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«Afin de prévenir des menaces à l'ordre public (...), j'ai pris un arrêté portant fermeture de la tribune visiteurs du Parc des princes», a annoncé vendredi le Préfet de police Michel Gaudin au club parisien.
Toutefois, M. Gaudin a ajouté qu'«en tout état de cause, cette mesure n'interdit pas aux supporters de l'OM d'assister individuellement au match mais évite simplement qu'ils y assistent en groupe, de manière organisée, avec l'émulation néfaste qui en résulte».
Cette décision aurait dû mettre fin à la bataille juridique engagée par les supporteurs de l'OM. Mais ces derniers, dans l'attente du jugement du tribunal administratif (TA) de Marseille de leur requête en référé-liberté, vraisemblablement samedi, ont déposé un nouveau référé-liberté contre l'arrêté de la préfecture de police de Paris, examiné «dimanche à 10h00» par le TA.
«Il est regrettable que les instances sportives n'aient pas pris la tâche plus en amont et que le préfet de police à l'avant-veille du match prenne un arrêté qui règle, en partie, la question. Cela aurait évité ce psychodrame», a commenté vendredi Xavier Haïli, président du TA de Marseille, avant de statuer.
De son côté, la Ligue de football professionnel (LFP) a saisi dès vendredi dernier le Conseil d'Etat pour verrouiller ses décisions.
Mais tout l'arsenal juridique déployé n'empêchera pas, même si la tribune visiteur est bien fermée, à des fans marseillais de venir individuellement. «Nous avons un préfet de police qui demande à ce que nous n'y allons pas en groupe, mais nous autorise à nous y rendre individuellement. Alors peut-être, comme on ne comprend pas trop bien le français ni la justice, allons-nous y aller individuellement en groupe...», a ironisé le vice-président du club de supporteurs des Yankees de Marseille, Michel Tonini, qualifiant vendredi d'«invitation à la barbarie» l'arrêté de la préfecture de police de Paris.
Des soutiens de Marseille, habitant la région parisienne, ou d'autres, qui avaient déjà acheté librement leur billet, estimés à «environ 300» par le PSG, pourraient également se trouver éparpillés aux quatre coins du stade, à proximité donc de supporteurs parisiens.
Cette présence doit-elle faire redouter des incidents pendant le match et à l'intérieur même du stade ? «Bien sûr, il y a un risque que des supporteurs marseillais, qui ont acheté des billets, se retrouvent au milieu du public parisien. Mais bon... On est au courant, on surveille cela», a indiqué une source policière interrogée par l'AFP.
«S'il y a des petits dérapages localisés, on interviendra, on agira», a-t-on assuré de source proche du dossier. Par ailleurs, le public marseillais arborant écharpes et insignes pourrait être incité à laisser cet attirail en consigne.
De son côté, le PSG mise sur la présence de 40.000 personnes et disposera d'environ 700 stadiers en renfort des quelques 1.200 policiers mobilisés.
A l'extérieur, le match étant disputé à «guichets fermés» (ce qui tient compte de la fermeture de l'espace visiteur) selon le club, les supporteurs sans billet ne pourront accéder à l'intérieur du périmètre, a assuré le club parisien.
«Il y aura une telle sécurité, qu'il ne se passera rien autour du Parc mais dedans il y a un risque», imagine-t-on du côté du virage Boulogne.
Mais les opposants déclarés au plan de pacification du président Leproux étant décidés à poursuivre leur boycott, les supporteurs du PSG présents ne devraient pas faire partie de la frange la plus dure.
En revanche, et comme jeudi contre Dortmund, les soutiens du club visiteur pourraient se faire plus entendre que ceux du PSG. «Ce sera une majorité silencieuse en faveur de Paris», pronostique-t-on à Auteuil.
Toutefois, les contestataires n'envisageant pas de se taire, ils devraient donner de la voix lors d'une action située en dehors du Parc des Princes.
Le collectif «Liberté pour les abonnés», soutenu par les différents groupes d'Auteuil et de Boulogne, a ainsi prévu de faire circuler un bus à impériale dans Paris dimanche.
