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Citant des données du FMI, M. Lahlimi a précisé que le taux d'inflation en 2008 est resté en deçà 4% au Maroc contre 15,8% en Jordanie, 5,1% en Tunisie et 9,4% dans les pays émergents et en voie de développement.
"Les enquêtes sur les prix réalisées par le HCP ont permis un suivi régulier de l'impact de la crise sur les prix à la consommation de 385 produits et 768 variétés consommés par les ménages marocains", a souligné M. Lahlimi, dans une allocution, lue par le secrétaire général du HCP, Jamal Bourchachen lors d'une journée d'étude organisée par le HCP sur "les défis de la hausse des prix des denrées alimentaires et du développement agricole: rôle des statistiques", à l'occasion de la Journée africaine de la statistique.
Il a, dans ce sens, fait savoir que l'Indice du coût de Vie (ICV) des produits alimentaires connaîtrait une hausse de 6,8% en 2008, tirant l'inflation annuelle à un taux de 3,9%.
"L'alimentation absorbe près de 41% du budget des ménages" et les céréales, un des principaux produits touchés par la flambée des prix, représentent près de 18% des dépenses alimentaires des ménages", a-t-il précisé, rappelant que certains produits alimentaires ont connu au cours des onze premiers mois de 2008 des hausses "très significatives".
Il a cité, dans ce sens, les pâtes alimentaires (+27%), le couscous (+34,9%), l'huile d'arachide (+41,4%), la semoule (+41,7%) et le beurre industriel (+25,4%).
La crise mondiale a "contribué également à l'aggravation du déficit commercial", a affirmé le Haut commissaire au Plan, ajoutant que les importations des produits alimentaires ont augmenté de 73% en 2007 par rapport à 2006 et de 22% au cours de la période de janvier à novembre 2008 par rapport à la même période de 2007.
Par ailleurs, le HCP a procédé, dans le cadre de la mise à niveau du système statistique national, au lancement d'un "programme intégré d'opérations statistiques d'envergure nationale", a souligné M. Lahlimi, rappelant la réalisation de plusieurs enquêtes, dont les plus récentes portaient sur les niveaux de vie des ménages et le secteur informel en 2007.
Le HCP prévoit également plusieurs nouvelles opérations statistiques pour 2009, a-t-il annoncé, entre autres, le lancement de la deuxième enquête démographique et de deux enquêtes, la première sur la violence à l'égard des femmes et la seconde sur les institutions à but non-lucratif.
M. Lahlimi a, également, relevé que le HCP est en train de finaliser la mise en place d'un nouvel indice des prix à la consommation (IPC) qui sera basé sur un panier de référence élargi tenant compte des dernières données sur la structure de consommation des ménages fournies par l'enquête sur les niveaux de vie de 2007.
A propos de l'Afrique, M. Lahlimi a noté que le secteur agricole constitue une source essentielle de croissance économique et de revenus. En Afrique subsaharienne où le poids de la population rurale avoisine les 65%, l'agriculture contribue à hauteur de 17% au PIB et les exportations des produits alimentaires représentent 15% des exportations totales, a fait savoir M. Lahlimi, citant des données de la Banque mondiale.
L'agriculture en Afrique, a-t-il ajouté, reste cependant caractérisée par sa faible productivité, dans la mesure où la valeur ajoutée par travailleur dans ce secteur représente moins d'un dixième de celle d'un pays émergent, tel le Brésil.
Au cours de cette rencontre, les participants débattront de plusieurs thèmes relatifs notamment à "La crise alimentaire mondiale : origines, conséquences et perspectives", L'"évolution récente des prix des produits alimentaires au Maroc" et le "Profil de la consommation et de la dépense alimentaire des ménages marocains".
"Les enquêtes sur les prix réalisées par le HCP ont permis un suivi régulier de l'impact de la crise sur les prix à la consommation de 385 produits et 768 variétés consommés par les ménages marocains", a souligné M. Lahlimi, dans une allocution, lue par le secrétaire général du HCP, Jamal Bourchachen lors d'une journée d'étude organisée par le HCP sur "les défis de la hausse des prix des denrées alimentaires et du développement agricole: rôle des statistiques", à l'occasion de la Journée africaine de la statistique.
Il a, dans ce sens, fait savoir que l'Indice du coût de Vie (ICV) des produits alimentaires connaîtrait une hausse de 6,8% en 2008, tirant l'inflation annuelle à un taux de 3,9%.
"L'alimentation absorbe près de 41% du budget des ménages" et les céréales, un des principaux produits touchés par la flambée des prix, représentent près de 18% des dépenses alimentaires des ménages", a-t-il précisé, rappelant que certains produits alimentaires ont connu au cours des onze premiers mois de 2008 des hausses "très significatives".
Il a cité, dans ce sens, les pâtes alimentaires (+27%), le couscous (+34,9%), l'huile d'arachide (+41,4%), la semoule (+41,7%) et le beurre industriel (+25,4%).
La crise mondiale a "contribué également à l'aggravation du déficit commercial", a affirmé le Haut commissaire au Plan, ajoutant que les importations des produits alimentaires ont augmenté de 73% en 2007 par rapport à 2006 et de 22% au cours de la période de janvier à novembre 2008 par rapport à la même période de 2007.
Par ailleurs, le HCP a procédé, dans le cadre de la mise à niveau du système statistique national, au lancement d'un "programme intégré d'opérations statistiques d'envergure nationale", a souligné M. Lahlimi, rappelant la réalisation de plusieurs enquêtes, dont les plus récentes portaient sur les niveaux de vie des ménages et le secteur informel en 2007.
Le HCP prévoit également plusieurs nouvelles opérations statistiques pour 2009, a-t-il annoncé, entre autres, le lancement de la deuxième enquête démographique et de deux enquêtes, la première sur la violence à l'égard des femmes et la seconde sur les institutions à but non-lucratif.
M. Lahlimi a, également, relevé que le HCP est en train de finaliser la mise en place d'un nouvel indice des prix à la consommation (IPC) qui sera basé sur un panier de référence élargi tenant compte des dernières données sur la structure de consommation des ménages fournies par l'enquête sur les niveaux de vie de 2007.
A propos de l'Afrique, M. Lahlimi a noté que le secteur agricole constitue une source essentielle de croissance économique et de revenus. En Afrique subsaharienne où le poids de la population rurale avoisine les 65%, l'agriculture contribue à hauteur de 17% au PIB et les exportations des produits alimentaires représentent 15% des exportations totales, a fait savoir M. Lahlimi, citant des données de la Banque mondiale.
L'agriculture en Afrique, a-t-il ajouté, reste cependant caractérisée par sa faible productivité, dans la mesure où la valeur ajoutée par travailleur dans ce secteur représente moins d'un dixième de celle d'un pays émergent, tel le Brésil.
Au cours de cette rencontre, les participants débattront de plusieurs thèmes relatifs notamment à "La crise alimentaire mondiale : origines, conséquences et perspectives", L'"évolution récente des prix des produits alimentaires au Maroc" et le "Profil de la consommation et de la dépense alimentaire des ménages marocains".
