"La zone euro a besoin de plus de coordination en termes de politique économique, sans quoi les différences entre les Etats deviendront trop grandes et la stabilité de l'espace monétaire unique sera mise en danger", a-t-il dit à l'hebdomadaire "Die Zeit" selon un extrait diffusé à l'avance.
"Les finances de certains pays sont en très mauvais état. Ces pays se trouvent aussi dans le monde industrialisé, en Europe et en zone euro. Tous ne peuvent se permettre des plans de relance", a indiqué le Français.
M. Strauss-Kahn espère que "les Européens règleront eux-mêmes ce problème" en soutenant au besoin les Etats les plus faibles.
Les scénarios les plus catastrophistes ont cours depuis quelques semaines sur un éclatement de l'Union monétaire, dix ans après sa création, alors que la cote de certains pays comme la Grèce ou l'Irlande sur le marché des emprunts d'Etat dégringole.
Le patron du FMI a aussi estimé que la Banque centrale européenne, qui a enclenché un cycle de baisses de taux, pouvait "donner encore un peu plus de gaz", tout en saluant son action depuis le début de la crise.
M. Strauss-Kahn a, dans la même interview, renouvelé son appel à aider davantage les banques.
"Pour le moment il est plus efficace de consacrer un euro au secteur bancaire que de le dépenser pour des ponts ou des routes", a-t-il indiqué, plaidant pour des "nationalisations provisoires de banques" dans les cas les plus critiques.
Il a aussi déclaré que la création de "bad banks" permettant à l'Etat de décharger les banques de leurs actifs détériorés était "une chose raisonnable", alors qu'une telle initiative fait débat en Allemagne.
"Les finances de certains pays sont en très mauvais état. Ces pays se trouvent aussi dans le monde industrialisé, en Europe et en zone euro. Tous ne peuvent se permettre des plans de relance", a indiqué le Français.
M. Strauss-Kahn espère que "les Européens règleront eux-mêmes ce problème" en soutenant au besoin les Etats les plus faibles.
Les scénarios les plus catastrophistes ont cours depuis quelques semaines sur un éclatement de l'Union monétaire, dix ans après sa création, alors que la cote de certains pays comme la Grèce ou l'Irlande sur le marché des emprunts d'Etat dégringole.
Le patron du FMI a aussi estimé que la Banque centrale européenne, qui a enclenché un cycle de baisses de taux, pouvait "donner encore un peu plus de gaz", tout en saluant son action depuis le début de la crise.
M. Strauss-Kahn a, dans la même interview, renouvelé son appel à aider davantage les banques.
"Pour le moment il est plus efficace de consacrer un euro au secteur bancaire que de le dépenser pour des ponts ou des routes", a-t-il indiqué, plaidant pour des "nationalisations provisoires de banques" dans les cas les plus critiques.
Il a aussi déclaré que la création de "bad banks" permettant à l'Etat de décharger les banques de leurs actifs détériorés était "une chose raisonnable", alors qu'une telle initiative fait débat en Allemagne.