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L'institutionnalisation reflète la confiance régnant entre gouvernement et partenaires

Le Premier ministre, Abbas El Fassi, a souligné, lundi à Rabat, que l'institutionnalisation du dialogue social reflète la confiance régnant entre le gouvernement et les partenaires socio-économiques et la tendance saine sur laquelle est engagée la concertation entre les différentes acteurs de production.

L'institutionnalisation reflète la confiance régnant entre gouvernement et partenaires
Le Premier ministre, Abbas El Fassi.
Dans une allocution à l'ouverture du deuxième round du dialogue social, M. El Fassi a affirmé que le gouvernement aspire à ce que ces échanges traduisent la volonté commune de consacrer davantage la culture de dialogue à travers des engagements contractuels, selon un échéancier bien défini et un package de dispositions précises et d'engagements mutuels clairs.

Selon un communiqué de la Primature, cette orientation sera renforcée par la création du Conseil économique et social, auquel a appelé S.M. le Roi, en vue de garantir la participation des acteurs économiques et sociaux, dans un cadre institutionnel, à la proposition de politiques économiques et sociales dans ce domaine et à la mise en place d'un cadre permanent de dialogue social responsable.

Le Premier ministre a révélé que le gouvernement se penche sur la prise de mesures de nature à promouvoir la classe moyenne en incluant cette orientation dans ses différentes politiques publiques, dans le but de renforcer la place de cette catégorie sociale pour en faire la base de la stabilité et un pilier d'une société équilibrée et solidaire.

Il a fait part de la détermination du gouvernement à poursuivre la mise à niveau sociale et économique en vue d'améliorer la situation des classes à revenu limité et à cerner les facteurs de précarité et de pauvreté, rappelant à ce propos l'adoption lors d'un précédent Conseil de gouvernement de textes visant la promotion des conditions de plusieurs catégories de fonctionnaires.

En réponse aux demandes et observations déjà formulées par les partenaires lors du dernier round de négociations, le Premier ministre a réaffirmé que le gouvernent s'attelle, outre la mise au point d'une panoplie de dispositions et mesures portant sur l'amélioration des relations professionnelles entre secteurs public et privé, à l'élaboration de textes juridiques destinés à renforcer la législation du travail, les libertés et droits syndicaux, à développer les mécanismes de protection sociale des salariés et à réformer le statut de la fonction publique.

De son côté, le ministre de l'Economie et des Finances, Slaheddine Mezouar a présenté, dans son exposé, les grandes lignes du projet de loi de finances 2009, s'attardant à cet égard sur la conjoncture économique internationale et ses incidences sur les économies mondiales.

Le taux de croissance mondiale connaîtra une certaine régression pour s'établir entre 0 et 0,2% dans les pays développés et à 6% dans les pays en développement, a-t-il souligné.

M. Mezouar a, en outre, affirmé que le gouvernement a, notamment, œuvré, en 2008, à stabiliser le rythme de croissance, en particulier à travers la préservation de l'investissement public, notant que la politique des grandes réformes a permis de maîtriser les indicateurs économiques. Ainsi, a-t-il dit, le déficit budgétaire ne dépassera pas les 2,3% et le taux d'inflation 3,5%, alors que le taux de croissance atteindra 6,8% à fin 2008.

Pour leur part, poursuit le communiqué, le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Jamal Rhmani et le ministre délégué chargé de la modernisation des secteurs publics, Mohamed Abbou ont présenté des exposés sur le déroulement du dialogue social et les textes juridiques élaborés en vue de la mise en oeuvre des engagements du gouvernement dans ce domaine.

Les leaders des centrales syndicales participant au dialogue social, à savoir l'Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT), l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), la Fédération démocratique du travail (FDT) et l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM) se sont, quant à eux, félicités que le gouvernement ait tenu ses engagements par l'institutionnalisation du dialogue social, la tenue du deuxième round de ce dialogue et la prise en compte des propositions des centrales syndicales dans l'élaboration du calendrier de ce round.

Ils ont, en outre, passé en revue les questions qui préoccupent les syndicats, appelant à en débattre dans le cadre de négociations collectives.

Par ailleurs, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), My Hafid Elalamy a réitéré l'intérêt accordé par la confédération au volet social, appelant à faire montre d'esprit de partenariat et de communication en vue de parvenir au règlement des questions à l'ordre du jour.

Ont assisté à cette réunion, les ministres de l'Intérieur, Chakib Benmoussa, de l'Economie et des Finances, Slaheddine Mezouar, de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Mme Amina Benkhadra, de la Santé, Mme Yasmina Baddou, de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch, de la Communication, porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri, de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Jamal Rhmani, de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, M. Ahmed Reda Chami, le ministre délégué chargé de la Modernisation des secteurs publics, Mohamed Abbou, la secrétaire d'Etat chargée de l'Enseignement scolaire, Mme Latifa El Abida et des représentants des départements ministériels concernés.
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