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La dénonciation des «lectures erronées»

«Le gouvernement exprime son mécontentement de certaines lectures erronées des coupes budgétaires»

La dénonciation des «lectures erronées»
Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustafa El Khalfi, lors d'un point de presse, à Rabat, à l'issue de la réunion du Conseil du gouvernement. (Photo : MAP)

Le gouvernement a exprimé jeudi son mécontentement vis-à-vis de «certaines lectures erronées» de la décision de l'arrêt d'exécution d'une partie du budget d'investissement au titre de l'année 2013.

Le Conseil de gouvernement a discuté de certaines lectures concernant la décision du gouvernement d'arrêter l'exécution d'une partie du budget d'investissement pour l'année 2013, a indiqué le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustafa El Khalfi lors d'un point de presse à l'issue de la réunion du Conseil du gouvernement, soulignant que l'Exécutif «a exprimé son mécontentement vis-à-vis de certaines déclarations diffusées mercredi dans le cadre de reportages de télévision et qui sont totalement contraires à la réalité, notamment les allégations relatives à l'absence de marchés.»

De telles allégations, estime le ministre, «portent atteinte à la sécurité économique du pays et véhiculent «des informations erronées et sans fondements» alors que le gouvernement déploie des efforts en vue de résoudre les problèmes entravant ou mettant en difficulté les investissements, notamment après la mise en place d'une commission rattachée à la présidence du gouvernement chargée du suivi des investissements et de la réception des plaintes ainsi que de la mise en œuvre de l'accord conclu avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), à ce sujet.

L'encouragement de l'investissement et la stimulation de l'emploi, d'une part, et le contrôle du déficit budgétaire d'une autre, sont deux mesures complémentaires, a-t-il expliqué, faisant remarquer que le contrôle du déficit budgétaire est d'autant plus important qu'il influe de manière positive les notations émises par les institutions financières internationales et constitue un facteur clé quant à la capacité du Maroc de drainer les investissements étrangers. 

D'autre part, El Khalfi a affirmé que le gouvernement est mobilisé non seulement pour expliquer la décision d'arrêter l'exécution d'une partie du budget de l'investissement, mais également pour mettre en œuvre des mesures à même d'encourager la croissance et stimuler l'investissement et la création d'emploi, tout en contrôlant le déficit budgétaire.

Il sera, aussi, procédé à l'accélération de l'exécution des 21 milliards de DH d'investissement reportés de l'exercice 2012, a-t-il poursuivi.

Ces mesures font partie d'une série de dispositifs examinés lors d'une réunion du gouvernement tenue samedi dernier, a rappelé le ministre, ajoutant que le ministère de l'Economie et des Finances se penche actuellement sur la ventilation de ces mesures par secteur en vue de soutenir la croissance et l'investissement et encourager la création d'emploi. 

El Khalfi a, par ailleurs, rappelé que la réunion entre le gouvernement et la CGEM a été «positive et réussie» et reflète la volonté des deux parties de coopérer et d'œuvrer conjointement en vue de faire face aux défis économiques résultant de la crise financière en Europe. 

Le ministre a, en outre, rappelé les préparatifs des Assises nationales sur la fiscalité, prévue les 29 et 30 avril, vont de bon train. 

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