Les routes du président de la République et des 11 envoyés spéciaux du CIO se sont croisées un court moment à la mi-journée pour un festin concocté à la Préfecture de Haute-Savoie par quatre chefs étoilés de la région.
Là, le chef de l'Etat a pu répéter la bonne parole portée tout au long de la semaine par ses différents ministres : L'Etat est complètement engagé derrière la candidature annecienne.
Le matin, alors que la commission d'évaluation du Cio visitait à Chamonix les installations de ski alpin, de hockey sur glace et le village olympique, Nicolas Sarkozy allait à la rencontre des habitants de la Clusaz pour une table ronde sur l'économie alpestre.
Un alibi en fait pour plaider, déjà, la cause de la candidature française : «Vous avez un très bon dossier, vous avez une région magnifique, vous avez envie d'avoir ces jeux Olympiques, on va se battre tous ensemble pour essayer de les gagner», a-t-il dit, entouré des ministres Chantal Jouanno (Sports), Nathalie Kosciusko-Morizet (Ecologie, Développement durable), du secrétaire d'Etat au Tourisme Frédéric Lefebvre, et d'élus du département dont le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP).
«Si on les gagne, ça sera mérité, et si on ne les gagne pas, de toute manière», les infrastructures réalisées en vue de 2018, «ça servira pour vos villes, pour vos départements et pour votre région», a ajouté le chef de l'Etat avant de faire un parallèle étonnant avec son expérience personnelle.
«Pour devenir président de la République, c'est un très long chemin, c'est pire que pour les JO d'Annecy. Il n'y a personne qui y croyait et au fur et à mesure, j'ai vu des gens qui y croyaient, et puis le soir de l'élection, eh bien, tout le monde y croyait», a-t-il plaisanté.
Après le café, une fois le président reparti, la commission d'évaluation est retournée au travail et à son face-à-face intense avec les membres du comité de candidature.
Les thèmes au menu des Olympiens n'étaient pas des plus digestes après le déjeuner quatre étoiles: marketing, finances, climat politique et économique, immigration et formalités douanières...
Christine Lagarde, ministre de l'Economie, et François Baroin son homologue du Budget, sont venus engager l'Etat encore plus concrètement que ne l'avait fait le président de la République pour des Jeux estimés par leurs promoteurs à 4,8 milliards d'euros - deux milliards de budget de fonctionnement, autant de dépenses d'investissement et 800 millions liés à l'accueil des visiteurs (officiels et délégations).
Là, le chef de l'Etat a pu répéter la bonne parole portée tout au long de la semaine par ses différents ministres : L'Etat est complètement engagé derrière la candidature annecienne.
Le matin, alors que la commission d'évaluation du Cio visitait à Chamonix les installations de ski alpin, de hockey sur glace et le village olympique, Nicolas Sarkozy allait à la rencontre des habitants de la Clusaz pour une table ronde sur l'économie alpestre.
Un alibi en fait pour plaider, déjà, la cause de la candidature française : «Vous avez un très bon dossier, vous avez une région magnifique, vous avez envie d'avoir ces jeux Olympiques, on va se battre tous ensemble pour essayer de les gagner», a-t-il dit, entouré des ministres Chantal Jouanno (Sports), Nathalie Kosciusko-Morizet (Ecologie, Développement durable), du secrétaire d'Etat au Tourisme Frédéric Lefebvre, et d'élus du département dont le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP).
«Si on les gagne, ça sera mérité, et si on ne les gagne pas, de toute manière», les infrastructures réalisées en vue de 2018, «ça servira pour vos villes, pour vos départements et pour votre région», a ajouté le chef de l'Etat avant de faire un parallèle étonnant avec son expérience personnelle.
«Pour devenir président de la République, c'est un très long chemin, c'est pire que pour les JO d'Annecy. Il n'y a personne qui y croyait et au fur et à mesure, j'ai vu des gens qui y croyaient, et puis le soir de l'élection, eh bien, tout le monde y croyait», a-t-il plaisanté.
Après le café, une fois le président reparti, la commission d'évaluation est retournée au travail et à son face-à-face intense avec les membres du comité de candidature.
Les thèmes au menu des Olympiens n'étaient pas des plus digestes après le déjeuner quatre étoiles: marketing, finances, climat politique et économique, immigration et formalités douanières...
Christine Lagarde, ministre de l'Economie, et François Baroin son homologue du Budget, sont venus engager l'Etat encore plus concrètement que ne l'avait fait le président de la République pour des Jeux estimés par leurs promoteurs à 4,8 milliards d'euros - deux milliards de budget de fonctionnement, autant de dépenses d'investissement et 800 millions liés à l'accueil des visiteurs (officiels et délégations).