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Principaux piliers pour l'autoproduction au Maroc

«La Très petite entreprise et l'économie sociale solidaire, principaux piliers pour l'autoproduction au Maroc», Najib Boulif

Principaux piliers pour l'autoproduction au Maroc
Le ministre chargé des Affaires générales et de la gouvernance, Najib Boulif, s’exprimant, à l’ouverture, à Rabat, d’un colloque national sur «L’économie sociale et solidaire». (Photo : MAP)

La Très petite entreprise (TPE) et l'économie sociale solidaire (ESS) constituent les deux principaux piliers pour l'autoproduction et l'auto-emploi au Maroc en contribuant à la création de la valeur ajoutée et au développement des régions et provinces, a affirmé, mercredi à Rabat, le ministre chargé des Affaires générales et de la Gouvernance, Najib Boulif.

«Le ministère ambitionne de hisser la contribution de l'économie sociale et solidaire à la croissance économique du pays, à hauteur de 3% du PIB à l'horizon de 2020», a ajouté Boulif, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse animée en marge du colloque national sur l'économie sociale et solidaire, organisé sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI.

Le ministre a, par la même occasion, insisté sur l'impératif de relever les «défis majeurs» qui entravent le secteur, invitant l'ensemble des acteurs économiques à mener une réflexion collective et profonde autour de trois pistes d'actions principales à savoir les mécanismes de financement adaptés aux besoins et aux spécificités du secteur, l'accompagnement des entreprises de l'économie sociale et le renforcement de leurs capacités managériales, et la valorisation des produits et l'accès aux circuits de commercialisation.

En outre, Boulif a relevé l'importance d'instaurer un environnement favorable au développement de l'économie sociale et solidaire et ce à travers de nouvelles procédures, notamment la révision du cadre juridique des coopératives en vue d'alléger les formalités administratives et d'instaurer de nouvelles règles de gouvernance permettant une meilleure rentabilité et la diversification des statuts juridiques des entreprises d'économie sociale et solidaire.

«A travers la révision juridique des coopératives nous visons de donner des réponses réelles aux défis auquel face le secteur», a-t-il relevé.

Boulif a, entre autres, estimé que les coopératives sont «désormais prêtes» pour se convertir en sociétés de solidarité, anonymes ou à responsabilité limitée (SARL), portées par le projet de loi relatif aux coopératives, déposé actuellement pour approbation à la Chambre des conseillers, qui garantit une amélioration et une simplification des procédures de création. 

Le Maroc compte aujourd'hui quelque 11.000 coopératives avec plus de 420.000 adhérents, dont 1.500 gérée par des femmes et 300 par des jeunes diplômés. La majorité de ces coopératives opèrent dans les domaines de l'agriculture et de l'artisanat. 

Les participants à ce colloque débattront deux jours durant de plusieurs thèmes, notamment «L'économie sociale et la coopération décentralisée», «Les structures de l'économie sociale» et «Le territoire et le rôle des conseils élus».

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