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Loi sur les aires protégées

La loi sur les aires protégées, actuellement en phase de discussion au parlement, constitue un cadre approprié pour la préservation de la biodiversité, a souligné, lundi à Fès, le haut commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, Abdeladim Lahafi.

Loi sur les aires protégées
Faire de ces aires un outil important dans la planification et l'aménagement du territoire et une locomotive pour le développement économique et social. (Photo : www.naturavox.fr)
«La loi sur les aires protégées, actuellement en phase de débat au parlement, constitue une mise à niveau de notre arsenal juridique et un cadre approprié pour la préservation de la biodiversité, en ligne avec les conventions internationale», a dit M. Lhafi qui s'exprimait lors de cérémonie de commémoration de la journée mondiale des zones humides.

Tout en rappelant les efforts consentis dans ce domaine, il a relevé que le Maroc a inscrit 20 sites complémentaires totalisant près de 250.000 ha sur la liste Rmasar des zones humides ayant une importance internationale.

Ces efforts viennent consolider la prise de conscience et l'action pour préserver les équilibres de ces écosystèmes, a-t-il ajouté, rappelant que le Royaume a classé comme sites d'intérêt biologique et écologique 84 zones humides, dont 41 dans les franges du littoral et le reste se situe sur les parties continentales.

Le Haut commissaire a souligné la responsabilité de tous pour établir des modes de gestion durable pour ces zones, qui bien que ne couvrant que 0,3% du territoire, elles hébergent plus de 700 espèces de végétaux vasculaires et 1400 espèces de vertébrés.

Il a par ailleurs appelé à une vision globale pour faire face aux causes de déséquilibre de ces écosystèmes, notamment celles relatives à la gestion hydraulique des bassins hydrographiques ou bassins versants, aux usages agricoles, aux ouvrages de rétention d'eau, aux prélèvements sur les nappes phréatiques, à la pollution ou en encore à l'urbanisation.

Pour sa part, le wali de la région Fès-Boulemane a relevé que la préservation de la biodiversité est une «bataille de longue haleine» qui implique une adhésion de tous les intervenants.

A cet égard, il a annoncé le lancement prochainement des travaux de réalisation de la station d'épuration des eaux usées de Fès.

Dans ce sens, deux crédits ont été contractés pour la réalisation de cette station permettant de traiter les eaux usées rejetées par les effluents urbains domestiques et industriels qui représentent 100.000 m3 par jour, soit 40%de la pollution totale du bassin de Sebou, a-t-il précisé.

Située à l'Est de la ville, elle traitera l'ensemble des eaux usées permettant ainsi d'assurer le rejet des eaux usées dans un milieu récepteur après un traitement compatible avec les exigences de l'environnement, d'améliorer les conditions sanitaires de la population, l'irrigation de l'agriculture, l'élevage des bovins, et de préserver la nappe phréatique.

Placée sous le thème «d'Amont en aval, les zones humides nous relient les uns aux autres», cette journée vise à mettre en exergue l'intérêt que revêt les bassins hydrographiques pour les zones humides en tant que réservoir d'eau et montrer l'impact négatif de l'activité anthropique et l'exploitation excessive de cette ressource hydrique.
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