Menu
Search
Vendredi 29 Mars 2024
S'abonner
close
Vendredi 29 Mars 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2004

Le CAC attendu en forte baisse

La Bourse de Paris devrait ouvrir en forte baisse vendredi, le contrat à terme sur le CAC 40 lâchant 7,41% une quarantaine de minutes avant le début de la séance, dans un marché anxieux à quelques heures d'une réunion cruciale des grands argentiers du Groupe des Sept.

Le CAC attendu en forte baisse
Le CAC 40 lâchant 7,41% une quarantaine de minutes avant le début de la séance, à quelques heures d'une réunion cruciale des grands argentiers du G7. (Photo : www.lepoint.fr)
La place parisienne avait essuyé un nouveau repli jeudi, l'indice vedette perdant 1,55% à 3.442,70 points, après avoir dégringolé lundi (-9,04%) et mercredi (-6,31%).

La Bourse de New York a connu jeudi une séance cauchemardesque, la pire depuis le krach d'octobre 1987, le Dow Jones plongeant de 7,33% (soit -678,91 points) et atteignant son plus bas niveau depuis cinq ans.

Ni la multiplication des mesures et garanties gouvernementales en faveur du secteur bancaire, ni l'annonce mercredi de baisses de taux concertées de sept grandes banques centrales, n'ont suffi à rassurer un marché fébrile, affolé par la propagation de la crise financière et ses répercussions économiques.

Le problème de fond, les blocages d'un marché interbancaire empoisonné par la défiance, persiste: témoignant de la réticence des établissements financiers à se prêter de l'argent entre eux, le taux interbancaire à trois mois offert à Londres (Libor) se tendait à nouveau jeudi, et son équivalent Euribor pour la zone euro restait à un niveau record depuis sa création en 1999.

Alors que le Fonds monétaire international (FMI) prédit pour 2009 la récession aux Etats-Unis et des croissances quasi-nulles voire négatives aux grandes économies européennes, les enquêtes mensuelles de conjoncture de l'Insee ont confirmé jeudi que "la dégradation du climat des affaires de la zone euro s'est accentuée en septembre".

Les Bourses asiatiques plongeaient vendredi dans le sillage de Wall Street. A Tokyo, l'indice Nikkei s'est effondré de 9,62%, sa pire chute depuis 21 ans, Hong Kong chutait de 7,03% et Singapour de 7,10% à 06h15 GMT. Séoul a cloturé en baisse de 4,13%.

Cette nouvellle débâcle des marchés renforce la pression sur la réunion des ministres de l'Economie et des Finances et des gouverneurs des banques centrales des sept pays les plus industrialisés (G7), qui débute à Washington à 14h00 locales (18h00 GMT).

Ils devraient "discuter des démarches entreprises par chacun pour faire face à cette crise et des moyens de renforcer nos efforts collectifs", a indiqué le secrétaire américain au Trésor Henry Paulson.

Les Etats-Unis pourraient se retrouver en position d'accusés face aux autres membres du club (Allemagne, Canada, France, Grande-Bretagne, Italie et Japon).

Les investisseurs seront par ailleurs très attentifs aux résultats trimestriels du géant américain de l'énergie General Electric, attendus avant l'ouverture de Wall Street.

Ils garderont également un œil sur les indicateurs macroéconomiques du jour, dont les chiffres du commerce extérieur américain pour août et les prix à l'importation pour septembre aux Etats-Unis, tous deux publiés à 12h30 GMT.

Credit Agricole, Societe Generale, BNP Paribas, Axa : les valeurs financières se sont effondrées jeudi à New York, alors que reprenaient à Wall Street les ventes à découvert qui avaient été interdites depuis la mi-septembre.

Dexia : l'agence de notation Fitch Ratings envisage de retirer sa note maximale au rehausseur de crédit FSA, filiale de Dexia aux Etats-Unis, en raison des déboires de sa maison mère. Dexia a cependant obtenu la garantie des Etats français, belge et luxembourgeois pour emprunter sur les marchés.


Total, Vallourec : le baril de pétrole Brent pour livraison en novembre est tombé sous les 80 dollars dans les échanges asiatiques, plombé par les inquiétudes que fait peser la crise financière sur la demande de brut.

Renault : les analystes de Citigroup ont abaissé leur notation sur le titre à "conserver", contre "acheter" auparavant.

Dassault Aviation note un ralentissement dans la prise de commandes d'avions d'affaires dû à la crise financière, selon son président Charles Edelstenne.

LVMH a annoncé un net ralentissement de sa croissance organique au troisième trimestre, à 6% contre 12% lors des deux trimestres précédents, tout en confirmant son objectif de "croissance sensible" de ses résultats en 2008.
Lisez nos e-Papers