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Elle a souligné avoir capté des «signaux très forts envoyés par le Maroc», lors de ses entretiens, vendredi à Santiago, avec le ministre de l'Agriculture et de la Pêche, Aziz Akhannouch, en visite au Chili à la tête d'une importante délégation.
M. Akhannouch avait présenté les grandes lignes du projet de développement agricole et halieutique du Royaume, particulièrement le «Plan Maroc vert» impulsé par S.M. le Roi Mohammed VI.
Il avait, également, saisi cette occasion pour réaffirmer la volonté du Maroc de «donner un contenu concret» aux résultats de la visite effectuée par le Souverain à Santiago en 2004.
«La relation avec le Maroc nous intéresse beaucoup et nous voulons saisir l'opportunité pour l'approfondir et concrétiser les objectifs communs», a indiqué pour sa part la ministre chilienne, qui a exprimé sa «profonde satisfaction» pour la visite au Chili du «ministre de l'Agriculture du Maroc, un pays ami avec lequel nous voulons tisser des relations chaque jour plus fortes».
Mme Kornkol a ajouté que son entretien avec M. Akhannouch a porté sur les moyens à même de garantir au Chili et au Maroc de figurer sur la «carte mondiale de l'alimentation», grâce notamment à l'échange d'expériences et à la coopération dans les domaines de la technologie et de la recherche pour une «agriculture de la connaissance et de la certitude».
Dans une déclaration à la presse marocaine, la responsable chilienne a affirmé avoir accepté «avec enthousiasme» l'invitation de M. Akhannouch à se rendre prochainement au Maroc.
«C'est avec enthousiasme que nous allons travailler en commun pour l'élaboration du programme de cette visite».
Mme Kornkol a par ailleurs, mis en relief le fait que le Chili et le Maroc sont associés de l'Union européenne et que les deux pays doivent mettre à contribution cette circonstance pour renforcer leurs relations, en donnant la priorité à la coopération bilatérale dans les domaines de l'agriculture et de la pêche.
«Nous y voyons une opportunité de développement commun», a-t-elle indiqué, relevant également la grande importance que revêt pour son pays la visite de la délégation marocaine, «en cette conjoncture économiques et financières difficiles».
Mme Kornkol a en outre, souligné que la similitude des «visions stratégiques» du Maroc et du Chili doivent pousser les deux pays à développer un partenariat notamment dans le secteur de l'horticulture, «surtout que nous produisons en contre-saison».
«Nous voulons apprendre de l'expérience du Maroc et nous sommes disposés à mettre la nôtre à la disposition des producteurs marocains afin de les faire bénéficier des avancées réalisées au Chili au cours des vingt dernières années», a-t-elle dit.
Mme Kornkol a insisté sur la nécessité d'améliorer la qualité des produits traditionnels et annuels, tels les céréales et les légumineuses, et sur l'importance de l'investigation, de l'innovation et du travail en commun entre différents acteurs de la chaîne de production agricole pour relever les défis de la modernisation du secteur.
«Il existe une vision partagée et convergente chez les deux pays», a indiqué Mme Kornkol, qui s'est dit «énormément intéressée» par le «Plan Maroc vert», dont les grandes lignes lui ont été présentées par M. Akhannouch.
Le projet marocain, a-t-elle poursuivi, «nous intéresse énormément parce que c'est grâce à l'agriculture que nous pouvons développer notre économie et contribuer à l'amélioration du niveau de vie des personnes qui vivent de et dans la campagne».
Le vice-ministre chilien de la Pêche, Jorge Chocair, qui a eu un entretien vendredi avec M. Akhannouch, a, pour sa part, mis en relief l'importance de la visite de la délégation marocaine au Chili, exprimant le souhait que les deux pays puissent négocier prochainement un mémorandum d'entente pour impulser la coopération bilatérale en matière de pêche extractive et d'aquaculture.
«Je m'engage à travailler pour conclure un mémorandum d'entente» englobant tous les axes de la coopération afin de pouvoir démarrer très prochainement des projets spécifiques et des visites de terrain. Dans une déclaration à la MAP, M. Chocair s'est dit «très content» des résultats de son entretien avec M. Akhannouch, ajoutant que c'est «un grand honneur pour nous de pouvoir conclure un accord spécifique avec le Maroc en matière de pêche et d'aquiculture».
«Nous avons beaucoup de choses à apporter et à apprendre du Maroc», a-t-il dit.
«La visite d'une délégation marocain d'un aussi haut niveau au Chili contribue sans nul doute à renforcer les relations bilatérales», a-t-il poursuivi, affirmant avoir suivi avec intérêt l'exposé détaillé présenté par M. Akhannouch sur les chantiers de développement lancés au Maroc, notamment dans le domaine de la pêche et de l'aquiculture.
Les entretiens de M. Akhannouch avec les deux responsables chiliens se sont déroulés en présence des ambassadeurs du Maroc à Santiago, Abdelkader Chaoui, et de l'ambassadeur du Chili à Rabat, Mme Marcia Covarrubias.
Outre ces entretiens, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, a co-présidé avec le président de la Chambre de commerce de Santiago (CCS), Peter Hill, un séminaire sur les relations Chili-Maroc.
D'autre part, la délégation marocaine a rencontré plusieurs opérateurs économiques chiliens lors de contacts individuels et d'un déjeuner et d'un dîner offert respectivement par Oscar Guillermo Garreton, président de la Fondation Chili, José Said, président du Conseil d'affaires Chili-Arabe.
