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La situation reste mal connue au Maroc

«Avec un diagnostic précoce et un traitement rapide, nous pourrons améliorer la survie des nourrissons, la santé de l'enfant est inextricablement liée à la santé de sa mère».

La situation reste mal connue au Maroc
Appuyer le diagnostic clinique et biologique en matière de l»infection à VIH chez l'enfant. (Photo : afrique.kongotimes.info)
La situation du VIH/Sida chez les enfants au Maroc reste encore mal connue, a affirmé, jeudi à Rabat, la présidente de l'Association soleil pour le soutien des enfants affectés et infectés par le Vih-Sida, Soumia Benchekroun.

«Avec un taux de naissance d'environ 713 mille par an, un taux d»incidence de 0.08% chez la femme enceinte et un risque de transmission de 40% en l'absence de prévention, on estime à environ 150 nouveau nés VIH par année», a précisé Benchekroun à l'ouverture d'un atelier sur la protection des enfants affectés et infectés par le Vih-Sida et leurs familles.

Elle a indiqué que, ces dernières années, des efforts non négligeables ont été déployés, dans le cadre du Plan stratégique national de lutte contre le Sida (2007-2011), en vue d'améliorer la prise en charge de l'enfant et de l'adolescent.

Elle a rappelé que le nombre d'enfants avec une infection Vih avancée sous traitement antirétroviral est passé de 86 (24%) en 2007, à 107 (42%) en 2008 et à 145 (54%) en 2009.

Dans le cadre d'un programme-pilote de prévention de la transmission du Vih de la mère à l'enfant (PTME), le nombre des femmes enceintes infectées par le Vih ayant reçu un traitement antirétroviral pour réduire le risque de transmission est passé de 42 (12%) en 2007 à 56 (22%) en 2009.

Benchekroun a souligné qu'une étude, réalisée en 2008 par l'Association soleil avec d'autres partenaires sur «L'évaluation rapide de la situation des enfants infectés ou affectés par le Vih-Sida», a permis de relever plusieurs lacunes relatives notamment à l'accès au service de santé.

Il est, aujourd'hui, reconnu que le respect et la promotion des droits humains permettent de réduire la vulnérabilité au Vih, a-t-elle ajouté, précisant que les droits humains font partie intégrante des stratégies de riposte au Sida.

Cet atelier devra s'articuler autour de plusieurs thématiques portant notamment sur la situation des enfants infectés par le Vih, leur prise en charge, le soutien de leurs familles et le droit à l'accès aux services de santé.
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