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S'exprimant à Vienne devant le Conseil de développement industriel de l'Organisation des Nations unies pour le développement industrielle (Onudi), M. Zniber a mis en relief les évaluations du Maroc sur les conséquences et l'impact de la crise énergétique et alimentaire mondiale sur le développement industriel, en particulier dans les pays du Sud.
La délégation marocaine a, en particulier, convié l'Onudi à s'impliquer davantage en matière de développement et de vulgarisation des énergies renouvelables, a-t-il indiqué.
Auparavant, le directeur général de l'Onudi, Kandeh Yumkella, dans son rapport au Conseil, a gravement mis en garde contre l'envolée inconsidérée du prix des matières énergétiques et de la spéculation sur les produits alimentaires de base, estimant que la crise actuelle est de caractère durable et aura des prolongements extrêmement dommageables sur les pays les moins développés.
M. Yumkella a, à cet égard, appelé à une mobilisation générale et totale au niveau international pour juguler les effets de cette crise, en indiquant que l'Onudi s'impliquera de toute sa force pour assurer le transfert des technologies nécessaires afin d'assurer le développement agricole qualitatif nécessaire dans les pays du Sud, particulièrement dans le secteur agro-industriel.
Selon un communiqué de la Mission permanente du Royaume du Maroc auprès des Organisations internationales à Vienne, M. Zniber a estimé que la réussite de toute stratégie de développement industriel dépend en grande partie de la lutte contre les déséquilibres économiques mondiaux, en particulier la réforme des règles commerciales multilatérales qui jouent encore beaucoup en défaveur des pays en développement.
Les rapports des institutions internationales sont, en effet, unanimes sur le fait que l'aide publique au développement a considérablement diminué, t-il indiqué, précisant que cette aide, en provenance des 22 principaux pays donateurs, a chuté de 8,4 % en 2007, à 103,7 milliards dollars, ce qui conforte les appréhensions et les doutes concernant la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en 2015, a-t-il relevé.
La délégation marocaine, a souligné M. Zniber, encourage l'Onudi en collaboration avec les autres Organisations internationales concernées à continuer dans le cadre de son mandat à £uvrer pour le renforcement des capacités d'adaptation des pays en développement pour faire face à ces phénomènes et répondre avec plus d'efficacité aux priorités nationales de développement industriel.
Le Maroc reste aujourd'hui un espace de concrétisation de la coopération dans sa dimension Sud-Sud, a affirmé M. Zniber, rappelant, à cet égard, que le directeur général de l'Onudi avait déclaré, lors de sa visite dans le Royaume, que "le Maroc peut devenir une référence en matière de coopération Sud-Sud".
Le Royaume, a-t-il en outre noté, a mis en place, avec nombre de ses partenaires dans la région des cadres juridiques le plus souvent très étoffés, assortis de plans d'action concrets et ambitieux, plaidant pour des partenariats industriels durables visant le renforcement des capacités productives et la promotion de l'investissement, générateur d'emplois et de richesses.
La délégation marocaine a, à cet égard, salué l'initiative de la création par l'Onudi de centres régionaux pour la coopération industrielle Sud-Sud (en Inde et en Chine) et encourage les discussions engagées pour la création de centres similaires dans d'autres pays, a-t-il ajouté.
Le Maroc est membre du Conseil du développement industriel où il a été réélu consécutivement à quatre reprises. Le Royaume a également présidé les travaux de la 12e session de la Conférence générale de l'Organisation, tenue en décembre dernier à Vienne.
La délégation marocaine a, en particulier, convié l'Onudi à s'impliquer davantage en matière de développement et de vulgarisation des énergies renouvelables, a-t-il indiqué.
Auparavant, le directeur général de l'Onudi, Kandeh Yumkella, dans son rapport au Conseil, a gravement mis en garde contre l'envolée inconsidérée du prix des matières énergétiques et de la spéculation sur les produits alimentaires de base, estimant que la crise actuelle est de caractère durable et aura des prolongements extrêmement dommageables sur les pays les moins développés.
M. Yumkella a, à cet égard, appelé à une mobilisation générale et totale au niveau international pour juguler les effets de cette crise, en indiquant que l'Onudi s'impliquera de toute sa force pour assurer le transfert des technologies nécessaires afin d'assurer le développement agricole qualitatif nécessaire dans les pays du Sud, particulièrement dans le secteur agro-industriel.
Selon un communiqué de la Mission permanente du Royaume du Maroc auprès des Organisations internationales à Vienne, M. Zniber a estimé que la réussite de toute stratégie de développement industriel dépend en grande partie de la lutte contre les déséquilibres économiques mondiaux, en particulier la réforme des règles commerciales multilatérales qui jouent encore beaucoup en défaveur des pays en développement.
Les rapports des institutions internationales sont, en effet, unanimes sur le fait que l'aide publique au développement a considérablement diminué, t-il indiqué, précisant que cette aide, en provenance des 22 principaux pays donateurs, a chuté de 8,4 % en 2007, à 103,7 milliards dollars, ce qui conforte les appréhensions et les doutes concernant la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en 2015, a-t-il relevé.
La délégation marocaine, a souligné M. Zniber, encourage l'Onudi en collaboration avec les autres Organisations internationales concernées à continuer dans le cadre de son mandat à £uvrer pour le renforcement des capacités d'adaptation des pays en développement pour faire face à ces phénomènes et répondre avec plus d'efficacité aux priorités nationales de développement industriel.
Le Maroc reste aujourd'hui un espace de concrétisation de la coopération dans sa dimension Sud-Sud, a affirmé M. Zniber, rappelant, à cet égard, que le directeur général de l'Onudi avait déclaré, lors de sa visite dans le Royaume, que "le Maroc peut devenir une référence en matière de coopération Sud-Sud".
Le Royaume, a-t-il en outre noté, a mis en place, avec nombre de ses partenaires dans la région des cadres juridiques le plus souvent très étoffés, assortis de plans d'action concrets et ambitieux, plaidant pour des partenariats industriels durables visant le renforcement des capacités productives et la promotion de l'investissement, générateur d'emplois et de richesses.
La délégation marocaine a, à cet égard, salué l'initiative de la création par l'Onudi de centres régionaux pour la coopération industrielle Sud-Sud (en Inde et en Chine) et encourage les discussions engagées pour la création de centres similaires dans d'autres pays, a-t-il ajouté.
Le Maroc est membre du Conseil du développement industriel où il a été réélu consécutivement à quatre reprises. Le Royaume a également présidé les travaux de la 12e session de la Conférence générale de l'Organisation, tenue en décembre dernier à Vienne.
