Le Tribunal, qui a rendu son ordonnance le 6 avril, a prévu la désignation d'un expert judiciaire pour un nouvel audit et l'interdiction pour Royal Air Maroc de se retirer de la gestion d'Air Sénégal International jusqu'à la fin de la mission de l'expert judiciaire, sous peine d'une astreinte financière excessivement lourde.
Face à une situation devenue insupportable, Royal Air Maroc ne peut qu'exprimer, à nouveau, ses très vives inquiétudes et sa désillusion, ajoute le communiqué, relevant que les dirigeants de la RAM constatent que leurs partenaires sénégalais, après avoir exprimé unilatéralement leur volonté de prendre le contrôle d'Air Sénégal International, utilisent aujourd'hui la justice pour faire maintenir la compagnie au sein de ASI.
La RAM rappelle que les divergences entre les deux actionnaires d'Air Sénégal International (Royal Air Maroc et l'Etat du Sénégal) auraient aisément pu être aplanies, en leur temps, autour d'une table de négociation ou, plus simplement encore, au sein du Conseil d'administration.
La compagnie marocaine souligne qu'elle a conscience d'avoir été aux limites de ses possibilités pour préserver les activités d'ASI et d'avoir tout mis en œuvre pour que le transfert de la gestion aux partenaires sénégalais se déroule dans les meilleures conditions possibles. Et d'ajouter que les opinions publiques sénégalaise et marocaine doivent savoir que l'arrêt prévisible de l'activité d'Air Sénégal International est la conséquence inévitable de la situation de conflit créée par la partie sénégalaise qui a pris ainsi le risque inconsidéré de mettre en danger l'existence même de sa Compagnie nationale, l'emploi du personnel et les facilités de déplacement des passagers.
En parallèle, et en contradiction avec ce qui précède, les comptes d'Air Sénégal International sont toujours bloqués par l'Agence sénégalaise chargée de récupérer les taxes aéroportuaires, ce qui a pour conséquence de menacer à très court terme la continuité de l'exploitation, précise la RAM.
Face à une situation devenue insupportable, Royal Air Maroc ne peut qu'exprimer, à nouveau, ses très vives inquiétudes et sa désillusion, ajoute le communiqué, relevant que les dirigeants de la RAM constatent que leurs partenaires sénégalais, après avoir exprimé unilatéralement leur volonté de prendre le contrôle d'Air Sénégal International, utilisent aujourd'hui la justice pour faire maintenir la compagnie au sein de ASI.
La RAM rappelle que les divergences entre les deux actionnaires d'Air Sénégal International (Royal Air Maroc et l'Etat du Sénégal) auraient aisément pu être aplanies, en leur temps, autour d'une table de négociation ou, plus simplement encore, au sein du Conseil d'administration.
La compagnie marocaine souligne qu'elle a conscience d'avoir été aux limites de ses possibilités pour préserver les activités d'ASI et d'avoir tout mis en œuvre pour que le transfert de la gestion aux partenaires sénégalais se déroule dans les meilleures conditions possibles. Et d'ajouter que les opinions publiques sénégalaise et marocaine doivent savoir que l'arrêt prévisible de l'activité d'Air Sénégal International est la conséquence inévitable de la situation de conflit créée par la partie sénégalaise qui a pris ainsi le risque inconsidéré de mettre en danger l'existence même de sa Compagnie nationale, l'emploi du personnel et les facilités de déplacement des passagers.
En parallèle, et en contradiction avec ce qui précède, les comptes d'Air Sénégal International sont toujours bloqués par l'Agence sénégalaise chargée de récupérer les taxes aéroportuaires, ce qui a pour conséquence de menacer à très court terme la continuité de l'exploitation, précise la RAM.