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Les échanges marocains dépassent les 95%

Les échanges commerciaux du Maroc par voie maritime dépassent les 95%, a indiqué Karime Ghellab, à Londres, devant l'Assemblée générale de l'OMI.

Les échanges marocains dépassent les 95%
Tanger-Med a pris une part importante dans ces échanges compte tenu de sa capacité nominale de 3 millions de conteneurs qui sera portée, avec la construction en cours de Tanger-Med II, à 8,5 millions. (Photo : www.skyscrapercity.com)
Les 13 ports de commerce marocains ont enregistré en 2010 un trafic de plus de 92 millions de tonnes de marchandises, soit une hausse de 30% par rapport à l'année précédente, et le transport de plus de 4 millions de personnes, a précisé le ministre.

Le port de Tanger-Med, a-t-il ajouté, a pris une part importante dans ces échanges compte tenu de sa capacité nominale de 3 millions de conteneurs qui sera portée, avec la construction en cours de Tanger-Med II, à 8,5 millions.

En tant que membre actif de l'OMI, le Maroc s'est, depuis son adhésion à cette organisation en 1962, engagé à traduire dans les faits les résolutions et recommandations de l'OMI, et à coopérer pleinement avec cette institution et avec les autres instances travaillant dans son cadre pour l'élaboration des règles et procédures internationales en la matière.

Il s'agit d'un engagement visant à renforcer la sécurité, la sûreté et la protection du milieu marin, a poursuivi Ghellab, relevant que le Royaume est partie de plus d'une vingtaine de Conventions dont l'OMI est dépositaire.

A cet égard, le ministre a souligné que la mise en place, dans une zone maritime des plus fréquentées au monde, d'un Service de trafic maritime (STM) assuré par le Centre de surveillance du trafic maritime de Tanger, constitue une contribution considérable à la sécurité de la navigation internationale à travers le Détroit de Gibraltar.

Ce centre, a-t-il affirmé, a renforcé le rôle du Maroc au niveau du Détroit de Gibraltar, où précédemment le contrôle maritime ne se faisait qu'au niveau du centre de contrôle de Tarifa en Espagne.

Dans le même ordre, le ministre a rappelé qu'en matière de recherche et de sauvetage des vies humaines en mer, le Maroc dispose, depuis mars dernier, d'un

Centre national de coordination du sauvetage maritime, chargé de la coordination des services intéressés au niveau de la région nord et ouest africaine.

Le Maroc, a-t-il poursuivi, a érigé en priorité nationale le maintien et le renforcement de ses capacités portuaires et leur adaptation à la croissance rapide que connais le pays dans tous les domaines, tout en veillant à sécuriser
le commerce international dans ses eaux territoriales en appliquant les dispositions internationales en matière de sûreté maritime.

Sur le plan des ressources humaines, a indiqué le ministre, le Royaume a misé depuis fort longtemps sur le développement des compétences au moyen d'une formation de qualité répondant aux normes internationales assurée dans 11 établissements, dont plusieurs jouissent d'une reconnaissance internationale.

Grâce à ces atouts, le Maroc est aujourd'hui prêt et déterminé à jouer un rôle encore plus prépondérant à la fois au sein de l'OMI et dans la région de l'Afrique du Nord et de l'Ouest, a dit le ministre dans une déclaration à la MAP.

C'est dans cette vision, a-t-il ajouté, que s'inscrit la candidature du Maroc à siéger au Conseil de l'assemblée générale de l'OMI.

«Le Maroc vise à passer d'un pays qui gère, conformément aux standards internationaux, son activité portuaire et maritime, à un pays qui coordonne au niveau régional cette activité, et qui offre des prestations à la communauté maritime internationale sur le plan de la prévention des risques de pollution des accidents et des incidents en mer», a précisé Ghellab.

La candidature du Royaume répond également à l'appel de l'OMI à une bonne représentation géographique en son sein, a dit le ministre, regrettant que la représentation de la région africaine, arabe et maghrébine demeure extrêmement faible».

Le Maroc aspire à poursuivre et à renforcer son rôle de relais entre plusieurs pays maritimes qui pourraient profiter de l'expérience marocaine (coopération Sud-Sud, coopération entre les pays arabe, et avec l'Afrique sub-saharienne), tout en veillant à défendre les intérêts de ces pays auprès de la Communauté internationale, a dit le ministre.

Le Conseil de l'Assemblée générale de l'OMI, composé de 40 pays membres, joue le rôle de l'Assemblée lors des deux années qui séparent ses sessions ordinaires
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