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Réunis dans le cadre du premier Forum international sur la diversité et l'interculturalité, les participants à cette rencontre tenteront de proposer un plan d'action pour mettre en pratique les concepts d'interculturalité et du multiculturalisme.
Se tenant en pleine crise économique mondiale et en pleine résurgence des nationalismes et des sentiments communautaristes, se traduisant parfois par des manifestations de rejet de l'Autre, comme c'est le cas dans plusieurs pays européens touchés par la crise, ce forum se veut un espace de soutien aux actions visant à favoriser la cohabitation et l'interaction entre cultures.
«C'est précisément le moment idéal pour parler de dialogue, d'échange, de solidarité et d'interculturalité», a confié à la MAP l'ancien directeur général de l'Uneso, Federico Mayor Zaragoza.
Pour l'intellectuel espagnol, les citoyens et gouvernements des pays riches doivent se montrer solidaires, plus que jamais, avec «les pays pauvres et avec les plus démunis, les véritables victimes de la crise mondiale».
«Ceux qui ont provoqué ce désastre mondial en tentant de substituer les valeurs et lois du marché aux valeurs humaines, et qui à mon avis doivent être jugés pour cela, disent que ce n'est pas le moment de parler de dialogue et d'interculturalité», s'est élevé l'ancien directeur général de l'Unesco.
M. Zaragoza a appelé à une alliance mondiale contre la faim et la pauvreté et à plus de solidarité internationale avec les pays dont les populations sont touchées de plein fouet par la crise.
«Certes, les populations des pays riches vont gagner moins, mais dans d'autres régions du monde, les populations meurent carrément de faim», a-t-il relevé.
Abondant dans le même sens, le représentant de l'Espagne pour l'Alliance des civilisations, Maximo Cajal, a insisté sur l'importance d'actions concrètes et pratiques pour passer du stade du dialogue entre les cultures à celui d'interculturalité.
En effet, le premier Forum International sur la diversité et l'interculturalité veut s'ériger en une plate-forme de rencontre et de communication au service des relations interculturelles, de la diversité et de l'alliance des civilisations, à même de favoriser une dynamique de coopération concernant ces questions entre la société civile et les institutions gouvernementales.
Les organisateurs soulignent que ce cette réunion a un caractère ouvert et s'adresse aux différentes catégories d'acteurs ou d'agents du dialogue entre cultures, notamment les représentants du secteur public, aux niveaux local, national, régional et international, ceux des organismes internationaux et de la société civile, ainsi qu'aux médias. Elle s'adresse aussi aux professionnels du monde de la culture, tels que les artistes, les créateurs, les écrivains et les entrepreneurs de l'industrie culturelle.
«Alliance des civilisations et interculturalité», «Le dialogue interculturel dans le monde», «cohabitation entre cultures: quelles politiques interculturelles?», «Citoyenneté et identité: les droits dans la société interculturelle», «stratégies et politiques : la construction sociale de l'interculturalité» et «interculturalité, diversité et politique face à un monde en crise», sont les principaux axes thématiques qui seront abordés lors de ce forum qui se poursuivra jusqu'au 19 mars.
Les travaux de ce rendez-vous de réflexion se dérouleront sous forme notamment de sessions plénières, de tables rondes et d'une conférence cadre, en accord avec les axes thématiques adoptés.
Cette rencontre-débat, organisée par la mairie de Cordoue, connaît ainsi la participation Mme Assia Bensalah Alaoui, ambassadeur itinérant du Maroc qui prendra part à une séance plénière sous le thème «cohabitation entre cultures : quelles politiques culturelles ?».
D'autres intellectuels marocains participent à cette rencontre, tels Mme Nadia Benjelloun, directrice du Festival des musiques sacrées de Fès, Mme Kenza El Ghali, professeur à l'Université Mohammed-V de Rabat, et Lahcen Oulhaj, doyen de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat-Agdal.
Se tenant en pleine crise économique mondiale et en pleine résurgence des nationalismes et des sentiments communautaristes, se traduisant parfois par des manifestations de rejet de l'Autre, comme c'est le cas dans plusieurs pays européens touchés par la crise, ce forum se veut un espace de soutien aux actions visant à favoriser la cohabitation et l'interaction entre cultures.
«C'est précisément le moment idéal pour parler de dialogue, d'échange, de solidarité et d'interculturalité», a confié à la MAP l'ancien directeur général de l'Uneso, Federico Mayor Zaragoza.
Pour l'intellectuel espagnol, les citoyens et gouvernements des pays riches doivent se montrer solidaires, plus que jamais, avec «les pays pauvres et avec les plus démunis, les véritables victimes de la crise mondiale».
«Ceux qui ont provoqué ce désastre mondial en tentant de substituer les valeurs et lois du marché aux valeurs humaines, et qui à mon avis doivent être jugés pour cela, disent que ce n'est pas le moment de parler de dialogue et d'interculturalité», s'est élevé l'ancien directeur général de l'Unesco.
M. Zaragoza a appelé à une alliance mondiale contre la faim et la pauvreté et à plus de solidarité internationale avec les pays dont les populations sont touchées de plein fouet par la crise.
«Certes, les populations des pays riches vont gagner moins, mais dans d'autres régions du monde, les populations meurent carrément de faim», a-t-il relevé.
Abondant dans le même sens, le représentant de l'Espagne pour l'Alliance des civilisations, Maximo Cajal, a insisté sur l'importance d'actions concrètes et pratiques pour passer du stade du dialogue entre les cultures à celui d'interculturalité.
En effet, le premier Forum International sur la diversité et l'interculturalité veut s'ériger en une plate-forme de rencontre et de communication au service des relations interculturelles, de la diversité et de l'alliance des civilisations, à même de favoriser une dynamique de coopération concernant ces questions entre la société civile et les institutions gouvernementales.
Les organisateurs soulignent que ce cette réunion a un caractère ouvert et s'adresse aux différentes catégories d'acteurs ou d'agents du dialogue entre cultures, notamment les représentants du secteur public, aux niveaux local, national, régional et international, ceux des organismes internationaux et de la société civile, ainsi qu'aux médias. Elle s'adresse aussi aux professionnels du monde de la culture, tels que les artistes, les créateurs, les écrivains et les entrepreneurs de l'industrie culturelle.
«Alliance des civilisations et interculturalité», «Le dialogue interculturel dans le monde», «cohabitation entre cultures: quelles politiques interculturelles?», «Citoyenneté et identité: les droits dans la société interculturelle», «stratégies et politiques : la construction sociale de l'interculturalité» et «interculturalité, diversité et politique face à un monde en crise», sont les principaux axes thématiques qui seront abordés lors de ce forum qui se poursuivra jusqu'au 19 mars.
Les travaux de ce rendez-vous de réflexion se dérouleront sous forme notamment de sessions plénières, de tables rondes et d'une conférence cadre, en accord avec les axes thématiques adoptés.
Cette rencontre-débat, organisée par la mairie de Cordoue, connaît ainsi la participation Mme Assia Bensalah Alaoui, ambassadeur itinérant du Maroc qui prendra part à une séance plénière sous le thème «cohabitation entre cultures : quelles politiques culturelles ?».
D'autres intellectuels marocains participent à cette rencontre, tels Mme Nadia Benjelloun, directrice du Festival des musiques sacrées de Fès, Mme Kenza El Ghali, professeur à l'Université Mohammed-V de Rabat, et Lahcen Oulhaj, doyen de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat-Agdal.
