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Aucun dossier du foncier n'a été traité hors de la procédure

L'ancien Premier ministre, Driss Jettou a affirmé qu'"aucun dossier d'investissement dans le domaine du foncier n'a été traité hors de la procédure prévue par la loi", précisant que "tous les promoteurs étaient égaux devant la loi et devaient tous suivre les mêmes procédures administratives".

Aucun dossier du foncier n'a été traité hors de la procédure
Driss Jettou, ancien Premier ministre. (Photo : upload.wikimedia.org)
Lors d'une rencontre avec la presse, mardi à Rabat, consacrée principalement à la gestion par son gouvernement du foncier de l'Etat, M. Jettou a expliqué l'approche adoptée pour la mobilisation du foncier public qui, selon lui, avait pour objectif de promouvoir l'économie marocaine, particulièrement au niveau de trois secteurs vitaux: l'habitat, le tourisme et l'industrie.

Les investissements, dont le montant dépasse les 200 millions de DH, a-t-il indiqué, font l'objet d'un traitement spécial au niveau central de l'Etat "pour les faire bénéficier des avantages particuliers: réduction de TVA, terrains offerts ou à des prix compétitifs, etc. (selon la Charte des investissements de 1995)".

"Tous les dossiers sont passés au filtre de la commission des investissements et les débats ont été à chaque fois longs et intenses, quelle que soit la nature de l'investissement. L'opérateur n'est pas obligé de passer ce grand oral s'il ne demande aucun avantage à l'Etat", a ajouté M. Jettou, dont les propos ont été relayés jeudi par la presse nationale.

Evoquant le bien-fondé de la vente de terrains à 50 ou à 100 DH/M2, l'ancien Premier ministre a souligné que "l'ambition de l'Etat était de résoudre rapidement le problème du logement et de l'habitat insalubre. Pour les secteurs touristique et industriel, il était également question de donner un coup de pouce significatif pour favoriser le décollage de ces deux secteurs stratégiques".

Selon lui, il était impossible de passer de 40.000 à 200.000 logements en un laps de temps, sans la mobilisation de terrains, soulignant que la cession de terrains se faisait dans la transparence totale et que "tous les promoteurs étaient égaux devant la loi".

S'agissant du choix des terrains, M. Jettou a affirmé que "tous les grands promoteurs immobiliers nationaux savent minutieusement la topographie du patrimoine foncier et disposent d'une réserve foncière importante, achetée au privé".

L'ancien Premier ministre a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de "tirer les enseignements du débat actuel", soulignant que "le système est forcément perfectible mais l'Etat ne doit en aucun cas faire marche arrière s'agissant de sa politique d'encouragement à l'investissement ou de stabilisation des prix".

"Les terrains n'ont de valeur que par les projets qu'ils abritent et, au Maroc, le foncier, ce n'est pas cela qui manque", a-t-il dit.

Il a également appelé les promoteurs immobiliers à s'intéresser plus au moyen standing et à viser une autre frange de la société, jusque là ignorée par les projets immobiliers, à savoir la classe moyenne. "Ces projets constitueront bientôt l'avenir de l'immobilier au Maroc", a-t-il estimé.
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