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L'activité devrait progresser de 4%

L'économie marocaine devrait progresser de 4% au cours du premier trimestre 2011, soit presque la même performance réalisée une année plus tôt, selon le Haut commissariat au Plan (HCP).

L'activité devrait progresser de 4%
En 2011, les perspectives de croissance de la production agricole «demeurent favorables.
«Au premier trimestre 2011, les perspectives de croissance de l'économie nationale restent globalement favorables, malgré un environnement international relativement moins porteur qu'en 2010, marqué par une modération de l'activité et du commerce au niveau mondial», indique le HCP dans sa note de conjoncture pour le mois de janvier.

Cette performance est due à la croissance des activités non-agricoles qui se maintiendrait aux environs de 4,4% au 1er trimestre 2011, portée par la dynamique du secteur tertiaire, explique le HCP, notant que la valeur ajoutée agricole pourrait quasiment stagner, sous l'hypothèse d'une campagne céréalière de 70 millions de qx.

En 2011, les perspectives de croissance de la production agricole «demeurent favorables, sous l'hypothèse d'une bonne répartition temporelle et spatiale des précipitations, notamment au cours des mois de février et mars 2011», précise la même source.

L'actuelle campagne agricole bénéficie d'une amélioration de l'excédent pluviométrique automnal de 57% en variation annuelle, ainsi que d'une hausse conjuguée des semis des céréales et des légumineuses.

Les activités agricoles évolueraient dans un contexte marqué par la persistance des aléas climatiques, le renchérissement de certains intrants et l'évolution en demi-teinte de la demande étrangère, ajoute le HCP.

Pour ce qui est de la pêche, les perspectives de croissance «laissent augurer une poursuite de baisse des débarquements côtiers au 4e trimestre 2010, en comparaison avec la même période 2009».

Dans ce sens, le HCP s'attend à un recul de la valeur ajoutée d'environ 7,3%, en variation annuelle, soulignant que les mois d'octobre et de novembre 2010 ont révélé un net repli de la production.

Concernant le secteur minier, la note relève des perspectives de croissance favorables sur le court terme, notamment pour la branche phosphatière soutenue par une escalade des cours internationaux des engrais.

Dans ce contexte, les performances des exportations du phosphate brut se seraient poursuivies à un rythme plus soutenu au 4e trimestre 2010, tandis que celles des engrais à base phosphatière se seraient, également, accélérées, profitant d'une consolidation de la demande indienne et brésilienne.

Dans ces conditions, la production du phosphate brut a enregistré une hausse de 4,4% au 4e trimestre 2010, selon le HCP.

Au 4ème trimestre 2010, les anticipations des entreprises énergétiques se sont orientées à la hausse, indiquant une amélioration attendue de leur niveau de production et de leur vente locale en dépit d'un environnement international moins propice.

Le secteur industriel tend, de son côté, vers une bonne orientation de l'activité industrielle dans un contexte d'une amélioration plus modérée de la demande étrangère.

Les anticipations pour le 4e trimestre tablent sur une amélioration des industries agroalimentaires et des Industries métallurgiques, mécaniques, électriques, et électroniques (IMME), dont la valeur ajoutée aurait cru de 1,3% par rapport au trimestre précédent.

Pour ce qui est du secteur des industries de la chimie et de la parachimie, leur valeur ajoutée aurait presque stagné (+0,1%) par rapport au 3e trimestre 2010, en variation trimestrielle.

Pour l'activité touristique nationale, la tendance haussière devrait se poursuivre au 4e trimestre de l'année 2010 et début de 2011, relève le HCP dans sa note.

L'inflation sous-jacente, qui exclut les produits frais et l'énergie, se redressait à court terme de 0,6% en glissement annuel au 4e trimestre, et passerait à 1,4% au premier trimestre 2011.

Par ailleurs, le HCP souligne que dans un environnement externe relativement moins porteur, la demande mondiale adressée au Maroc progresserait, au 1er trimestre 2011, à un rythme inférieur à 2%, en variation trimestrielle.
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