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Organisé avec l'appui financier du Fonds pour l'environnement mondial (FEM) et en étroite collaboration avec le Programme des nations unies pour le développement (Pnud) et l'Organisation des Nations unies pour le développement Industriel (ONUOI), cette campagne vise à collecter, conditionner et exporter tous les déchets et appareils à PCB déposés (hors service), inventoriés à l'échelle nationale, vers un centre de traitement spécialisé en vue de leur élimination, relève un communiqué du ministère délégué auprès du ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, chargé de l'Environnement.
La première campagne de collecte et d'élimination, réalisée en 2012, a permis d'éliminer, au niveau d'un centre de traitement agréé, 996 unités d'un poids total d'environ 594 tonnes, relève-t-on de même source, ajoutant que 19 entreprises nationales ont bénéficié de la première opération et ont obtenu des certificats de destruction attestant l'élimination écologiquement rationnelle de leurs appareils à PCB.
Les Polychlorobiphényles communément appelés «PCB» sont des produits chimiques dangereux autrefois utilisés comme fluide diélectrique dans les appareils électriques (transformateurs, condensateurs, régulateurs et autres) appartenant à la famille des Polluants organiques persistants (POP).
