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«Surtout ne pas avoir de crispation»

Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a insisté samedi sur le fait de «surtout ne pas avoir de crispation» à l'heure de débuter le Mondial contre le Honduras, dimanche à Porto Alegre.

«Surtout ne pas avoir de crispation»
Deschamps : «On a fait en sorte de se préparer du mieux possible depuis 4 semaines. Le rendez-vous était prévu depuis un bon moment. On est compétiteur, la vérité ça reste le terrain et ça commence dimanche». Ph : AFP

Comment se sent votre équipe à 24h de son entrée en lice ?

«On a fait en sorte de se préparer du mieux possible depuis 4 semaines. Le rendez-vous était prévu depuis un bon moment. On est compétiteur, la vérité ça reste le terrain et ça commence dimanche».

Comment gérer le stress qui peut naître chez chacun ?

«Je parle à tous assez régulièrement. Mais ne serait-ce que le fait d'aller leur parler, ça peut leur faire signe qu'ils sont tendus. Chaque individualité a sa personnalité et son caractère, on ne sait jamais comment il va réagir par rapport à l'évènement. Il faut surtout ne pas avoir de crispation. Ce n'est pas parce qu'on se rapproche à chaque seconde, chaque minute, chaque heure du match qu'on doit changer quoi que ce soit».

Craignez-vous le spectre du fiasco de Knysna en 2010 ?

«C'était il y a quatre ans. Là on est sur un Mondial au Brésil. L'image ça passe évidemment par une performance sur le terrain. C'est un immense plaisir de voir l'environnement derrière cette équipe, c'est plutôt une chose agréable. Les joueurs ont besoin de ça. Mais encore une fois le plus important c'est dimanche 16h00 (locales, 19h GMT, ndlr)».

 Karim Benzema fait l'unanimité en Bleu, il est votre atout principal ?

«Karim l'a toujours été (unanime). Il est performant, il joue dans un grand club. Là il est détendu, très souriant, il se prépare très sérieusement».

Allez-vous l'associer à Olivier Giroud ?

«Vous verrez dimanche».

 Connaissez-vous votre onze de départ ?

«Oui».

Le Honduras est-il un adversaire coriace ?

«Il y a un côté combattant, une agressivité, mais c'est le haut niveau. Je ne veux pas limiter cette équipe à ça, c'est une équipe qui joue depuis deux ans avec le même système en 4-4-2 avec deux attaquants axiaux qui ont du gabarit.. Leur jeu est assez direct, ils ont la faculté à savoir bien défendre ensemble. Ils font les efforts, ils ont des joueurs comme Espinoza avec une touche technique. Ce n'est pas une équipe qui reste là à 25 mètres du but et qui ne pense qu'à défendre, sinon elle ne serait pas 33e au classement Fifa».

Vous avez reçu la visite de la ministre des Sports, Najat Vallaud-Belkacem...

«Elle voulait adresser un message aux joueurs, elle est notre première supportrice».

Avec Jürgen Klinsmann, vous êtes le seul champion du monde joueur à la tête d'une sélection. Quel apport cela peut avoir ?

«Sincèrement, de but en blanc, pas grand chose si ce n'est que les joueurs vont vivre ce que j'ai vécu moi il y a déjà bien longtemps. Ca c'était notre première vie, celle de joueur avec Klinsmann. On n'est que deux... Le plus important est que je fasse tout avec le staff pour que l'équipe soit dans les meilleures conditions dimanche».

Vous avez été capitaine en 1998, avez-vous donné un conseil particulier à Lloris ?

«Non, il est capitaine, il a son caractère et sa personnalité. Il a un rôle évident dans la vie de groupe. J'échange avec mais d'autres aussi. J'ai besoin de savoir ce que pensent les joueurs, de les écouter, avant de passer d'éventuels messages».

Le premier match est le plus important ?

«Pas plus ni moins. Il l'est. Gagner le premier nous placerait dans une situation idéale. Avec une défaite il y aurait forcément des turbulances. Pour garder la sérénité, la confiance il faudra bien répondre présent».

 La fraîcheur à Porto Alegre peut-elle vous avantager ?

«Il y a des variations de température très importantes entre certaines villes et d'autres. Ici on a beaucoup de fraîcheur par rapport au camp de base de Ribeirao Preto (où il fait 28 degrés de moyenne, ndlr). Dans ce sens-là, c'est plutôt un avantage».

 Vous avez décrit les Bleus de 1998 comme étant à la fois décontractés et concentrés. Votre équipe l'est-elle ?

«Aujourd'hui oui. Il faudra qu'elle le soit dimanche». 

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