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Les participants à cette manifestation, tenue sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, ont affirmé que le renforcement des prérogatives de la région dans la planification stratégique et son incitation à l'initiative dans le domaine des coopérations décentralisées (entre régions de différents pays) sont des mesures impératives à même de permettre à ces instances locales de réussir les enjeux du développement et relever les défis de la mondialisation.
Pour attester du rôle croissant de la région au niveau économique, Mario Pezzini, directeur adjoint de l'Organisation de la coopération et du développement économique (OCDE), a relevé que plus de 47% du PIB est réalisé par les régions dans les pays en développement.
Une région aux compétences étendues est le meilleur moyen de réussir un développement local intégré à la condition de la consécration de la bonne gouvernance et un rôle d'accompagnement de l'Etat veillant à intervenir en cas de dysfonctionnement et à assurer le renforcement des compétences locales pour une meilleure qualité des prestations.
Les politiques de développement qui optent pour la concentration et l'encouragement des pôles dominants s'accompagnent inéluctablement par l'émergence des disparités territoriales et leurs corollaires de problèmes sociaux difficiles à gérer, a-t-il dit.
Et de soutenir, à cet égard, que plusieurs études ont largement démontré que la plupart des mégapoles de plus de 6 millions d'habitants souffrent généralement d'une régression des prestations et services avec une hausse des taux du chômage et de la pauvreté.
Compte tenu de ce constat, l'OCDE a tenu à orienter, durant la dernière décennie, sa politique vers le soutien aux politiques du développement local.
Pour réussir ce choix, l'organisation a mis sur pied plusieurs mesures qui consistent à encourager une coordination centrale pour organiser les stratégies locales, à créer un fonds central pour mobiliser leurs financement, en plus des multiples actions pour asseoir les principes d'une bonne gouvernance locale transparente et ouverte sur la société civile.
Pour sa part, la commissaire européenne à la politique régionale, Mme Danuta Hubner, a affirmé qu'à défaut de régions dynamiques et entreprenantes, il serait difficile de faire face aux défis de la mondialisation ou de tirer profit des opportunités qu'elle génère.
La rencontre de Tanger a pour objectif d'initier un réseau international des régions pour stimuler des coopérations décentralisées mettant directement en oeuvre les acteurs locaux des pays du Nord et du Sud pour des objectifs communs de développement territorial durable.
La communauté européenne est disposée à partager ses expériences dans le développement régional intégré avec les pays de la rive sud désireux de passer d'un développement sectoriel centralisé vers une approche contractuelle du développement territorial, a-t-elle assuré.
Et de souligner que le Maroc offre un exemple édifiant en matière de coopération décentralisée impliquant directement des régions des deux rives de la méditerranée. Une coopération qui porte notamment sur des projets de développement local intégré et la promotion des pratiques de bonne gouvernance dans la gestion des affaires locales, a-t-elle précisé.
M. Claudio Martini, président de la région Toscane (France) et président de la Conférence des régions périphériques maritimes (CRPM), a abondé dans le même sens, citant l'exemple de la région de Tanger-Tétouan qui a conclu plusieurs projets pilotes de coopération et de partenariat avec des régions d'Espagne, d'Italie et de France.
Le gouverneur coordonnateur de l'Initiative nationale de développement humain (INDH), Aziz Dadès a présenté un exposé sur l'expérience du Maroc dans le domaine du développement local intégré à travers cette grande initiative nationale qui focalise son action sur la lutte contre la pauvreté dans les zones défavorisées dans les milieux rural et urbain.
L'initiative, qui vise en premier lieu l'encouragement des activités génératrices de revenus, a bénéficié à près de 3 millions de personnes depuis son lancement il y'a trois ans.
L'INDH, fondée sur une approche participative et de partenariat entre les acteurs locaux, a permis de financer plus de 12.000 projets sociaux et la mise sur pied de 16 programmes régionaux de lutte contre la précarité, a rappelé M. Dadès.
Dans le cadre des échanges d'expériences entre les régions participantes, la première journée de cette manifestation a été marquée par la présentation des expériences et orientations de plusieurs pays en matière de développement local.
Des élus et des présidents d'instances régionales du Brésil, de l'Uruguay, du Liban ont évoqué leurs stratégies de développement régional, les partenariats initiés avec les institutions internationales de soutien au développement, les aléas rencontrés lors de l'exécution de différents programmes et les aspirations pour une coopération internationale efficiente et aux résultats tangibles pour les populations locales.
La rencontre de Tanger connaît la participation de responsables politiques, des parlementaires, des élus locaux et membres d'associations représentant près de 500 régions de 64 pays.
La manifestation, baptisée "2e convention internationale pour une approche territoriale du développement", intervient après une première rencontre organisée en mars 2007 à Marseille (France) qui a connu un vif succès et une forte participation des instances régionales élues des quatre coins du monde.
Le grand mess des régions à Tanger est organisé par la région Tanger-Tétouan en collaboration avec la région française Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), le Forum global des associations des régions (Fogar), la Conférence des régions périphériques maritimes d'Europe (CRPM) et du Programme de l'Onupour le développement (Pnud).
