Menu
Search
Mercredi 24 Avril 2024
S'abonner
close
Mercredi 24 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2004

Le CAC soutenue par la perspective de nouveaux plans

La Bourse de Paris restait en nette hausse lundi en fin de matinée, le CAC 40 gagnant 3,90%, soutenue par le plan d'aide à Citigroup et les plans de relance qui se profilent aux Etats-Unis comme en Europe.

Le CAC soutenue par la perspective de nouveaux plans
Le CAC 40 gagnant 3,90%, soutenue par le plan d'aide à Citigroup et les plans de relance qui se profilent aux Etats-Unis comme en Europe. (Photo : AFP)
A 11h07 (10h07 GMT), l'indice vedette prenait 112,26 points à 2.993,12 points, dans un volume d'échanges de 1,220 milliard d'euros. Dans la matinée, il était brièvement passé au-dessus des 3.000 points.

Vendredi, il avait plongé de 3,33% à 2.881,26 points après trois séances calamiteuses. C'est jeudi que le CAC 40 a clôturé pour la première fois depuis cinq et demi sous la barre des 3.000 points.

Londres progressait de 4,0%, Francfort de 3,11% et l'Eurostoxx 50 de 3,25%.

Ce rebond est dû à l'enthousiasme suscité par les différents plans qui semblent s'annoncer, mais il peut également être considéré comme mécanique, le CAC reprenant des couleurs après plusieurs séances de baisses.

Le marché a commencé lundi par réagir positivement à l'annonce d'un plan d'aide au géant bancaire américain Citigroup. Ce dispositif lui apporte notamment une garantie de plus de 300 milliards de dollars sur ses actifs contre une entrée dans son capital.

Il était porté ensuite par la perspective que le Président élu des Etats-Unis, Barack Obama, annonce un plan de relance en fin de journée. Selon le Washington Post, ce programme pourrait se monter à 700 milliards de dollars sur deux ans, soit l'un des plans de relance les plus massifs depuis le New Deal de Franklin Delano Roosevelt.

Au Royaume-Uni, le Premier ministre Gordon Brown a défendu l'adoption d'un plan de relance budgétaire pour l'économie britannique et a plaidé une nouvelle fois pour une action coordonnée entre les Etats-Unis et l'Europe.

En France enfin, le Président Nicolas Sarkozy recevait son homologue allemande Angela Merkel et devait tenter de la convaincre de s'engager dans un plan de relance économique destiné à l'ensemble de l'Union européenne (UE).

Ces perspectives intervenaient alors que deux nouveaux indicateurs moins bons que prévu ont été publiés en Europe.

Le climat des affaires en Allemagne, mesuré par le baromètre de confiance Ifo, est tombé en novembre à 85,8 points. Les commandes industrielles dans la zone euro ont quant à elles diminué de 3,9% en septembre comparé à août.

Du côté des valeurs, Sanofi-Aventis tient le haut de l'indice (+8,45% à 42,09 euros). Morgan Stanley a relevé sa recommandation sur le titre à "surpondérer", contre "neutre" auparavant, estimant que "l'arrivée du nouveau directeur général va permettre des réductions de coûts".

Les banques évoluent en ordre dispersé. Crédit Agricole prend 2,47% à 7,05 euros et Natixis 9,92% à 1,41 euros. Dexia perd 2,79% à 3,10 euros, BNP Paribas 4,29% à 34,43 euros et Société Générale 5,09% à 26,12 euros.

Les automobiles profitent du rebond du marché, en dépit des inquiétudes sur leur homologue américaine General Motors : Renault progresse de 4,83% à 15,41 euros et Peugeot de 2,50% à 12,50 euros.
Lisez nos e-Papers