Menu
Search
Vendredi 19 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 19 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2004

Un préalable à une solution politique

Lynn Pascoe : «L'arrêt des hostilités est un préalable à une solution politique répondant aux aspirations des Libyens».

Un préalable à une solution politique
Appel à un processus qui permette de trouver une issue qui soit conforme aux exigences du peuple». (Photo : AFP)
L'arrêt des hostilités en Libye constitue un préalable à une solution politique dans ce pays, a souligné, jeudi, le secrétaire général adjoint de l'Onu aux affaires politiques, Lynn Pascoe.

«L'unique solution politique durable à la crise libyenne réside dans l'instauration d'un cessez-le-feu couplé à des arrangements transitionnels répondant aux aspirations du peuple libyen», a-t-il souligné lors d'une intervention devant le Conseil de sécurité sur les derniers développements de la situation en Libye.

Sur le plan militaire, le responsable onusien a constaté que la situation sur le terrain a peu évolué, cinq mois après le début des combats entre les Forces de Mouammar Kadhafi et celles de l'opposition, soutenues par l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (Otan).

Pascoe a noté que, depuis le début de la crise, les deux parties ont affiché une volonté de discuter mais elles campent encore sur des exigences irréconciliables.

«Les deux parties ont la volonté de discuter, mais elles continuent d'avoir leurs exigences. Il est clair qu'il faudra faire preuve de patience avant de pouvoir commencer des négociations plus détaillées», a-t-il fait savoir, en soulignant les appels continus de l'Onu à la faveur de l'instauration d'un cessez-le-feu immédiat en Libye.

Pascoe a, en outre, insisté sur le fait que «la Communauté internationale devait parler d'une seule voix» et appuyer les initiatives de l'envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu en Libye, Abdul Ilah Al-Khatib, pour parvenir à une issue politique à la crise libyenne.

Le secrétaire général adjoint de l'Onu aux affaires politiques a de plus fait le point sur la situation humanitaire dans ce pays, où plus de 630. 000 personnes ont fui en raison des combats.

Pascoe a, par ailleurs, fait allusion à un possible allégement des sanctions économiques imposées à la Libye pour répondre aux besoins humanitaires de la population.

«L'approche du ramadan rend plus urgent de répondre aux besoins humanitaires de tous les Libyens», a-t-il ainsi souligné, avant de faire savoir que le chef de l'Onu, Ban Ki-moon a transmis aux comités de sanctions du Conseil de sécurité les demandes du Gouvernement et du Conseil national de transition (CNT) de «lever le gel des avoirs» qui pèse, selon eux, sur la distribution des biens de première nécessité.
Lisez nos e-Papers