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Le secteur de l'artisanat à Fès et sa région contribue à hauteur de 47% des exportations nationales des produits artisanaux. Il est aussi la source de revenu pour près de 33% de la population de la ville de Fès et plus de 75% des habitants de la Médina.
Le site Aïn Nokbi, un projet structurant
En dépit de tous les obstacles, les travaux de réalisation des projets structurants du secteur de l'artisanat à Fès sont presque achevés. Il s'agit notamment du projet d'Aïn Nokbi, qui vise à déplacer les activités polluantes de dinanderie de la place Lalla Yeddouna dans la Médina vers ce nouveau site dans le but de réduire au minimum la pollution à Fès.
Le projet d'Aïn Nokbi, situé dans la partie nord-est de la ville de Fès, sur la rive droite de l'Oued El Jawahir, porte sur l'aménagement et l'équipement d'une zone de production dédiée aux dinandiers exerçant actuellement leur activité sur la place Lalla Yeddouna.
Selon la délégation régionale de l'artisanat, 90 unités ont été déjà construites ou en cours de l'être, ce qui représente 38% de l'ensemble projeté.
A rappeler que le projet d'Aïn Nokbi entre dans le cadre du programme «Artisanat et Médina de Fès», financé par le Millenium challenge corporation (MCC), doté de 697,5 millions de dollars américains, signé entre les gouvernements marocain et américain, le 31 août 2007.
Mise à niveau des tanneries
Le processus de mise à niveau du secteur de l'artisanat dans la ville de Fès vient de franchir un pallier supplémentaire avec la réalisation d'une tannerie traditionnelle dans la zone de Aïn Nokbi, pour un coût global de 42 millions de dirhams.
La nouvelle unité devra abriter les artisans-tanneurs de Sidi Moussa et Aïn Azliten, qui souffrent d'une série de problèmes structuraux relatifs à leur précarité et au manque d'un appui à la production.
La nouvelle tannerie offrira un espace moderne permettant d'améliorer les conditions de travail des tanneurs, de développer la qualité des produits, d'augmenter les revenus des artisans, de créer de nouvelles opportunités d'investissement et d'emploi et de renforcer l'attractivité de tels espaces artisanaux.
Les responsables et acteurs du secteur y voit aussi un facteur de promotion de l'équilibre du circuit de production au sein du quartier artisanal de Aïn Nokbi, de préservation du tannage végétal comme patrimoine culturel et civilisationnel du pays et de contribution à la création d'un pole artisanal à Aïn Nokbi englobant, outre les 235 unités de production et les trois Fondouks du cuivre, un nouveau marché de cuir et une tannerie traditionnelle.
S'étendant sur une superficie de 5.000 m2, dont 1.800 m2 couverte, le nouveau projet devra englober, entre autres, 150 ateliers, cinq puits, des vestiaires, un centre de premiers soins et une salle d'exposition des produits. Ce projet vient répondre aux attentes des artisans en matière de mise à niveau des tanneries et s'inscrit dans le cadre d'une vision intégrée de mise à niveau de l'ensemble du secteur d'artisanat.
Des Fours à gaz modernes pour des potiers-zellijeurs
En septembre dernier, il a été procédé au lancement de l'opération de démonstration de l'utilisation des fours à gaz au profit des potiers-zellijeurs.
Cette opération a pour objectif majeur de sensibiliser les artisans utilisant encore des fours traditionnels sur la nécessité de les remplacer par des fours à gaz qui ont le mérite de contribuer à réduire les émissions des gaz à effet de serre et partant de mieux maîtriser le processus de cuisson.
Cette initiative constitue une étape importante pour le lancement effectif d'un programme d'équipement et de modernisation des outils de production des potiers à Fès.
Pour faciliter l'adhésion des potiers-zellijeurs à cette action, il a été décidé de les accompagner en finançant à hauteur de 60% l'acquisition des fours à gaz (40% par le fonds national pour la protection de l'environnement et 20% par le MCC).
En matière de poterie, Fès reste en effet la ville qui a fait la grandeur de la céramique marocaine. D'origine très ancienne, les céramiques de Fès sont reconnaissables par la dominance du bleu de cobalt, couleur de la ville et les motifs qui allient le vert et le jaune or.
