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«Le Maroc partage la préoccupation du HCDH»

«Le Maroc partage la préoccupation du HCDH concernant la question des réfugiés», Mohamed Loulichki.

«Le Maroc partage la préoccupation du HCDH»
Mohamed Loulichki a appelé à «la vigilance» du droit des réfugiés à la dignité, au recensement et au rapatriement, conformément au droit international humanitaire et aux lois internationales. (Photo : www.unmultimedia.org))

Le Maroc partage les préoccupations du Haut commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH) concernant la situation des réfugiés qui doivent «bénéficier de leurs droits reconnus» au plan international, a affirmé, mercredi à New York, l'ambassadeur du Maroc à l'Onu, Mohamed Loulichki. 

Intervenait dans le cadre de la 3e Commission de l'Onu, l'ambassadeur a appelé notamment à «la vigilance» concernant le droit des réfugiés à la dignité, au recensement et au rapatriement, conformément au droit international humanitaire et aux lois internationales.

«Les exigences de la dignité de ces personnes et leurs aspirations légitimes interpellent non seulement le HCDH, mais surtout la conscience de certains pays d'accueil qui s'obstinent à garder le secret sur leur nombre et l'ambiguïté totale sur leur situation réelle», a plaidé le diplomate.

Il a, en outre, saisi cette occasion pour rappeler à son homologue algérien, «venu de nouveau aujourd'hui pour répéter, en vain, sa litanie devant les Etats membres», concernant l'absence d'une composante des droits de l'Homme au sein de la Minurso, que d'abord «chaque mission a son contexte, sa spécificité, sa propre dynamique», ce qui explique, a-t-il poursuivi, que «plusieurs missions de l'Onu ne disposent pas de cette composante».

De plus, a-t-il ajouté, «le mandat de toute mission des Nations unies relève de la compétence exclusive du Conseil de sécurité de l'Onu qui l'établit, la modifie et qui peut y mettre fin». Malgré de «multiples tentatives de l'Algérie, le Conseil de sécurité a maintenu inchangé le mandat de la Minurso qui consiste essentiellement à observer le cessez-le-feu», a rappelé l'ambassadeur, soulignant à cet égard que ce même Conseil «s'est félicité de la mise en place du CNDH, avec des antennes à Laayoune et Dakhla et de l'accueil par le Maroc de trois procédures spéciales».

L'ambassadeur s'exprimait dans le cadre la 3e Commission relevant de l'Assemblée générale de l'Onu réunie pour examiner le rapport annuel du Haut commissaire aux droits de l'Homme (HCDH), Navi Pillay.

La 3e Commission est chargée des questions sociales et humanitaires

Lors de son intervention, Loulichki est revenu sur les «progrès accomplis» par le HCDH ainsi que les «défis qui demandent des réponses immédiates» de la part de la Communauté internationale, notamment concernant la question du budget, l'une des préoccupations majeures du Haut commissariat. Il est temps, a-t-il dit, que les Etats membres «déploient les efforts nécessaires pour que les ressources adéquates soient allouées» au HCDH. Il est revenu, en outre, sur les priorités identifiées dans le rapport de Navi Pillay, mettant l'accent notamment sur l'Examen périodique universel (EPU), «la perle des mécanismes» en matière de protection des droits humains. 

Au vu de la multiplication des charges du HCDH, il a appelé à réunir tous les moyens humains et matériels afin que ce jeune mécanisme qui a d'ores et déjà démontré son utilité mais également son énorme potentiel, puisse répondre aux attentes des Etats aussi bien au plan de la préparation que de la mise en oeuvre des recommandations, de la formation, de l'éducation et du renforcement des capacités des institutions nationales et ONG œuvrant dans le domaine des droits de l'Homme.

L'EPU est un nouveau mécanisme par lequel le Conseil des droits de l'homme examine la situation des droits humains dans chaque pays membre de l'Onu. 

L'ambassadeur a tenu à rappeler le rôle joué par le Maroc en 2007 dans l'élaboration du texte de base de ce mécanisme et par la suite dans sa révision en 2011 par l'AG de l'Onu. 

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