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Le Maroc «un îlot de croissance et de stabilité»

Le Maroc représente un «îlot de croissance et de stabilité» institutionnelle contrastant avec les agitations égyptienne et tunisienne, affirme lundi le quotidien économique français «Les Echos».

Le Maroc «un îlot de croissance et de stabilité»
Face à cette conjoncture, le pays «compte améliorer rapidement sa compétitivité, grâce à une main-d'œuvre bon marché. (Photo : DR)

Sous le titre, «La stabilité du Maroc, une exception en Afrique du Nord», le journal estime «qu'alors que deux des pays-phares du printemps arabe, l'Egypte et la Tunisie, sont saisis de nouvelles convulsions, le Maroc ressemble à un îlot de stabilité». 

«Le Forum de Paris, qui a rassemblé la semaine dernière 750 chefs d'entreprise et hommes politiques à Casablanca, a rappelé le dynamisme d'une économie attirant les investisseurs étrangers grâce à sa stabilité institutionnelle», souligne-t-il.

Pour le quotidien, le Maroc a été «à peine effleuré par la vague révolutionnaire et pourrait, comme d'ailleurs nombre de ses voisins plus au sud, bénéficier d'une croissance de 5,5% cette année, selon le Fonds monétaire international», même si Philippe Chalmin, économiste spécialiste des matières premières, juge cette prévision trop optimiste».

Et pour cause, ajoute-il, le pays dépend de la zone euro en plein marasme (les deux tiers de son commerce extérieur sont réalisés avec seulement trois pays, dans l'ordre, France, Espagne, Italie). 

De fait, le Maroc «souffre d'un double déficit, budgétaire et de la balance des paiements, du fait notamment d'un doublement de la facture énergétique en quelques années», reconnaît auprès du journal le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka.

Face à cette conjoncture, le pays «compte améliorer rapidement sa compétitivité, grâce à une main-d'œuvre bon marché. Il s'appuie pour cela sur ses points forts traditionnels, l'agriculture, les centres d'appels, l'automobile, le textile, l'aéronautique, tout en se diversifiant dans la pharmacie et les énergies renouvelables», souligne le quotidien, rappelant que le Royaume abrite «la plus grande ferme éolienne du continent». 

Le pays doit aussi accélérer la création nette d'emplois, évaluée officiellement à 110.000 l'an dernier, compte tenu de la progression démographique et le gouvernement a décidé en conséquence de réduire la pression fiscale des très petites entreprises, en ramenant leur taux d'imposition des bénéfices de 30 à 10%. En outre, l'Etat exonère pendant un an les charges sociales du salaire de tout jeune embauché en CDI, ajoute-il.

Cette politique libérale sur le plan économique est «conforme aux orientations du Parti de la justice et du développement (PJD) porté au pouvoir pour la première fois lors des législatives de novembre 2011». 

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