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Débat à la Chambre des représentants

Le projet de loi de Finances 2012 en phase finale d'adoption : Le débat bat son plein à la Chambre des représentants

Débat à la Chambre des représentants
La phase finale de l'adoption duprojet de loi de Finances 2012 en débat à la Chambre des représentants. (Photo : Hihi)

Le processus d'adoption du projet de loi de Finances 2012 entre dans sa phase finale au sein de l'institution législative, sur fond de débat houleux entre majorité et opposition sur la pertinence des choix de ce projet et la capacité qu'il procure pour gérer une conjoncture économique difficile et répondre aux attentes des citoyens.

Les discussions sur le texte ont débuté lundi au sein de la Chambre des représentants après la présentation d'un rapport sur les travaux de la Commission des finances et du développement économique.

Les groupes de la majorité ont en effet accueilli avec une «bienveillance prévisible» les dispositions et tendances contenues dans le projet qui reflète, selon eux, les efforts du gouvernement pour préserver le pouvoir d'achat ainsi que «l'intérêt particulier» porté au monde rural.

A cet égard, les députés du Parti Justice et développement (PJD) retiennent le caractère «ambitieux et volontariste» de la loi de Finances qui redonne espoir» aux citoyens marocains en faisant le choix de l'augmentation du budget réservé aux investissements publics, dans un contexte international marqué par la hausse des prix et la récession économique affectant les principaux partenaires commerciaux du Maroc.

C'est justement là que réside le principal reproche des députés de l'opposition pour qui la nouvelle loi de Finances, aussi ambitieuse soit-elle, «ne tient pas assez compte du repli de l'économie mondiale et encore moins des éléments endogènes de l'économie nationale». Ils avancent à titre d'exemple la sècheresse qui pèse sur la saison agricole, en dépit des importantes subventions du Plan d'urgence mis en place par le gouvernement en vue d'en réduire les retombées négatives.

Pour les groupes de l'opposition, la loi de Finances qui s'inscrit dans la continuité des précédentes «ne traduit globalement pas dans les faits les objectifs du programme gouvernemental».

Le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka, doit présenter ce mardi la réponse du gouvernement, avant que la Chambre ne passe au vote de la première partie du projet, puis à l'examen de la deuxième partie laquelle sera débattue mercredi matin.

Le même jour, le gouvernement devra réagir aux interventions des groupes parlementaires sur cette partie, avant qu'elle soit soumise au vote. A l'issue de cette séance, les députés procèderont au vote du texte final du projet de loi de Finances.  

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