L'artisanat, grand pourvoyeur d'emplois
La ville de Fès aspire à créer, à l'horizon 2013, pas moins de 5.000 nouveaux postes d'emploi dans le secteur de l'artisanat artistique à fort contenu culturel.
Des données de la délégation régionale de l'artisanat indiquent que la réalisation de cet objectif, parmi tant d'autres inclus dans le cadre du plan de développement régional de l'artisanat (PDRA), passe par la mise en place de six grands axes et quelque 37 projets.
Ces axes concernent l'appui à la production des mono-artisans, la promotion de la commercialisation, le soutien à la mise à niveau des petites et moyennes entreprises, les activités de promotion et de formation, mais aussi d'autres mesures horizontales et des services sociaux en faveur des artisans.
Dans le détail, la rubrique consacrée au soutien de la production consiste, entre autres, en l'amélioration de l'offre de produits artisanaux par la création de nouveaux modèles, la promotion de la qualité et des procédés de production, le regroupement des artisans, l'incitation à l'utilisation de matériaux respectueux de l'environnement et la mise en place d'un programme de certification des produits.
Au volet de la promotion de la commercialisation, des opérations de grande envergure sont menées au niveau des points de vente en vue de les rendre plus attractifs. Il s'agit notamment de la revalorisation de places historiques, de Foundouks, d'espaces de vente et de complexes artisanaux, mais aussi de la création de circuits touristiques dédiés à l'artisanat et de la publication de guides promotionnels.
L'aspect relatif à la mise à niveau du tissu des PME revêt une toute première importance dans les actions établies par le PDRA, à travers le lancement de mesures d'assistance technique et d'appui à la compétitivité, l'encouragement des artisans au regroupement dans des PME et la création d'une nouvelle zone d'activités artisanales exclusivement dédiée à cette catégorie d'entreprises.
Le PDRA s'attache aussi à la commercialisation d'une bonne image de l'artisanat de la cité Idrisside, par le biais de participations à des expositions et foires professionnelles à l'international, l'organisation de foires régionales, l'instauration d'une enseigne commerciale de l'artisanat de la région et le soutien à la commercialisation de la production des mono-artisans en milieu rural.
Le site Aïn Nokbi, un projet structurant
En dépit de tous les obstacles, les travaux de réalisation des projets structurants du secteur de l'artisanat à Fès sont presque achevés. Il s'agit notamment du projet d'Aïn Nokbi, qui vise à déplacer les activités polluantes de dinanderie de la place Lalla Yeddouna dans la Médina vers ce nouveau site dans le but de réduire au minimum la pollution à Fès.
Le projet d'Aïn Nokbi, situé dans la partie nord-est de la ville de Fès, sur la rive droite de l'Oued El Jawahir, porte sur l'aménagement et l'équipement d'une zone de production dédiée aux dinandiers exerçant actuellement leur activité sur la place Lalla Yeddouna.
Selon la délégation régionale de l'artisanat, 90 unités ont été déjà construites ou en cours de l'être, ce qui représente 38% de l'ensemble projeté.
A rappeler que le projet d'Aïn Nokbi entre dans le cadre du programme «Artisanat et Médina de Fès», financé par le Millenium challenge corporation (MCC), doté de 697,5 millions de dollars américains, signé entre les gouvernements marocain et américain, le 31 août 2007.
Mise à niveau des tanneries
Le processus de mise à niveau du secteur de l'artisanat dans la ville de Fès vient de franchir un pallier supplémentaire avec la réalisation d'une tannerie traditionnelle dans la zone de Aïn Nokbi, pour un coût global de 42 millions de dirhams.
La nouvelle unité devra abriter les artisans-tanneurs de Sidi Moussa et Aïn Azliten, qui souffrent d'une série de problèmes structuraux relatifs à leur précarité et au manque d'un appui à la production.
La nouvelle tannerie offrira un espace moderne permettant d'améliorer les conditions de travail des tanneurs, de développer la qualité des produits, d'augmenter les revenus des artisans, de créer de nouvelles opportunités d'investissement et d'emploi et de renforcer l'attractivité de tels espaces artisanaux.
