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Le CAC attendue en baisse

La Bourse de Paris devrait ouvrir en baisse jeudi, le contrat à terme sur le CAC 40 cédant 0,39% une quarantaine de minutes avant l'ouverture de la séance, dans un marché insuffisamment rassuré par l'adoption du plan Paulson par le Sénat américain.

Le CAC attendue en baisse
Le CAC cédant 0,39% une quarantaine de minutes avant l'ouverture de la séance, dans un marché insuffisamment rassuré par l'adoption du plan Paulson. (Photo : www.20minutes.fr)
L'indice vedette avait terminé en progression mercredi, gagnant 0,56% au terme d'une séance particulièrement erratique, faute de nouvelles sur l'avancée des tractations parlementaires sur ce plan de sauvetage des banques aux Etats-Unis.

La Bourse de New York avait de son côté fini en baisse mercredi, à l'issue d'une séance là encore hésitante, pour les mêmes raisons: le Dow Jones avait perdu 0,18% et le Nasdaq 1,07%.

Après la clôture des échanges à Wall Street, les sénateurs américains ont finalement adopté ce plan de soutien historique au secteur bancaire, d'un montant de 700 milliards de dollars, présenté par le Trésor dans une version un peu remaniée.

Ce vote ouvre la voie à l'approbation du texte dès vendredi par la Chambre des représentants, qui l'avait rejeté lundi avec 23 voix d'avance (228-205), faisant brutalement chuter le Dow Jones et les bourses mondiales.

Mais l'issue des discussions au Sénat n'a pas suscité l'euphorie à Tokyo, où l'indice Nikkei a clôturé en baisse de 1,88% jeudi.

"Le principal problème ne vient pas des sénateurs mais des représentants, qui repassent tous devant les électeurs dans quelques semaines et sont donc bien plus sensibles à l'impopularité du plan", a expliqué à l'AFP un vendeur d'actions parisien.

Sur le front macroéconomique, la séance sera dominée par la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne. Les économistes tablent en majorité sur un maintien des taux directeurs à 4,25%, lors de la décision annoncée à 11h45 GMT et suivie d'une conférence de presse à 12h30 GMT.

Aux Etats-Unis, les demandes hebdomadaires d'allocations chômage seront annoncées à 12h30 GMT, avant les commandes industrielles d'août à 14h00 GMT.

BNP Paribas a finalisé l'acquisition des activités de "prime brokerage actions" (services aux fonds spéculatifs) de Bank of America. Le montant de l'opération, que BNP Paribas s'est refusée à communiquer, s'est élevé "à 300 millions de dollars maximum", de source proche du dossier.

Credit Agricole, Dexia, Natixis, Societe Generale : la première banque suisse UBS, fortement malmenée par la crise des crédits à risque, a annoncé s'attendre à un "faible bénéfice" au troisième trimestre, et anticipe pour l'année suivante un exercice "globalement rentable".

Axa, CNP Assurances : un assureur majeur est sur le point de faire faillite aux Etats-Unis, a indiqué mercredi le chef du groupe démocrate au Sénat Harry Reid, citant les propos rapportés par l'un de ses collègues.

Plusieurs intervenants à Wall Street, interrogés par l'AFP, ont indiqué n'avoir entendu aucune rumeur de marché sur l'éventuelle défaillance d'un gros assureur. Plusieurs entreprises importantes du secteur sont toutefois organisées sous forme mutualiste et ne sont pas cotées en Bourse.

Peugeot, Renault : le marché automobile américain s'est effondré en septembre aux Etats-Unis, avec un recul de 26,6% sur son niveau d'un an, alors que l'intensification de la crise pousse les consommateurs à repousser leurs gros achats et les banques à refuser des crédits.

Nexity, Klepierre : Nicolas Sarkozy a détaillé mercredi une série de mesures pour soutenir la construction de logements en France, annonçant notamment que l'Etat allait racheter à un prix décoté plus de 30.000 logements dont les travaux n'ont pas été lancés faute de certitude sur les ventes.

Sodexo a racheté Score Groupe, "l'un des principaux acteurs indépendants des services de restauration en France", jusqu'ici détenu par le fonds Abénex Capital.

Latecoere a vu son bénéfice opérationnel chuter de 46% au premier semestre du fait de l'échec des négociations pour la reprise de deux sites d'Airbus, et a confirmé mercredi qu'il attend un bénéfice net légèrement positif pour l'exercice.
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