Ils ont été unanimes à mettre l'accent sur l'impératif de surmonter les problèmes actuels qui entravent la construction d'un espace euromaghrébin bénéfique à toutes les parties.
Intervenant lors de la 1ère séance sur le thème "Les nouveaux scénarios de la construction de la Méditerranée", Fathallah Oualalou, ancien ministre des Finances et de l'économie, a précisé que la région de la Méditerranée a connu une "certaine stagnation" depuis l'ère de la décolonisation, en raison de l'influence américaine et de l'émergence de nouvelles régions telles l'Asie et l'Amérique Latine.
Il s'agit là, a-t-il estimé, d'une régression imputable à l'adhésion de plusieurs pays de l'Europe de l'est à la communauté européenne, ce qui a éloigné le vieux Continent de la Méditerranée, à l'échec des tentatives de paix au Proche Orient et à la montée des phénomènes de l'immigration clandestine et du terrorisme.
Pour sa part, Enriqué Iglesias, secrétaire général du Segib, a évoqué l'expérience latino-américaine en matière d'intégration économique régionale, soulignant par ailleurs que l'histoire, la culture et l'économie sont autant d'éléments pour l'édification d'une union solide.
De son côté, Jean Louis Guigou de l'Ipemed, a indiqué que l'année 2008-2009 sera celle de la Méditerranée, considérant que l'avenir de l'Europe est intimement lié à une "forte" association avec la rive Sud de la Méditerranée.
Evoquant le projet de l'Union méditerranéenne proposée par le Président français, Nicolas Sarkozy, il a estimé qu'il doit être "compatible avec le processus de Barcelone et non pas concurrentiel", soulignant que les chefs d'Etat membres de cette Union seront appelés en juillet prochain en France à prendre des décisions quant au devenir de cette entreprise.
Radhi Meddeb, du Comete engineering, a insisté sur la nécessité pour les pays de la rive nord de la Méditerranée de cesser de voir dans leurs voisins du Sud "un débauché commercial et une mine de matières premières".
Au volet de l'intégration euroméditerranéenne, les conférenciers ont invité l'Europe à élucider sa position sur ce projet et à s'investir davantage dans la résolution du conflit du Moyen Orient, tout en appelant à la nécessité de renforcer les relations bilatérales.
Les travaux de cette rencontre internationale organisée par l'Institut des études hispano-lusophones et le Cercle méditerranéen, s'articulent autour du thème "Repenser la Méditerranée pour mieux vivre ensemble". Ils se poursuivront samedi avec un débat autour des "nouveaux acteurs de la modernité en Méditerranée".
Intervenant lors de la 1ère séance sur le thème "Les nouveaux scénarios de la construction de la Méditerranée", Fathallah Oualalou, ancien ministre des Finances et de l'économie, a précisé que la région de la Méditerranée a connu une "certaine stagnation" depuis l'ère de la décolonisation, en raison de l'influence américaine et de l'émergence de nouvelles régions telles l'Asie et l'Amérique Latine.
Il s'agit là, a-t-il estimé, d'une régression imputable à l'adhésion de plusieurs pays de l'Europe de l'est à la communauté européenne, ce qui a éloigné le vieux Continent de la Méditerranée, à l'échec des tentatives de paix au Proche Orient et à la montée des phénomènes de l'immigration clandestine et du terrorisme.
Pour sa part, Enriqué Iglesias, secrétaire général du Segib, a évoqué l'expérience latino-américaine en matière d'intégration économique régionale, soulignant par ailleurs que l'histoire, la culture et l'économie sont autant d'éléments pour l'édification d'une union solide.
De son côté, Jean Louis Guigou de l'Ipemed, a indiqué que l'année 2008-2009 sera celle de la Méditerranée, considérant que l'avenir de l'Europe est intimement lié à une "forte" association avec la rive Sud de la Méditerranée.
Evoquant le projet de l'Union méditerranéenne proposée par le Président français, Nicolas Sarkozy, il a estimé qu'il doit être "compatible avec le processus de Barcelone et non pas concurrentiel", soulignant que les chefs d'Etat membres de cette Union seront appelés en juillet prochain en France à prendre des décisions quant au devenir de cette entreprise.
Radhi Meddeb, du Comete engineering, a insisté sur la nécessité pour les pays de la rive nord de la Méditerranée de cesser de voir dans leurs voisins du Sud "un débauché commercial et une mine de matières premières".
Au volet de l'intégration euroméditerranéenne, les conférenciers ont invité l'Europe à élucider sa position sur ce projet et à s'investir davantage dans la résolution du conflit du Moyen Orient, tout en appelant à la nécessité de renforcer les relations bilatérales.
Les travaux de cette rencontre internationale organisée par l'Institut des études hispano-lusophones et le Cercle méditerranéen, s'articulent autour du thème "Repenser la Méditerranée pour mieux vivre ensemble". Ils se poursuivront samedi avec un débat autour des "nouveaux acteurs de la modernité en Méditerranée".