollars, soit 10% du PNB.

"Il est remarquable que nos relations commerciales sont beaucoup plus équilibrées, tendent même vers l'équilibre", a souligné à la presse avant cette visite Laurent Padoux, chef de la mission économique française au Caire.

La France était en 2006 le 3ème partenaire commercial européen de l'Egypte, avec un total 2,3 millions d'euros. Les ventes français ont atteint 1,4 millions d'euros, alors que les achats d'Egypte, dont du gaz, étaient de 990 millions.

Un tassement des échanges est sensible depuis le début de l'année, avec 845 millions d'exportations françaises contre 950 millions pour leur neuf premiers mois de 2006, et des 593 millions d'importations contre 797 millions.

Les Français ont moins vendu de blé et d'équipements aéronautiques, et les Egyptiens ont aussi ralenti leurs livraisons de gaz.

La France est le cinquième investisseur étranger, après les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, les EAU et l'Arabie Saoudite. 95 entreprises françaises, avec un capital supérieur à 3 milliards d'euros, emploient 40.000 salariés.

Les Français, qui ont remporté la grande majorité des nouveaux marchés du métro du Caire, sont très bien implantés dans les services, en particulier le secteur bancaire, les télécommunications, la distribution et le tourisme.
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