Le rendez-vous de Tanger connaît également la participation de plusieurs responsables d'organisations internationales comme le Pnud et le Pnue, ou régionales comme l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), la Banque ouest africaine de développement (Baod) ainsi que de nombreux présidents de régions marocaines et des élus locaux.
Pour attester du rôle croissant de la région au niveau économique, Mario Pezzini, directeur adjoint de l'Organisation de la coopération et du développement économique (OCDE), a relevé que plus de 47% du PIB est réalisé par les régions dans les pays en développement.
Une région aux compétences étendues est le meilleur moyen de réussir un développement local intégré à la condition de la consécration de la bonne gouvernance et un rôle d'accompagnement de l'Etat veillant à intervenir en cas de dysfonctionnement et à assurer le renforcement des compétences locales pour une meilleure qualité des prestations.
Les politiques de développement qui optent pour la concentration et l'encouragement des pôles dominants s'accompagnent inéluctablement par l'émergence des disparités territoriales et leurs corollaires de problèmes sociaux difficiles à gérer, a-t-il dit.
Et de soutenir, à cet égard, que plusieurs études ont largement démontré que la plupart des mégapoles de plus de 6 millions d'habitants souffrent généralement d'une régression des prestations et services avec une hausse des taux du chômage et de la pauvreté.
Compte tenu de ce constat, l'OCDE a tenu à orienter, durant la dernière décennie, sa politique vers le soutien aux politiques du développement local.
Pour réussir ce choix, l'organisation a mis sur pied plusieurs mesures qui consistent à encourager une coordination centrale pour organiser les stratégies locales, à créer un fonds central pour mobiliser leurs financement, en plus des multiples actions pour asseoir les principes d'une bonne gouvernance locale transparente et ouverte sur la société civile.
Pour sa part, la commissaire européenne à la politique régionale, Mme Danuta Hubner, a affirmé qu'à défaut de régions dynamiques et entreprenantes, il serait difficile de faire face aux défis de la mondialisation ou de tirer profit des opportunités qu'elle génère.
La rencontre de Tanger a pour objectif d'initier un réseau international des régions pour stimuler des coopérations décentralisées mettant directement en oeuvre les acteurs locaux des pays du Nord et du Sud pour des objectifs communs de développement territorial durable.
La communauté européenne est disposée à partager ses expériences dans le développement régional intégré avec les pays de la rive sud désireux de passer d'un développement sectoriel centralisé vers une approche contractuelle du développement territorial, a-t-elle assuré.
Et de souligner que le Maroc offre un exemple édifiant en matière de coopération décentralisée impliquant directement des régions des deux rives de la méditerranée. Une coopération qui porte notamment sur des projets de développement local intégré et la promotion des pratiques de bonne gouvernance dans la gestion des affaires locales, a-t-elle précisé.
M. Claudio Martini, président de la région Toscane (France) et président de la Conférence des régions périphériques maritimes (CRPM), a abondé dans le même sens, citant l'exemple de la région de Tanger-Tétouan qui a conclu plusieurs projets pilotes de coopération et de partenariat avec des régions d'Espagne, d'Italie et de France.
Le gouverneur coordonnateur de l'Initiative nationale de développement humain (INDH), Aziz Dadès a présenté un exposé sur l'expérience du Maroc dans le domaine du développement local intégré à travers cette grande initiative nationale qui focalise son action sur la lutte contre la pauvreté dans les zones défavorisées dans les milieux rural et urbain.
L'initiative, qui vise en premier lieu l'encouragement des activités génératrices de revenus, a bénéficié à près de 3 millions de personnes depuis son lancement il y'a trois ans.
L'INDH, fondée sur une approche participative et de partenariat entre les acteurs locaux, a permis de financer plus de 12.000 projets sociaux et la mise sur pied de 16 programmes régionaux de lutte contre la précarité, a rappelé M. Dadès.
Dans le cadre des échanges d'expériences entre les régions participantes, la première journée de cette manifestation a été marquée par la présentation des expériences et orientations de plusieurs pays en matière de développement local.
Des élus et des présidents d'instances régionales du Brésil, de l'Uruguay, du Liban ont évoqué leurs stratégies de développement régional, les partenariats initiés avec les institutions internationales de soutien au développement, les aléas rencontrés lors de l'exécution de différents programmes et les aspirations pour une coopération internationale efficiente et aux résultats tangibles pour les populations locales.
La rencontre de Tanger connaît la participation de responsables politiques, des parlementaires, des élus locaux et membres d'associations représentant près de 500 régions de 64 pays.
La manifestation, baptisée "2e convention internationale pour une approche territoriale du développement", intervient après une première rencontre organisée en mars 2007 à Marseille (France) qui a connu un vif succès et une forte participation des instances régionales élues des quatre coins du monde.
Le grand mess des régions à Tanger est organisé par la région Tanger-Tétouan en collaboration avec la région française Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), le Forum global des associations des régions (Fogar), la Conférence des régions périphériques maritimes d'Europe (CRPM) et du Programme de l'Onupour le développement (Pnud).
Le rendez-vous de Tanger connaît également la participation de plusieurs responsables d'organisations internationales comme le Pnud et le Pnue, ou régionales comme l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), la Banque ouest africaine de développement (Baod) ainsi que de nombreux présidents de régions marocaines et des élus locaux.
