Menu
Search
Jeudi 28 Mars 2024
S'abonner
close
Accueil next Fête du Trône 2004

Nécessité d'une large reconnaissance internationale

La 3e édition du Forum Medays a plaidé pour une large reconnaissance internationale d'un Etat Palestinien dans les frontières de 1967 afin de relancer le processus de paix au Moyen-Orient.

Nécessité d'une large reconnaissance internationale
«Nécessité d'exiger un retrait unilatéral israélien sur les lignes d'avant le 30 septembre 2002 et établir les modalités d'une gestion administrative paritaire de la vieille ville d'Al-Qods».
La reconnaissance d'un Etat palestinien sur la base des frontières du 4 juin 1967 par le plus grand nombre possible d'Etats membres des Nations unies constitue une nouvelle stratégie pour relancer les négociations de paix qui se trouvent au point mort, ont souligné, mardi à Rabat, des membres de l'Institut Amadeus, lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation des recommandations de la 3e édition de ce Forum du Sud.

Les participants à cette édition, tenue du 10 au 13 novembre dernier à Tanger sous le thème «Le Sud : entre crises et émergences», ont également insisté sur la nécessité d'exiger un retrait unilatéral israélien sur les lignes d'avant le 30 septembre 2002, d'établir les modalités d'une gestion administrative paritaire de la vieille ville d'Al-Qods et d'activer un pilotage diplomatique de l'Initiative Arabe de Paix et l'inscrire dans les agendas politiques.

Concernant le renforcement des coopérations régionales pour la résolution des crises, ce Forum a plaidé pour l'organisation d'un Sommet international dédié à l'initiative arabe et africaine pour le Soudan et d'une conférence régionale sur la gouvernance et la violence armée en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
Le lancement d'une coopération régionale inclusive pour contrer la menace du terrorisme au Sahel et d'un plan international pour l'amélioration de la gouvernance en Afghanistan figurent aussi parmi les recommandations de cette rencontre internationale.

Dans le volet relatif aux coopérations à géométrie variable pour favoriser l'intégration économique régionale, ce Forum a recommandé l'adhésion de l'Algérie à l'Accord d'Agadir, estimant que cela constitue un premier pas vers un Maghreb uni et une réelle harmonisation des règles commerciales.

Cet accord permettra d'accélérer le calendrier d'un marché agricole commun et de stimuler l'échange intra-maghrébin par des économies d'échelles et une hausse de la productivité, selon les participants. Sur un autre registre, les participants ont souligné l'importance d'encourager les négociations de l'Union Européenne avec la Tunisie pour l'obtention par cette dernière d'un statut avancé qui permettrait de mettre en place un cadre de transition serein notamment en vue des prochaines élections.

Ils ont par ailleurs appelé le FMI à proposer des mécanismes d'accompagnement des politiques d'austérité en vigueur dans les pays de l'Ocde et de renforcer les mécanismes de coopération pour favoriser le développement.

Le renforcement des accords d'échanges et de mobilité internationale pour la formation professionnelle, la mise en place d'une stratégie de formation transversale pour anticiper les catastrophes naturelles, d'une politique de subventionnement par ciblage des populations nécessiteuses pour concentrer les efforts de lutte contre la pauvreté et réduire le déficit des caisses de compensation et d'un cadre organisationnel pour favoriser la coopération triangulaire Nord-Sud-Sud figurent également parmi les recommandations issues des MEdays 2010.

Abordant la révolution énergétique, les participants ont insisté sur la nécessité de mieux encadrer les politiques énergétiques pour réussir l'électrification de l'Afrique et favoriser le développement des énergies de demain, d'encourager le développement de l'énergie nucléaire civile dans les pays émergents en y apportant des garanties efficaces de sûreté et de sécurité et de légiférer sur une approche par coût global dans les projets d'investissements immobiliers publics.

L'édition 2010 des MEdays a rassemblé une communauté de 200 intervenants de très haut niveau : chefs d'Etat et de gouvernement, décideurs politiques, chefs d'entreprises et représentants de la société civile.
Lisez nos e-Papers