Les responsables et acteurs du secteur y voit aussi un facteur de promotion de l'équilibre du circuit de production au sein du quartier artisanal de Aïn Nokbi, de préservation du tannage végétal comme patrimoine culturel et civilisationnel du pays et de contribution à la création d'un pole artisanal à Aïn Nokbi englobant, outre les 235 unités de production et les trois Fondouks du cuivre, un nouveau marché de cuir et une tannerie traditionnelle.
S'étendant sur une superficie de 5.000 m2, dont 1.800 m2 couverte, le nouveau projet devra englober, entre autres, 150 ateliers, cinq puits, des vestiaires, un centre de premiers soins et une salle d'exposition des produits. Ce projet vient répondre aux attentes des artisans en matière de mise à niveau des tanneries et s'inscrit dans le cadre d'une vision intégrée de mise à niveau de l'ensemble du secteur d'artisanat.
Des Fours à gaz modernes pour des potiers-zellijeurs
En septembre dernier, il a été procédé au lancement de l'opération de démonstration de l'utilisation des fours à gaz au profit des potiers-zellijeurs.
Cette opération a pour objectif majeur de sensibiliser les artisans utilisant encore des fours traditionnels sur la nécessité de les remplacer par des fours à gaz qui ont le mérite de contribuer à réduire les émissions des gaz à effet de serre et partant de mieux maîtriser le processus de cuisson.
Cette initiative constitue une étape importante pour le lancement effectif d'un programme d'équipement et de modernisation des outils de production des potiers à Fès.
Pour faciliter l'adhésion des potiers-zellijeurs à cette action, il a été décidé de les accompagner en finançant à hauteur de 60% l'acquisition des fours à gaz (40% par le fonds national pour la protection de l'environnement et 20% par le MCC).
En matière de poterie, Fès reste en effet la ville qui a fait la grandeur de la céramique marocaine. D'origine très ancienne, les céramiques de Fès sont reconnaissables par la dominance du bleu de cobalt, couleur de la ville et les motifs qui allient le vert et le jaune or.
L'artisanat, grand pourvoyeur d'emplois
La ville de Fès aspire à créer, à l'horizon 2013, pas moins de 5.000 nouveaux postes d'emploi dans le secteur de l'artisanat artistique à fort contenu culturel.
Des données de la délégation régionale de l'artisanat indiquent que la réalisation de cet objectif, parmi tant d'autres inclus dans le cadre du plan de développement régional de l'artisanat (PDRA), passe par la mise en place de six grands axes et quelque 37 projets.
Ces axes concernent l'appui à la production des mono-artisans, la promotion de la commercialisation, le soutien à la mise à niveau des petites et moyennes entreprises, les activités de promotion et de formation, mais aussi d'autres mesures horizontales et des services sociaux en faveur des artisans.
Dans le détail, la rubrique consacrée au soutien de la production consiste, entre autres, en l'amélioration de l'offre de produits artisanaux par la création de nouveaux modèles, la promotion de la qualité et des procédés de production, le regroupement des artisans, l'incitation à l'utilisation de matériaux respectueux de l'environnement et la mise en place d'un programme de certification des produits.
Au volet de la promotion de la commercialisation, des opérations de grande envergure sont menées au niveau des points de vente en vue de les rendre plus attractifs. Il s'agit notamment de la revalorisation de places historiques, de Foundouks, d'espaces de vente et de complexes artisanaux, mais aussi de la création de circuits touristiques dédiés à l'artisanat et de la publication de guides promotionnels.
L'aspect relatif à la mise à niveau du tissu des PME revêt une toute première importance dans les actions établies par le PDRA, à travers le lancement de mesures d'assistance technique et d'appui à la compétitivité, l'encouragement des artisans au regroupement dans des PME et la création d'une nouvelle zone d'activités artisanales exclusivement dédiée à cette catégorie d'entreprises.
Le PDRA s'attache aussi à la commercialisation d'une bonne image de l'artisanat de la cité Idrisside, par le biais de participations à des expositions et foires professionnelles à l'international, l'organisation de foires régionales, l'instauration d'une enseigne commerciale de l'artisanat de la région et le soutien à la commercialisation de la production des mono-artisans en milieu rural.