Des messages doivent figurer sur ce bus, qui doit faire différentes haltes dans la capitale avant conclure son trajet, si c'est possible, dans les environs du Parc des Princes.
Toutefois, M. Gaudin a ajouté qu'«en tout état de cause, cette mesure n'interdit pas aux supporters de l'OM d'assister individuellement au match mais évite simplement qu'ils y assistent en groupe, de manière organisée, avec l'émulation néfaste qui en résulte».
Cette décision aurait dû mettre fin à la bataille juridique engagée par les supporteurs de l'OM. Mais ces derniers, dans l'attente du jugement du tribunal administratif (TA) de Marseille de leur requête en référé-liberté, vraisemblablement samedi, ont déposé un nouveau référé-liberté contre l'arrêté de la préfecture de police de Paris, examiné «dimanche à 10h00» par le TA.
«Il est regrettable que les instances sportives n'aient pas pris la tâche plus en amont et que le préfet de police à l'avant-veille du match prenne un arrêté qui règle, en partie, la question. Cela aurait évité ce psychodrame», a commenté vendredi Xavier Haïli, président du TA de Marseille, avant de statuer.
De son côté, la Ligue de football professionnel (LFP) a saisi dès vendredi dernier le Conseil d'Etat pour verrouiller ses décisions.
Mais tout l'arsenal juridique déployé n'empêchera pas, même si la tribune visiteur est bien fermée, à des fans marseillais de venir individuellement. «Nous avons un préfet de police qui demande à ce que nous n'y allons pas en groupe, mais nous autorise à nous y rendre individuellement. Alors peut-être, comme on ne comprend pas trop bien le français ni la justice, allons-nous y aller individuellement en groupe...», a ironisé le vice-président du club de supporteurs des Yankees de Marseille, Michel Tonini, qualifiant vendredi d'«invitation à la barbarie» l'arrêté de la préfecture de police de Paris.
Des soutiens de Marseille, habitant la région parisienne, ou d'autres, qui avaient déjà acheté librement leur billet, estimés à «environ 300» par le PSG, pourraient également se trouver éparpillés aux quatre coins du stade, à proximité donc de supporteurs parisiens.
Cette présence doit-elle faire redouter des incidents pendant le match et à l'intérieur même du stade ? «Bien sûr, il y a un risque que des supporteurs marseillais, qui ont acheté des billets, se retrouvent au milieu du public parisien. Mais bon... On est au courant, on surveille cela», a indiqué une source policière interrogée par l'AFP.
«S'il y a des petits dérapages localisés, on interviendra, on agira», a-t-on assuré de source proche du dossier. Par ailleurs, le public marseillais arborant écharpes et insignes pourrait être incité à laisser cet attirail en consigne.
De son côté, le PSG mise sur la présence de 40.000 personnes et disposera d'environ 700 stadiers en renfort des quelques 1.200 policiers mobilisés.
A l'extérieur, le match étant disputé à «guichets fermés» (ce qui tient compte de la fermeture de l'espace visiteur) selon le club, les supporteurs sans billet ne pourront accéder à l'intérieur du périmètre, a assuré le club parisien.
«Il y aura une telle sécurité, qu'il ne se passera rien autour du Parc mais dedans il y a un risque», imagine-t-on du côté du virage Boulogne.
Mais les opposants déclarés au plan de pacification du président Leproux étant décidés à poursuivre leur boycott, les supporteurs du PSG présents ne devraient pas faire partie de la frange la plus dure.
En revanche, et comme jeudi contre Dortmund, les soutiens du club visiteur pourraient se faire plus entendre que ceux du PSG. «Ce sera une majorité silencieuse en faveur de Paris», pronostique-t-on à Auteuil.
Toutefois, les contestataires n'envisageant pas de se taire, ils devraient donner de la voix lors d'une action située en dehors du Parc des Princes.
Le collectif «Liberté pour les abonnés», soutenu par les différents groupes d'Auteuil et de Boulogne, a ainsi prévu de faire circuler un bus à impériale dans Paris dimanche.
Des messages doivent figurer sur ce bus, qui doit faire différentes haltes dans la capitale avant conclure son trajet, si c'est possible, dans les environs du Parc des Princes.
