En Jordanie, si la musique électronique s'invite de plus en plus souvent dans les théâtres ou les discothèques, c'est la première fois qu'un tel concert se tenait à ciel ouvert, à la faveur d'un festival créé en 2007 au Caire.
Intrigué par les sons qui s'échappent du jardin des Beaux-Arts, situé dans le quartier historique de Jabal Luweibdeh, Samir, un trentenaire, interroge un autre jeune homme : "c'est quoi la musique électronique?".
Il avoue n'avoir jamais entendu parler de cette musique mais, après quelques morceaux, danse déjà en rythme au milieu du public.
Sur la scène encombrée de fils électriques, seuls quelques instruments sont disposés : une batterie, un clavier, une basse. Ils serviront plus tard dans la soirée aux musiciens "live". Pour les "DJs", seul un ordinateur portable et une platine suffisent.
Venus d'Egypte, de Jordanie, mais aussi de Grande-Bretagne, dix DJs ont été retenus par les organisateurs et les centres culturels français et allemand, partenaires du festival.
C'est au tour de Ramzy Lehner, l'un des six DJs venus du Caire, de rejoindre la scène, sous les drapeaux jordanien et espagnol du jardin de la Galerie nationale des Beaux-Arts.
Chaque artiste joue environ une demi-heure, de 17h00 jusqu'à bien après minuit.
"Je ne m'attendais pas à voir autant de monde et surtout autant d'ouverture d'esprit. J'ai vu des gens de tous âges se déhancher pendant que je ‘mixais'", se félicite le musicien égyptien, metteur en scène diplômé de l'université américaine du Caire.
Pourtant, parmi les "DJs" qui défilent sur scène, beaucoup font de la musique "expérimentale" très éloignée des succès commerciaux de la techno ou de la transe.
Mahmoud Refat, lui-même musicien électro, a créé en 2007 au Caire le "Festival de la musique électronique" dans sa ville du Caire. Pour cette deuxième édition, le Festival se tient en trois endroits simultanément : Alexandrie (nord de l'Egypte), Le Caire et Amman.
"Il existe de véritables scènes ‘électro' en Egypte et surtout au Liban, mais le Moyen-Orient s'ouvre petit à petit et la musique expérimentale gagne du terrain dans le monde arabe", assure Ramzy Lehner.
"D'habitude, j'écoute de la musique électro anglaise ou américaine, mais là je découvre des musiciens arabes très créatifs. Cela me fait plaisir de voir ce Festival dans mon pays avec des musiciens issus du Moyen-Orient", affirme pour sa part Muna Amareen, 22 ans, étudiante en Arts graphiques à Amman.
En dépit du caractère inédit de l'évènement, les habitués du jardin public ne semblent pas perturbés par le rythme des basses. Majoritairement en famille, des petits groupes rejoignent, amusés, le public.
Aux étudiants aux cheveux longs se mêlent des grand-mères voilées, dont les conversations en arabes se mélangent à des échanges en espagnol, français ou anglais. Tous, en revanche, tapent du pied, des mains ou secouent la tête selon le même langage.
Un ou deux policiers sont présents, mais des bénévoles font eux-mêmes le service d'ordre dans une ambiance bon enfant.
Avec la tombée de la nuit, la scène se transforme peu à peu : là où les enfants couraient et se poursuivaient en fin d'après-midi, des danseurs de tous âges et de toutes nationalités bougent en rythme sous des écrans géants.
Intrigué par les sons qui s'échappent du jardin des Beaux-Arts, situé dans le quartier historique de Jabal Luweibdeh, Samir, un trentenaire, interroge un autre jeune homme : "c'est quoi la musique électronique?".
Il avoue n'avoir jamais entendu parler de cette musique mais, après quelques morceaux, danse déjà en rythme au milieu du public.
Sur la scène encombrée de fils électriques, seuls quelques instruments sont disposés : une batterie, un clavier, une basse. Ils serviront plus tard dans la soirée aux musiciens "live". Pour les "DJs", seul un ordinateur portable et une platine suffisent.
Venus d'Egypte, de Jordanie, mais aussi de Grande-Bretagne, dix DJs ont été retenus par les organisateurs et les centres culturels français et allemand, partenaires du festival.
C'est au tour de Ramzy Lehner, l'un des six DJs venus du Caire, de rejoindre la scène, sous les drapeaux jordanien et espagnol du jardin de la Galerie nationale des Beaux-Arts.
Chaque artiste joue environ une demi-heure, de 17h00 jusqu'à bien après minuit.
"Je ne m'attendais pas à voir autant de monde et surtout autant d'ouverture d'esprit. J'ai vu des gens de tous âges se déhancher pendant que je ‘mixais'", se félicite le musicien égyptien, metteur en scène diplômé de l'université américaine du Caire.
Pourtant, parmi les "DJs" qui défilent sur scène, beaucoup font de la musique "expérimentale" très éloignée des succès commerciaux de la techno ou de la transe.
Mahmoud Refat, lui-même musicien électro, a créé en 2007 au Caire le "Festival de la musique électronique" dans sa ville du Caire. Pour cette deuxième édition, le Festival se tient en trois endroits simultanément : Alexandrie (nord de l'Egypte), Le Caire et Amman.
"Il existe de véritables scènes ‘électro' en Egypte et surtout au Liban, mais le Moyen-Orient s'ouvre petit à petit et la musique expérimentale gagne du terrain dans le monde arabe", assure Ramzy Lehner.
"D'habitude, j'écoute de la musique électro anglaise ou américaine, mais là je découvre des musiciens arabes très créatifs. Cela me fait plaisir de voir ce Festival dans mon pays avec des musiciens issus du Moyen-Orient", affirme pour sa part Muna Amareen, 22 ans, étudiante en Arts graphiques à Amman.
En dépit du caractère inédit de l'évènement, les habitués du jardin public ne semblent pas perturbés par le rythme des basses. Majoritairement en famille, des petits groupes rejoignent, amusés, le public.
Aux étudiants aux cheveux longs se mêlent des grand-mères voilées, dont les conversations en arabes se mélangent à des échanges en espagnol, français ou anglais. Tous, en revanche, tapent du pied, des mains ou secouent la tête selon le même langage.
Un ou deux policiers sont présents, mais des bénévoles font eux-mêmes le service d'ordre dans une ambiance bon enfant.
Avec la tombée de la nuit, la scène se transforme peu à peu : là où les enfants couraient et se poursuivaient en fin d'après-midi, des danseurs de tous âges et de toutes nationalités bougent en rythme sous des écrans géants.