La visite de M. Akhannouch au Chili, accompagné d'une délégation d'hommes d'affaires marocains, s'inscrit dans le cadre d'une tournée régionale entamée le 21 mars au Brésil et qui l'a menée également en Argentine.
M. Akhannouch avait présenté les grandes lignes du projet de développement agricole et halieutique du Royaume, particulièrement le «Plan Maroc vert» impulsé par S.M. le Roi Mohammed VI.
Il avait, également, saisi cette occasion pour réaffirmer la volonté du Maroc de «donner un contenu concret» aux résultats de la visite effectuée par le Souverain à Santiago en 2004.
«La relation avec le Maroc nous intéresse beaucoup et nous voulons saisir l'opportunité pour l'approfondir et concrétiser les objectifs communs», a indiqué pour sa part la ministre chilienne, qui a exprimé sa «profonde satisfaction» pour la visite au Chili du «ministre de l'Agriculture du Maroc, un pays ami avec lequel nous voulons tisser des relations chaque jour plus fortes».
Mme Kornkol a ajouté que son entretien avec M. Akhannouch a porté sur les moyens à même de garantir au Chili et au Maroc de figurer sur la «carte mondiale de l'alimentation», grâce notamment à l'échange d'expériences et à la coopération dans les domaines de la technologie et de la recherche pour une «agriculture de la connaissance et de la certitude».
Dans une déclaration à la presse marocaine, la responsable chilienne a affirmé avoir accepté «avec enthousiasme» l'invitation de M. Akhannouch à se rendre prochainement au Maroc.
«C'est avec enthousiasme que nous allons travailler en commun pour l'élaboration du programme de cette visite».
Mme Kornkol a par ailleurs, mis en relief le fait que le Chili et le Maroc sont associés de l'Union européenne et que les deux pays doivent mettre à contribution cette circonstance pour renforcer leurs relations, en donnant la priorité à la coopération bilatérale dans les domaines de l'agriculture et de la pêche.
«Nous y voyons une opportunité de développement commun», a-t-elle indiqué, relevant également la grande importance que revêt pour son pays la visite de la délégation marocaine, «en cette conjoncture économiques et financières difficiles».
Mme Kornkol a en outre, souligné que la similitude des «visions stratégiques» du Maroc et du Chili doivent pousser les deux pays à développer un partenariat notamment dans le secteur de l'horticulture, «surtout que nous produisons en contre-saison».
«Nous voulons apprendre de l'expérience du Maroc et nous sommes disposés à mettre la nôtre à la disposition des producteurs marocains afin de les faire bénéficier des avancées réalisées au Chili au cours des vingt dernières années», a-t-elle dit.
Mme Kornkol a insisté sur la nécessité d'améliorer la qualité des produits traditionnels et annuels, tels les céréales et les légumineuses, et sur l'importance de l'investigation, de l'innovation et du travail en commun entre différents acteurs de la chaîne de production agricole pour relever les défis de la modernisation du secteur.
«Il existe une vision partagée et convergente chez les deux pays», a indiqué Mme Kornkol, qui s'est dit «énormément intéressée» par le «Plan Maroc vert», dont les grandes lignes lui ont été présentées par M. Akhannouch.
Le projet marocain, a-t-elle poursuivi, «nous intéresse énormément parce que c'est grâce à l'agriculture que nous pouvons développer notre économie et contribuer à l'amélioration du niveau de vie des personnes qui vivent de et dans la campagne».
Le vice-ministre chilien de la Pêche, Jorge Chocair, qui a eu un entretien vendredi avec M. Akhannouch, a, pour sa part, mis en relief l'importance de la visite de la délégation marocaine au Chili, exprimant le souhait que les deux pays puissent négocier prochainement un mémorandum d'entente pour impulser la coopération bilatérale en matière de pêche extractive et d'aquaculture.
«Je m'engage à travailler pour conclure un mémorandum d'entente» englobant tous les axes de la coopération afin de pouvoir démarrer très prochainement des projets spécifiques et des visites de terrain. Dans une déclaration à la MAP, M. Chocair s'est dit «très content» des résultats de son entretien avec M. Akhannouch, ajoutant que c'est «un grand honneur pour nous de pouvoir conclure un accord spécifique avec le Maroc en matière de pêche et d'aquiculture».
«Nous avons beaucoup de choses à apporter et à apprendre du Maroc», a-t-il dit.
«La visite d'une délégation marocain d'un aussi haut niveau au Chili contribue sans nul doute à renforcer les relations bilatérales», a-t-il poursuivi, affirmant avoir suivi avec intérêt l'exposé détaillé présenté par M. Akhannouch sur les chantiers de développement lancés au Maroc, notamment dans le domaine de la pêche et de l'aquiculture.
Les entretiens de M. Akhannouch avec les deux responsables chiliens se sont déroulés en présence des ambassadeurs du Maroc à Santiago, Abdelkader Chaoui, et de l'ambassadeur du Chili à Rabat, Mme Marcia Covarrubias.
Outre ces entretiens, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, a co-présidé avec le président de la Chambre de commerce de Santiago (CCS), Peter Hill, un séminaire sur les relations Chili-Maroc.
D'autre part, la délégation marocaine a rencontré plusieurs opérateurs économiques chiliens lors de contacts individuels et d'un déjeuner et d'un dîner offert respectivement par Oscar Guillermo Garreton, président de la Fondation Chili, José Said, président du Conseil d'affaires Chili-Arabe.
La visite de M. Akhannouch au Chili, accompagné d'une délégation d'hommes d'affaires marocains, s'inscrit dans le cadre d'une tournée régionale entamée le 21 mars au Brésil et qui l'a menée également en Argentine.
