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Imilchil abrite le Moussem traditionnel

Le célèbre Moussem des fiançailles d'Imilchil, qui perpétue une légende éternelle glorifiant l'amour idyllique, aura lieu du 23 au 25 septembre, avec au rendez-vous une cérémonie festive de mariage collectif.

Imilchil abrite le Moussem traditionnel
Le célèbre Moussem des fiançailles d'Imilchil, une légende éternelle glorifiant l'amour idyllique. (Photo : www.interinfos.net)
Comme à l'accoutumée, les mariés des tribus d'Aït Hdiddou, d'Aït Abdi, d'Aït Brahim, d'Aït Chakhmanà se donnent rendez-vous au Moussem, parés de leurs plus beaux costumes traditionnels, pour fêter cette heureuse occasion dans une ambiance d'allégresse. En fait, et contrairement à l'idée répandue que les mariés font connaissance en plein Moussem, les couples se présentant, à tour de rôle, devant les «Adouls», entendent à la fois officialiser leur union déjà décidée dans leurs douars, perpétuant ainsi une tradition séculaire.

Le Moussem qui investit l'espace entourant le Saint sidi Mhamed Oulmaghni, voit chaque année affluer un grand nombre de gens, appartenant aux tribus de cette zone du Haut Atlas, mais aussi des touristes nationaux et étrangers, dans l'objectif de connaitre l'un des rendez-vous socioculturels les plus mythiques au Maroc.

Situé à une vingtaine de kilomètres de la ville d'Imilchil, le site du Moussem, un grand souk traditionnel, vibre au rythme d'une intense activité économique, dans la mesure où il constitue une opportunité d'échange et d'approvisionnement de produits et marchandises, avant l'avènement de la saison hivernale.

«Laydoud», Moussem en amazigh local, se trouve toutefois menacé par les développements de la vie sociale qui envahissent de plus en plus cette région située à plus de 2.000 m d'altitude, d'où l'appel de plusieurs voix à le préserver et à perdurer son cachet original d'antan, contre toutes formes de dénaturation.

A l'origine de cette fête populaire, une légende des plus romantiques selon laquelle un jeune homme de la tribu Ait Ibrahim aurait succombé au charme d'une jeune femme des Aït Azza. Les rivalités entre les deux tribus auraient entravé l'aboutissement de cette union. Leur amour fut condamné à l'échec. Devant l'intransigeance des parents et amghars des deux parties, le jeune couple pleurait séparément son affliction, de chaque côté, les larmes avaient formé un lac, donnant naissance ainsi aux deux célèbres lacs jumeaux «Isli» et «Tislit».
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