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Le Programme d'action national de lutte contre la désertification a permis la fixation de plus de 38.000 hectares depuis son lancement en 2001, a indiqué le Haut-Commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, lors d'une rencontre sur «L'Acacia raddiana: défis et perspectives», organisée lundi à Laayoune à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la désertification.
Le programme, qui vise l'atténuation des effets de la sécheresse, la lutte contre le pauvreté, la préservation des ressources naturelles et le développement rural intégré, a également permis de traiter les terres sources d'ensablement et de protéger les villages et oasis, notamment à Laayoune, Boujdour, Zagoura, Assa Zag, Tan Tan, Guelmim, Tata, Agadir et Ait Baha, soulignent des données du Haut-Commissariat.
Le programme, qui se décline en plans décennaux, englobe aussi des plans de traitement des bassins hydriques qui ont permis de traiter une superficie de 650.000 hectares dans le cadre notamment de la lutte contre les glissements de terrain.
Le Haut-commissariat a souligné l'importance de de restructuration du programme de 2001 pour faire le bilan des réalisations et combler les lacunes qui seront érigées en priorités au programme décennal qui commencera en 2014.
Le phénomène de désertification est le corollaire des systèmes environnementaux fragiles, du climat sec qui caractérise la majorité du pays, et de la surexploitation des ressources naturelles, ont indiqué des experts participants à cette rencontre internationale.
La Journée mondiale de lutte contre la désertification est organisée cette année sous le thème: Sécheresse et raréfaction des ressources en eau.
La désertification affecte des millions d'hectares et plus de 2,5 millions de personnes à travers le monde, selon les statistiques de l'Onu, qui a élaboré en 1994 une convention appelant les pays signataires d'introduire la lutte contre la désertification parmi leurs priorités. Le Maroc a adhéré à cette convention en 1996, rappelle-t-on.
