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Le Maroc considéré parmi les pays les plus vulnérables

Le Royaume du Maroc a réitéré, à Poznan (Pologne), sa détermination à contribuer à l'effort international en matière de lutte contre les effets du changement climatique.

Le Maroc considéré parmi les pays les plus vulnérables
Des mesures d'atténuation et d'adaptation dans les pays en développement par la mobilisation de ressources financières nouvelles. (Photo : www.esj-lille.fr)
Intervenant, au nom du Maroc, devant la 14e conférence des parties à la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, Jamal Mahfoud, secrétaire général du département de l'Environnement a affirmé que «le Maroc, qui est considéré parmi les pays les plus vulnérables aux changements climatiques, a œuvré à la mise en place de structures destinées à prendre en charge les aspects transversaux de ces changements et la mise en œuvre de plusieurs programmes en matière d'adaptation et d'atténuation».

A cet effet, plusieurs actions ont été lancées pour promouvoir un développement économique propre, a-t-il dit, précisant que le cadre réglementaire a ainsi été renforcé par la promulgation de lois sur la lutte contre la pollution de l'air, la gestion des déchets et les études d'impact, de même qu'un projet de loi cadre sur l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables se trouve actuellement dans un état avancé d'adoption.

D'autres mesures sont en cours de mise en place afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et contribuer, par conséquent, à l'effort global de lutte contre le réchauffement, a ajouté M. Mahfoud, notant qu'au niveau de l'adaptation, préoccupation majeure du Maroc, plusieurs actions ont été entreprises, dont la poursuite de programmes de mobilisation des ressources en eau, la préservation de la qualité de l'eau, le développement de la recharge artificielle des nappes et l'élaboration d'une stratégie nationale pour la réduction des risques de catastrophes.

Pour M. Mahfoud, «la nature et l'ampleur des problèmes sont telles que l'action nationale ne suffit pas, car les pays et les régions pris individuellement ne sauraient relever les défis que ces phénomènes leur imposent sans une coopération internationale, globale et résolument engagée».

Rappelant que la dernière réunion de Bali a démontré la volonté de la communauté internationale de faire de réels progrès en matière de lutte contre le dérèglement climatique, il a précisé que le nouvel Accord climatique «devrait être solidaire, répondant aux intérêts des uns et des autres, mais garantissant une mise en œuvre intégrale, effective et durable de la Convention».

Il devrait également, a affirmé M. Mahfoud, traduire l'appui de la communauté internationale aux mesures d'atténuation et d'adaptation dans les pays en développement par la mobilisation de ressources financières nouvelles, prévisibles et durables, le renforcement des capacités et le transfert de technologie.

A cet effet, il a recommandé «la mise en place d'un fonds multilatéral sur les technologies climatiques, susceptibles de faciliter l'accès aux technologies et de pallier les contraintes liées aux droits de propriété intellectuelle».

Et de conclure que «le nouveau régime climatique devrait prévoir une opérationnalisation du fonds d'adaptation et un accès direct à ses ressources, traduisant ainsi une architecture financière nouvelle, additionnelle, prévisible et équitable».

La délégation marocaine à cette Conférence, qui s'est déroulée les 12 et 13 décembre à Poznan, comprenait également Abdelilah Qaisy, chargé d'affaires ad intérim de l'Ambassade du Maroc à Varsovie ainsi que des représentants du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, du ministère de l'Equipement et du transport, du département du Tourisme et du secrétariat d'Etat chargé de l'Eau et de l'Environnement.
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