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«Idée géniale aux sources de la création cinématographique»

La création d'un concours de courts-métrages, destiné aux élèves des instituts et écoles de cinéma au Maroc, dans le cadre du Festival international du Film de Marrakech (Fifm) est une «idée géniale qui va droit aux sources de la création cinématographique», a souligné le vice-président délégué de la Fondation du Fifm, Noureddine Saïl.

«Idée géniale aux sources de la création cinématographique»
Le vice-président délégué de la Fondation du Fifm, Noureddine Saïl, lors d'un entretien accordé à la MAP. (Photo : MAP)
Ce concours, programmé pour la première fois dans le cadre du Fifm, confirme que cette grande manifestation cinématographique -la plus importante en Afrique et dans le monde arabe- se met volontiers au service de la création cinématographique en allant à la recherche des talents en herbe dans les écoles spécialisées, a confié Sail lors d'un entretien accordé à la MAP.

La France, berceau du cinéma
Revenant sur le choix de la France comme invitée d'honneur de cette 10e édition, le directeur du CCM, a relevé que la célébration du 7e art français revêt une importante signification, sachant que la France est «le berceau du cinéma», aussi bien dans sa dimension artistiques que commerciale.

La première projection devant les spectateurs avait eu lieu en France en 1895 et c'est, d'ailleurs, à partir de ce pays que le 7e art s'est lancé en tant qu'art et industrie, a-t-il rappelé indiquant que plus de 70 projections sont programmées, représentant les différents courants et vagues du cinéma français.

Cette célébration donne également la mesure de l'importance des liens de communication et de complémentarité existant entre le Maroc et la France dans le domaine cinématographique, a-t-il dit ajoutant que les films qui seront projetés donneront aux spectateurs marocains un aperçu fidèle de l'évolution de ce cinéma de 1980 jusqu'à aujourd'hui.


Le Fifm, haut lieu d'échange et de compétition
Saïl n'a également pas manqué d'évoquer les critères du choix des films sélectionnés pour la compétition officielle : «les œuvres choisies doivent avoir une bonne maitrise technique, refléter au public un choix clair du réalisateur et se distinguer par leur capacité à faire transmettre le message recherché», a-t-il précisé.

Pour ce qui est du choix des premières œuvres, il a expliqué qu'un grand festival du calibre du Fifm constitue le cadre idoine pour assurer la promotion nécessaire pour faire connaître ces œuvres, faisant savoir que l'objectif du festival est également de dénicher de nouveaux films et de nouveaux talents.

Et d'expliquer que le choix des premières œuvres pour cette édition n'obéit pas à un critère donné, s'inscrivant plutôt dans le cadre d'une philosophie propre au FIFM «haut lieu d'échange et de compétition».

La compétition officielle sera de haut niveau et devra avoir des échos très positifs chez les spectateurs, a-t-il assuré notant que les films en lice ne se contentent pas de relater des faits mais vont plus loin en suscitant plusieurs interrogations chez ceux qui les auront visionnés.

Il en est ainsi du long-métrage «Mirages» de Talal Selhami, choisis parmi 11 films pour représenter le Maroc.

«Un film qui a su se libérer des contraintes propres à la première œuvre et se distingue à la faveur de sa forte expressivité et sa maitrise technique».

D'autre part Saïl a, par ailleurs, mis en lumière l'intérêt qu'accorde le FIFM au mal et non-voyants grâce à la technique de l'audio-description qui leur fera découvrir cette année le film marocain La Symphonie marocaine, du réalisateurs Kamal Kamal.

Et de conclure : «après 10 éditions réussies ce grand-messe du cinéma a un grand avenir grand ouvert devant lui. La fondation du Fifm est désormais rassurée et résolument tournée vers la prochaine décennie».
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