Menu
Search
Mardi 23 Avril 2024
S'abonner
close
Mardi 23 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2004

Le système bancaire marocain «se porte bien»

Le système bancaire marocain "se porte bien" confirmant sa capacité à résister aux répercussions de la crise financière mondiale, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre de l'Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar.

Le système bancaire marocain «se porte bien»
Salaheddine Mezouar, ministre de l'Economie et des Finances. (Photo : kartouch)
Le ministre, qui répondait à une question sur "la crise financière mondiale" devant la Chambre des Conseillers, a expliqué que le système bancaire marocain dispose d'atouts à même de lui permettre de faire face aux conséquences de la crise, comme en témoigne la confiance dont il jouit auprès des investisseurs et opérateurs économiques.

S'agissant des mesures prises par le gouvernement afin d'atténuer un éventuel impact de la crise sur l'économie nationale, M. Mezouar a souligné que le Maroc n' pas opté pour les programmes d'urgence, comme ce fut le cas dans d'autres pays, pour éviter tout alarmisme et préserver, de ce fait, la confiance des opérateurs.

Les mesures gouvernementales portent particulièrement sur la préservation de l'emploi, la mobilisation des liquidités nécessaires pour le maintien du crédit, la maîtrise des dépenses publiques et la protection de la demande intérieure.

L'Etat a mis en place des garanties pour mettre l'activité des entreprises à l'abri de la crise, a-t-il dit, précisant que son département a mis sur pied une cellule chargée de suivre et d'accompagner les secteurs les plus vulnérables.

Le ministre de l'Economie et des Finances a fait observer que les résultats de mars dernier ont révélé que quelques secteurs ont subi les effets de cette crise, en particulier le tourisme (-24 pc), les transferts des Marocains résidant à l'étranger et les secteurs tournés vers l'export qui ont toutefois démontré une grande capacité de résistance en comparaison avec ce qui se passe dans d'autres pays.

L'actuelle récession économique mondiale pourrait s'installer de 2 à 3 ans, a estimé le ministre, notant que tout dénouement de cette crise demeure intimement lié au règlement de la crise des subprimes.
Lisez nos e-Papers