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La 298e réunion du Conseil d'Administration de la Banque Islamique de Développement (BID), organisée en marge de la 39e réunion annuelle du Conseil des gouverneurs de la BID à Djeddah du 24 au 26 juin dernier, a été marquée par l’approbation d’un financement à hauteur de 447,6 millions $. Le but est de mettre en place de nouveaux projets de développement dans des pays membres, ainsi que trois subventions du fonds Waqf de la BID destinées à des projets éducatifs au profit des communautés musulmanes au Kenya, au Lesotho et à Trinité-et-Tobago.
«La majeure partie de ce financement de 304 millions $ a profité au secteur énergétique et a été répartie comme suit : 220 millions $ pour un projet d'extension du réseau électrique du Bangladesh et 83,75 millions $ pour un projet de distribution et de transport d'une capacité de132 kV à Mirama-Kable, en Ouganda», précise un communiqué de la BID.
Le conseil a également approuvé le financement d’autres projets, à savoir : 87,5 millions $ pour l'amélioration de la gestion des eaux usées et des services sanitaires dans le bassin hydrologique Al Ghadir au Liban ; une tranche supplémentaire de 25 millions $ qui sera destinée à la 2e étape du projet d'extension de l'aéroport international Queen Alia en Jordanie ; 15 millions $ pour un projet d'extension des services de santé primaires au Tchad et 15 millions $ destinés au projet de soutien au développement des écoles techniques et professionnelles en Guinée.
Par ailleurs, «le conseil a pris note de deux subventions précédemment approuvées par le président de la BID à hauteur de respectivement 100 000 $ accordés à la Côte d’Ivoire pour l'organisation de la 56e édition de la Conférence des ministres africains de l'Éducation, et de 300 000 $ accordés à la Guinée pour appuyer la lutte contre Ebola», explique la même source.
Rappelons enfin que Mohamed Boussaid, ministre de l’Economie et des Finances, a signé, en marge de la 39e réunion annuelle du Conseil des gouverneurs de la BID, un accord de prêt avec le Fonds Arabe pour le Développement pour le financement du projet de dessalement de l’eau de mer d’un montant d’environ 1,5 milliard de DH permettant l’irrigation de la zone de Chtouka Ait Baha.
