Connexion
Ce bilan a été annoncé lors de la réunion du directoire du Crédit Agricole du Maroc tenue mercredi à Rabat, sous la présidence du Premier ministre, Abbas El Fassi, indique un communiqué de la Primature.
En ouverture de cette réunion, le Premier ministre a rappelé l'augmentation que connaissent les prix des denrées alimentaires depuis près d'une année et la volatilité des marchés financiers, ce qui complique la situation particulièrement pour les pays en développement.
Cette situation, a-t-il souligné, constitue un tournant pour le secteur agricole appelé, plus que jamais, à assurer la sécurité alimentaire et à préserver les ressources naturelles, grâce à la production de biocarburants qui confèrent une plus grande importance stratégique à ce secteur.
Le Premier ministre a noté que le secteur agricole au Maroc, qui a connu un développement indéniable grâce aux efforts déployés depuis l'indépendance -en particulier la politique des barrages initiée par feu S.M. Hassan II- est confronté actuellement à des obstacles, la plupart de nature structurelle, à savoir le déficit hydrique, le morcellement des terres, l'insuffisance des financements et la volatilité des marchés.
La nouvelle stratégie gouvernementale pour le développement du secteur agricole, a-t-il considéré, permettra de mobiliser les ressources disponibles et de fructifier les potentialités existantes dans le but de relever les grands défis, garantir la sécurité alimentaire, rendre plus compétitive cette activité, améliorer le revenu des employés et préserver les ressources naturelles pour un développement durable.
Le Premier ministre a précisé que cette stratégie, baptisée "Plan du Maroc vert", prendra en compte les atouts du secteur et les opportunités offertes aux produits agricoles tant au niveau du marché intérieur qu'extérieur, relevant qu'elle sera concrétisée à travers de vastes programmes portant sur les principales cultures et l'ensemble des régions agricoles en vue de mobiliser les investissements privés et publics pour augmenter la productivité et développer l'agro-industrie.
M. El Fassi a, d'autre part, souligné que le CAM ne ménage aucun effort en vue de trouver une solution qui répond aux exigences du service public visant le financement du secteur agricole, avec l'application des règles de vigilance requises en la matière.
Il a, dans ce sens, rappelé que la convention signée dernièrement entre l'Etat et le CAM, sous la présidence effective de S.M. le Roi, a pour objectif la création d'une société de financement au profit des agriculteurs, surtout les petits d'entre eux, précisant que ce projet est sur la bonne voie et requiert la prise de toutes les dispositions nécessaires pour le traduire dans les faits, en perspective de la prochaine saison agricole.
Selon un exposé présenté lors de cette réunion par le président du Directoire du CAM, Tarik Sijilmassi, cet établissement a réalisé en 2007 un résultat net positif de 271 millions de dirhams, soit une hausse de 84% par rapport à 2006.
Il a été aussi signalé que le taux d'exécution du budget a atteint 1,29 milliard de dirhams (77%) et les recettes ont connu une hausse de 15% (45,5 milliards de dirhams), tandis que le coût des ressources a enregistré une diminution de 1,82% et les crédits sains ont été de l'ordre de 81 pc.
Dans le but d'appuyer le secteur agricole et encourager les activités génératrices de revenus dans le monde rural, il a été procédé au renforcement du réseau de la Fondation "Ardi" pour les micro-crédits qui a accordé en 2007 des prêts totalisant 145 millions de dirhams, a ajouté M. Sijilmassi.
Pour une meilleure couverture territoriale, a-t-il poursuivi, le CAM a décidé d'élargir le réseau de ses agences pour atteindre le nombre de 377, se plaçant ainsi à la 3ème position à l'échelle du système bancaire national.
Ont assisté à cette réunion, notamment le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch, des représentants du ministère de l'Economie et des Finances et des cadres du CAM.
En ouverture de cette réunion, le Premier ministre a rappelé l'augmentation que connaissent les prix des denrées alimentaires depuis près d'une année et la volatilité des marchés financiers, ce qui complique la situation particulièrement pour les pays en développement.
Cette situation, a-t-il souligné, constitue un tournant pour le secteur agricole appelé, plus que jamais, à assurer la sécurité alimentaire et à préserver les ressources naturelles, grâce à la production de biocarburants qui confèrent une plus grande importance stratégique à ce secteur.
Le Premier ministre a noté que le secteur agricole au Maroc, qui a connu un développement indéniable grâce aux efforts déployés depuis l'indépendance -en particulier la politique des barrages initiée par feu S.M. Hassan II- est confronté actuellement à des obstacles, la plupart de nature structurelle, à savoir le déficit hydrique, le morcellement des terres, l'insuffisance des financements et la volatilité des marchés.
La nouvelle stratégie gouvernementale pour le développement du secteur agricole, a-t-il considéré, permettra de mobiliser les ressources disponibles et de fructifier les potentialités existantes dans le but de relever les grands défis, garantir la sécurité alimentaire, rendre plus compétitive cette activité, améliorer le revenu des employés et préserver les ressources naturelles pour un développement durable.
Le Premier ministre a précisé que cette stratégie, baptisée "Plan du Maroc vert", prendra en compte les atouts du secteur et les opportunités offertes aux produits agricoles tant au niveau du marché intérieur qu'extérieur, relevant qu'elle sera concrétisée à travers de vastes programmes portant sur les principales cultures et l'ensemble des régions agricoles en vue de mobiliser les investissements privés et publics pour augmenter la productivité et développer l'agro-industrie.
M. El Fassi a, d'autre part, souligné que le CAM ne ménage aucun effort en vue de trouver une solution qui répond aux exigences du service public visant le financement du secteur agricole, avec l'application des règles de vigilance requises en la matière.
Il a, dans ce sens, rappelé que la convention signée dernièrement entre l'Etat et le CAM, sous la présidence effective de S.M. le Roi, a pour objectif la création d'une société de financement au profit des agriculteurs, surtout les petits d'entre eux, précisant que ce projet est sur la bonne voie et requiert la prise de toutes les dispositions nécessaires pour le traduire dans les faits, en perspective de la prochaine saison agricole.
Selon un exposé présenté lors de cette réunion par le président du Directoire du CAM, Tarik Sijilmassi, cet établissement a réalisé en 2007 un résultat net positif de 271 millions de dirhams, soit une hausse de 84% par rapport à 2006.
Il a été aussi signalé que le taux d'exécution du budget a atteint 1,29 milliard de dirhams (77%) et les recettes ont connu une hausse de 15% (45,5 milliards de dirhams), tandis que le coût des ressources a enregistré une diminution de 1,82% et les crédits sains ont été de l'ordre de 81 pc.
Dans le but d'appuyer le secteur agricole et encourager les activités génératrices de revenus dans le monde rural, il a été procédé au renforcement du réseau de la Fondation "Ardi" pour les micro-crédits qui a accordé en 2007 des prêts totalisant 145 millions de dirhams, a ajouté M. Sijilmassi.
Pour une meilleure couverture territoriale, a-t-il poursuivi, le CAM a décidé d'élargir le réseau de ses agences pour atteindre le nombre de 377, se plaçant ainsi à la 3ème position à l'échelle du système bancaire national.
Ont assisté à cette réunion, notamment le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch, des représentants du ministère de l'Economie et des Finances et des cadres du CAM.
