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Le règne de S.M. le Roi Mohammed VI est marqué par une série de projets de réformes de grande envergure traduisant la volonté Royale d'asseoir un développement global ayant pour fer de lance la lutte contre la précarité sociale, a souligné le journal qatari «Al Arab».
Dans un article publié lundi à l'occasion de la visite de travail officielle de S.M. le Roi Mohammed VI au Qatar, le quotidien a noté que les observateurs sont unanimes à considérer que «l'action du Souverain a donné lieu à des changements substantiels qui ont conforté le processus de développement au Maroc au niveau politique, économique et social».
Le journal n'a pas manqué de saluer la démarche royale judicieuse dans le domaine des droits de l'Homme, mentionnant à ce propos la mise en place de l'Instance équité et réconciliation (IER) qu'il a qualifiée d'«initiative de grande importance qui a permis au Maroc de tourner la page des violations passées des droits de l'Homme et de poursuivre sa marche vers davantage de progrès».
Le Maroc bénéficie aujourd'hui «d'une grande stabilité politique et d'un cadre économique hautement attractif pour les investissements et les partenariats aussi bien avec le monde arabe qu'avec l'Europe et l'Amérique», a relevé le quotidien, ajoutant que ces atouts sont le résultat des projets structurants lancés au Maroc au cours de la dernière décennie, notamment le Port Tanger-Med et les projets de promotion des énergies renouvelables.
Cet état de fait, ajoute le journal, a valu au Maroc les louanges des observateurs occidentaux qui estiment que «le peuple marocain a toutes les raisons d'être fier des avancées indéniables réalisées sous le règne de S.M. le Roi qui fait preuve d'un engagement personnel et constant pour le développement de son pays», saluant la grande ouverture qui a caractérisé les 13 ans de règne du Souverain.
Parmi les projets de réforme phares initiés par S.M. le Roi Mohammed VI, le journal «Al Arab» cité la Moudawana qui a «considérablement contribué à la préservation de la cohésion de la famille marocaine», ainsi que l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) ayant pour vocation de soutenir les jeunes et les classes sociales à faible revenu et de favoriser, par-là, le développement humain.
S'attardant sur les derniers développements survenus sur la scène régionale dans le sillage du «Printemps arabe», 'Al Arab' a mis en avant la «clairvoyance» de S.M. le Roi Mohammed VI qui «a satisfait aux attentes des Marocains en annonçant, dans son discours du 9 mars 2011, une réforme constitutionnelle destinée à consolider l'édifice démocratique et institutionnel».
Cette dynamique réformatrice, poursuit le quotidien, a concerné des chantiers aussi stratégiques que la consécration de l'indépendance de la justice, de la primauté et de l'égalité devant la loi, le renforcement des prérogatives du Conseil constitutionnel, la consolidation des mécanismes de moralisation de la vie publique, l'instauration du principe de liaison entre la responsabilité et la reddition des comptes et la lutte contre la corruption et le népotisme, autant d'initiatives dont le Maroc a engrangé les dividendes en termes de «résilience de l'économie nationale, de croissance des investissements et de paix sociale».
Cité par le quotidien qatari, le doyen honoraire de l'Université de Grenoble, Michel Rousset, affirme que S.M. le Roi «a fait preuve de beaucoup de réalisme et de perspicacité en décidant d'une réforme institutionnelle globale et d'une réforme de la Constitution qui a instauré un équilibre inédit entre les pouvoirs», ajoutant que le Maroc a su, sous la conduite éclairée du Souverain, interagir positivement avec la nouvelle donne politique créée par le Printemps arabe.
La publication a fait état, à ce propos, des «échos positifs» qu'a rencontrés l'adoption de la nouvelle Constitution de juillet 2011 auprès de la Communauté internationale qui a salué «une douce révolution conduite par le Souverain en vue de l'édification d'un Maroc du renouveau tendant résolument à la modernité tout en restant attaché à ses racines», dans le cadre du «modèle marocain de réforme».
Le quotidien a cité, à cet égard, les propos du sous-secrétaire d'Etat adjoint américain chargé du Maghreb, Ray Maxwell ayant salué en S.M. le Roi «un chef d'Etat visionnaire qui n'a pas attendu l'avènement du Printemps arabe pour répondre aux attentes de son peuple», mettant en avant le fait qu'«une grande partie des réformes lancées par le Souverain ont précédé le Printemps arabe» et que «les revendications portées actuellement par les peuples de la région se sont d'ores et déjà réalisées au Maroc sous la conduite éclairée de S.M. le Roi».
